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Quelle est sa technologie Non, c'est son mouvement qui est plus rapide que son ombre, pas ses balles. non ils parlent bien de la vitesse de l'ombre, pas de la vitesse de la lumièreapprends tes fondamentaux non seulement ses mains Le 03 mai 2019 à 182155 Codygno a écrit Non, c'est son mouvement qui est plus rapide que son ombre, pas ses balles. Lucky Luke va plus vite que la lumière quand il tire, pas ses balles Ses balles gardent une vitesse constante Le 03 mai 2019 à 182155 Codygno a écrit Non, c'est son mouvement qui est plus rapide que son ombre, pas ses balles.+1. Plus que la lumière, n'importe quoi l'autre, c'est complètement impossible. Tout le monde est plus rapide que son ombre Techniquement, tout le monde va plus vite que son ombre Non si le mouvement va plus vite que l'ombre l'ombre de la balle partira apres la vrai balle, en gros ils désynchronise litteralement son ombre a lui meme, a force sa a créer un trou dans le temp meilleur tome d'ailleur de lucky luke Oui mais quand on regarde les scènes on voit les balles partir aussi vite que ses mouvements Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
LeLucky Luke de Matthieu Bonhomme est un hommage à Morris, le créateur de l'homme qui tire plus vite que son ombre. | DR Ouest-France Olivier RENAULT. Modifié le 15/04/2016 à 04h33 Publié le
Voilà près de 75 ans que Lucky Luke tire plus vite que son ombre aux quatre coins du Far West. Pourtant, malgré son importance historique dans l’histoire américaine, la communauté noire était quasi inexistante dans la série créée en 1946 par Morris et Goscinny. Les bédéistes Achdé et Jul ont décidé de changer la donne avec leur plus récent album Un cow-boy dans le coton. Discussions avec les auteurs et avis de deux spécialistes en histoire. Lorsqu’il a repris le flambeau pour écrire les nouvelles aventures de Lucky Luke avec Achdé, Julien Berjeault, alias Jul, a été le premier étonné de l’absence des Noirs dans l’œuvre phare de Morris, malgré les quelque 80 albums publiés jusqu’ici. J’ai vite réalisé qu’il y avait deux thèmes qui étaient incroyablement absents sauf en de rares occasions, il n’y avait aucun juif et aucun Noir dans Lucky Luke. Ça m’a frappé. C’est énorme vu l’importance de ces deux communautés dans l’histoire du continent américain. » Les juifs américains ont pris la place qui leur revenait dans le premier album de Lucky Luke que Jul a scénarisé, Terre promise, paru en 2016. Restait à trouver une idée pour faire entrer par la grande porte les Afro-Américains dans la célèbre série. Lucky Luke n’ayant presque jamais visité les États du Sud dans sa longue carrière de cow-boy solitaire, Jul a décidé de planter l’album en 1870 cinq ans après l’abolition de l’esclavage, dans les bayous et les plantations de la Louisiane. Dès le début du récit, Lucky Luke reçoit un cadeau empoisonné lorsqu’il hérite d’une plantation de coton dans le Sud. Il souhaite céder les terres aux ouvriers, mais son ami et marshal adjoint Bass Reeves le prévient là -bas, rien ne se passe comme prévu, surtout que les cicatrices de la guerre de Sécession sont toujours fraîches. Étant lui-même Noir, il en sait quelque chose… Sur place, Lucky Luke découvrira rapidement qu’entre la méfiance des ouvriers et les velléités de ses voisins suprémacistes blancs, il nage dans une véritable mare aux alligators. IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Extrait d’Un cow-boy dans le coton Cet album a été l’occasion de questionner le canevas classique de la série il y a un problème, Lucky Luke arrive sur place, règle le problème et repart vers le soleil couchant. Ç’aurait été malhonnête de faire ça ; Lucky Luke ne peut pas régler le racisme. Il n’y a pas de happy end possible ici quand on voit ce qui se passe aux États-Unis actuellement. J’ai donc décidé d’inverser le canevas. Jul, scénariste C’est Lucky Luke qui a un problème et les personnages qui vont l’aider sont ceux qu’on attendait peut-être le moins… », raconte Jul. PHOTO FMEL ACRYL’INK, FOURNIE PAR DARGAUD Photo d’Achdé à gauche et Jul inspirée des aventures de leur héros En invoquant Bass Reeves dans leur récit, Jul et Achdé ont fait sortir de l’ombre un personnage méconnu de la conquête de l’Ouest. Car l’homme a véritablement existé. Sa vie est un roman, lance le dessinateur Achdé. Il a été esclave, s’est enfui pour aller vivre chez les Cherokees et les Seminoles, a eu sept enfants en plus d’être nommé marshal adjoint par un juge fédéral. Ses exploits sont mythiques ! » En plus, ajoute Jul, il a une vraie dégaine cinématographique… Si cet authentique héros de l’Ouest figure aux côtés de Lucky Luke en couverture, ses apparitions au fil des cases sont moins nombreuses qu’on pourrait le croire. Les Dalton qui d’autre ? sont beaucoup plus présents. C’est d’ailleurs par eux que naissent la grande majorité des gags émaillant Un cow-boy dans le coton. Les Dalton ne comprennent rien de ce qui se passe ils prennent les Cajuns pour des Mexicains, les membres du Ku Klux Klan pour des Amérindiens… Ils sont à côté de la plaque du début à la fin. Ils sont comme nous tous, avec nos préjugés et notre ignorance de certains faits… », dit Jul. IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Extrait d’Un cow-boy dans le coton Équilibre entre rire et tragédie Tant Achdé que Jul tiennent à le rappeler Lucky Luke est d’abord et avant tout une série d’action, destinée à la jeunesse, où le rire doit occuper une grande place. Or, comment faire rire avec, en trame de fond, les tragédies que sont l’esclavage et la ségrégation ? Comment rester fidèle à l’histoire avec un grand H sans montrer graphiquement à des enfants les lynchages, les pendaisons, la torture ? IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Extrait d’Un cow-boy dans le coton IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Extrait d’Un cow-boy dans le coton 1/2 C’est une dentelle particulière qu’il a fallu créer pour faire une comédie à partir d’un sujet qui est un crime contre l’humanité, estime Jul. J’ai mis quatre ans de travail dans cet album. J’ai lu de grands auteurs noirs de l’époque, des ouvrages plus récents qui réfléchissent à la place des Noirs dans la culture populaire ainsi que des biographies des grands activistes noirs des années 1950, 1960 et 1970. J’ai aussi interrogé des universitaires français et des militants pour savoir comment toutes ces questions sont ressenties aujourd’hui. » De tous les albums que j’ai faits, c’est celui qui a demandé le plus de travail et le plus d’imagination ; c’est celui qui a causé le plus de douleurs à l’accouchement. Mais c’est aussi celui dont je suis le plus fier. Jul, scénariste J’aurais pu faire un album un peu neutre de Lucky Luke, j’aurais pu esquiver le problème. Mais je me suis dit que j’avais une responsabilité. Surtout que Lucky Luke est un personnage transgénérationnel, lu par toutes les classes sociales et les communautés. Il peut apporter un éclairage très humain sur des sujets comme ceux abordés ici. » On n’est pas là pour donner de leçon ni pondre une thèse historique, ajoute Achdé. D’ailleurs, tout ne peut pas rentrer dans un album de 44 pages. Comme disait Goscinny, on traite de sujets sérieux, mais pas sérieusement. » Des corps, des visages, des mots Pour le dessinateur, le défi était de représenter les personnages afro-américains en respectant à la fois l’ADN de la série et ceux qu’il représentait. Dans Lucky Luke, tous les personnages sont caricaturés. Il y a des visages différents, des beaux et des laids, autant chez les Blancs que chez les Noirs. L’important était de ne pas faire de stéréotypes, comme il y a 50 ans, avec ces personnages de race noire qui avaient de grosses lèvres rouges et de grands yeux blancs. Ces images sont insupportables ! » IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Extrait d’Un cow-boy dans le coton IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Extrait d’Un cow-boy dans le coton 1/2 Il ne pouvait pas non plus s’inspirer d’En remontant le Mississippi, seul album de Lucky Luke où Morris et Goscinny ont mis en scène des Afro-Américains, qui étaient pour la plupart des travailleurs sur le bateau à vapeur sur lequel Lucky Luke avait pris place. Ces personnages n’ont aucune incidence sur le déroulement de l’action ; ils font seulement partie du décor », dit Achdé. À sa sortie en 1961, l’album est d’ailleurs interdit aux États-Unis. Jul affirme aussi s’être interrogé sur le vocabulaire qu’il devait ou non employer. Ainsi, il a décidé de mettre le mot qui commence par N dans la bouche d’un Blanc, furieux qu’un enfant noir ne lui ait pas cédé le passage. C’est comme ça que les Blancs parlaient à l’époque et c’est important pour moi de le dire. Ça ne sert à rien de se cacher. Je sais bien qu’aux États-Unis, ce mot serait supprimé, mais en France, on n’a pas cette pudibonderie. » Avec le débat qui a divisé l’opinion publique fin octobre au Québec, le mot fera sans doute sursauter les lecteurs d’ici. Ma vision a complètement changé lors du processus de création de cet album, poursuit Jul. J’ai découvert qu’à l’époque de la conquête de l’Ouest, un cow-boy sur quatre était Noir et la majorité des autres étaient hispaniques. Ça change d’Hollywood, où les Noirs sont invisibles dans les westerns… » Comme ils le sont encore beaucoup dans la bande dessinée franco-belge classique, diront certains. C’est vrai, pour toutes sortes de raisons », admet Jul. Dans Lucky Luke, par exemple, on n’abordait pas historiquement de sujets polémiques. Un album comme le nôtre ne serait jamais passé à l’époque de Morris et Goscinny. La censure aurait jugé qu’il n’était pas destiné aux enfants. Jul, scénariste Encore aujourd’hui, les Noirs sont peu représentés dans la culture populaire en général. Il y a une espèce d’automatisme à mettre en scène des personnages blancs. Il faut s’interroger sur cet automatisme. Par exemple, ma série Silex and the City se passe à la préhistoire. Je pourrais très bien y inclure des personnages noirs, mais je ne m’étais jamais posé la question auparavant. » Verra-t-on ainsi une plus grande représentativité de la communauté noire dans les prochaines aventures de Lucky Luke, sur lesquelles Jul a déjà commencé à plancher ? Ça me semblerait tout à fait évident que parmi les personnages évoluant dans ce fameux Far West, l’on trouve désormais des personnages noirs, puisque c’était de fait une réalité de l’époque. Cette découverte historique, si Goscinny et Morris l’avaient faite avant, je suis certain que cela serait devenu tout à fait naturel. » IMAGE FOURNIE PAR DARGAUD Un cow-boy dans le coton, d’Achdé et Jul Un cow-boy dans le coton. Achdé et Jul. Dargaud. 44 pages. En librairie dès le 25 novembre. L’avis des spécialistes Le spécialiste en BD PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS Sylvain Lemay, professeur titulaire en bande dessinée à l’Université du Québec en Outaouais Sylvain Lemay, professeur titulaire en bande dessinée à l’Université du Québec en Outaouais C’est un excellent album. J’ai beaucoup aimé le scénario, le rythme. Il y a beaucoup d’action, de jeux de mots pour un album de 44 pages. Et Jul a trouvé un nouveau moyen d’évasion pour les Dalton. Après 80 albums, ce n’est pas rien ! L’arrivée d’un personnage central noir tombe à point, avec les débats actuels, tant ici qu’aux États-Unis. Dans la BD franco-belge classique, on n’a pas vu souvent des personnages positifs noirs occuper le premier plan. Il faut savoir que la bande dessinée s’est beaucoup construite sur des clichés. Je pense notamment à la représentation graphique des Noirs, avec les lèvres très accentuées. C’est bien qu’une série grand public vienne corriger certaines perceptions. Il y a tout de même des réalités très dures de l’histoire des Noirs qui ne sont pas montrées ici, il faut le dire. » Le spécialiste en histoire de l’esclavage au Québec PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL Webster Webster, artiste hip-hop et conférencier En général, c’est un album intéressant, il y a des clins d’œil qui m’ont bien fait rire, mais j’ai eu l’impression que les auteurs ont voulu tout rentrer d’un seul coup l’histoire des Noirs, l’esclavage, Martin Luther King, Oprah, Obama. Ça encombre un peu le récit et, surtout, ça peut laisser croire que les auteurs voulaient régler toute la question noire. Comme s’ils n’allaient plus jamais en parler. Comme s’ils cochaient une case sur une liste. Quant à Bass Reeves, on le voit peu. Ce n’est pas une aventure conjointe entre Lucky Luke et lui. En ce qui concerne l’utilisation du mot qui commence en N, ils auraient pu l’éviter, puisque ce livre s’adresse à des enfants. Je ne suis pas toujours partie prenante de l’enlever, mais ici, il ne faudrait pas que les enfants normalisent ce vocabulaire. Au pire, les auteurs auraient pu mettre un astérisque pour expliquer le cadre historique et insister sur le fait qu’il s’agit d’une insulte. » TirelireLucky Luke de Plastoy, fais des économies avec l'homme qui tire plus vite que son ombre ! Figurine de Lucky Luke surgissant d'un tonneau et brandissant deux colts accompagné de Rantanplan. Vous voulez connaître le prix de ce produit ? Détail de couverture d'Un Cowboy à Paris, le nouveau Lucky Luke - Dargaud 2018Le cowboy qui tire plus vite que son ombre revient avec un nouvel album, Un cowboy à Paris, en librairies ce vendredi 2 la première fois de sa carrière, Lucky Luke débarque en France. Toujours signée Jul scénario et Achdé dessin, cette nouvelle aventure intitulée Un cowboy à Paris évoque l’histoire vraie de la Statue de la Liberté offerte par la France aux Etats-Unis pour célébrer le centenaire de la Déclaration d'indépendance avoir escorté une famille juive vers la terre promise dans sa dernière aventure, le cowboy le plus rapide de l’Ouest est chargé, par l’architecte Auguste Bartholdi, de protéger la Statue de liberté des griffes d’un directeur de pénitencier qui rêve d’ériger à sa place, à New York, une prison. L’idée vient de Jul"Quand je me suis rendu compte que ça correspondait à la période historique dans laquelle évolue Lucky Luke, je me suis dit que c’était dingue que personne n'en ait jamais parlé. Lucky Luke en garde du corps de la Statue de la Liberté s’est presque imposé."Un bout de la Statue de la liberté © Dargaud 2018Pour Achdé, le dessinateur des aventures du plus belge des cowboys depuis 2001, l’album a représenté un véritable défi technique "Il fallait faire rentrer 90 mètres dans 12 centimètres! Et Jul m’a gâté dès la page 2, j’ai déjà une case avec uniquement la main et la torche!" Il ajoute"À la fin de l’album, on se retrouve aussi avec une scène de poursuite. En deux cases, vous avez toute la Statue de la Liberté - basée, bien sûr, sur des documents existants. Pour l’intérieur, ça a été compliqué, il a fallu chercher de la documentation Eiffel, parce que c’est Gustave Eiffel qui a fait la structure interne."Des références à Cabu et à GotlibL’histoire se partage entre l’Ouest sauvage et le Paris des années 1880. Le tout était de trouver le bon équilibre entre les deux univers "On avait envie de raconter cette histoire à Paris, mais pas que ce soit un catalogue de situations", poursuit Jul. À Paris, les deux compères font visiter à Lucky Luke l’Opéra Garnier, l'hippodrome de Longchamp… Et le cowboy croise aussi Victor Hugo et Emma Luke à Paris © Dargaud 2018Que serait un Lucky Luke sans référence à la culture populaire? Le duo a ainsi glissé des hommages plus ou moins discrets à Hitchcock La Mort aux trousses, La Cinquième colonne, James Bond, Crocodile Dundee, Fanfan la Tulipe, Tintin, Gaston Lagaffe, Victor Hugo, Cinquante nuances de Grey et La Chèvre, le classique de Francis Veber avec Pierre Richard et Gérard méchant, Locker, ressemble quant à lui à l’acteur américain Edward G. Robinson, connu pour ses rôles de méchants dans les films noirs des années 1940 et 1950. "Il ne fallait pas qu’on ait un personnage qui ressemble à Trump", précise hommage caché celui rendu aux maîtres du 9e Art. Lorsque Lucky Luke passe devant la Sorbonne, il croise le dessinateur de Superdupont Alexis, le maître de la SF Philippe Druillet et le cofondateur de Charlie Hebdo Cabu. Le "cul de lampe", l’illustration présente sur la page de garde, est aussi un petit clin d’œil à Marcel Gotlib, mort pendant la conception de l’album, en reprenant un de ses personnages de à Alexis, Druillet Cabu. © Dargaud 2018"C’est le plaisir du clin d’œil pour donner du plaisir au lecteur", commente Achdé. "C’est une série qui se perpétue dans le temps. On garde un Lucky Luke. Même s’il y a des petites références, elles sont tellement ancrées que l’on s’en rappellera encore dans dix ans."Comme Libérée, délivrée, l’entêtant tube de La Reine des neiges de Disney que chantent des détenus dans l’album. Le dessinateur acquiesce "Ça a cassé les pieds à toute une génération et je pense qu’elle va s’en souvenir." "Ça restera comme Il en faut peu pour être heureux", ajoute Jul. “Il ne faut pas que ce ne soit qu’un exercice de style. Ça ne marche, selon moi, que si on a une histoire forte qui nous entraîne."Des références aux attentats de 2015Si les auteurs multiplient gags et références, ils mettent aussi à mal le personnage créé par Morris "Lucky Luke doit être le gendre idéal, sauveur de la veuve et de l’orphelin, même si là on essaye de l’incarner avec plus d’émotions", précise le scénariste. "Il se retrouve ainsi avec une chaussette trouée quand il se fait fouiller à l’entrée du pénitencier, il vomit dans le bateau… On n’est pas forcément habitué à le voir faire ça."Si le héros de la BD franco-belge apparaît plus humain, l’histoire fait aussi écho à l’actualité la plus sombre. L’ombre du 7-Janvier et du 13-novembre plane sur l’album. Impossible de ne pas penser aux attentats dans ce Paris où la Statue de la Liberté est victime d’un attentat à la Liberté assassiné © Dargaud 2018"Cet air du temps est vachement prégnant", confirme Jul. "En ça, je ne voulais pas que ça paraisse artificiel. Quand j’ai des idées qui me paraissent un peu plaquées, un petit peu décalése, pour parler d’aujourd’hui et de Lucky Luke, je les enlève d’un scénario. Là , ça racontait quelque chose d’existant déjà à cette époque. Ce désir de sécurité, ces constructions de prisons idéales, ce sont des problématiques qui existaient déjà . Les premiers attentats à la bombe, on les découvre aussi à ce moment-là . On est les enfants de cette longue histoire. Le terrorisme n’est pas tombé du ciel aujourd’hui. Et c’est rassurant de s’inscrire dans une longue histoire, que nos pères ont eu à faire face à ces problématiques-là ."Jul voulait parler du Bataclan dans Un cowboy à Paris. Avant d’être une salle de concert, "c’était aussi le nom d’une opérette, qui est contemporaine de notre intrigue. J’ai voulu lui rendre un hommage discret sur une colonne Morris, puis je me suis dit qu’il ne fallait pas tout mélanger", indique le scénariste, qui révèle avoir également supprimé de son scénario un autre gag plus d’un attentat à la bombe, la Statue de la Liberté a le visage caché par un foulard. Une case devait montrer une manifestation de suffragettes contre le port du voile sur les statues. Le gag, que Jul trouvait "marrant", a finalement été "retoqué par tout le monde" "c’était plus une blague Silex and the City", concède Jul. "Tu as bien fait", lui lance Achdé. Leshabitants font alors appel à Lucky Luke, l'homme qui tire plus vite que son ombre, pour rétablir l'ordre. Celui-ci, nommé shérif, a tôt fait de Publié le 14/11/2018 à 0913 En exclusivité pour le Figaroscope, Jul et Achdé, les nouveaux auteurs de Lucky Luke, se sont amusés à enluminer» les pages de notre dossier spécial Far-West à Paris» , tout en nous offrant une magnifique couverture de Une. Gare aux garçons de café parisiens ronchons, mon cher Lucky Luke eux ne servent pas les clients plus vite que leur ombre! Figaroscope Lucky comics L'ÉDITORIAL DU FIGAROSCOPE - L'Amérique s'épanouit à Paname! La preuve entre le nouveau Lucky Luke, la rétrospective Sergio Leone à la Cinémathèque, les restos yankees, la revue du Crazy Horse, le spectacle Saloon» du cirque Eloize, ou l'expo Glen Baxter, les Parisiens ne savent plus où donner du Stetson... Alors qu'en France les théâtres parisiens ont coutume de faire résonner les trois coups avant chaque représentation, aux États-Unis on aurait plutôt tendance à jouer du six coups pour se faire entendre! C'est sans doute pour cela qu'il était temps que Lucky Luke finisse par visiter notre belle Ville Lumière. Avec un 80e album sobrement baptisé Un cow-boy à Paris, l'oubli est réparé…L'Amérique s'épanouit à ParisUne chose est sûre, avec le tandem Jul et Achdé, L'homme qui tire plus vite que son ombre» créé par Morris en 1946 n'a pas fini d'en voir à Paname. Il est vrai qu'aujourd'hui, la capitale a parfois la manie de se métamorphoser en une sorte de nouveau Far West». Car oui, l'Amérique s'épanouit à Paris… qu'il s'agisse des somptueuses effeuilleuses du Crazy Horse, des cow-boys décalés de Glen Baxter exposés à la galerie Gounod ou du spectacle du cirque canadien Éloize Saloon» qui revisite la conquête de l'Ouest à un train d'enfer…On n'oubliera pas les restos yankees, leurs ribbs et autres BBQ. Bref, entre la rétrospective Sergio Leone dégainée par la Cinémathèque, la sortie du sixièmeMission Impossible Fallout, ou le nouveau blockbuster de Rowling Les Animaux fantastiquessitué dans le Paris de 1927, le monde a les yeux tournés vers la tour Eiffel et l'Arc de triomphe. Et ce n'est pas Donald Trump, présent à Paris pour la cérémonie du centenaire de l'Armistice, qui dira le contraire!