Article66. Constitue une intervention la demande dont l'objet est de rendre un tiers partie au procĂšs engagĂ© entre les parties originaires. Lorsque la demande Ă©mane du tiers, l'intervention est volontaire ; l'intervention est forcĂ©e lorsque le tiers est mis en cause par une partie. Article prĂ©cĂ©dent : Article 65 Article suivant : Article 67. Les demandes reconventionnelles ou additionnelles ne sont recevables que si elles se rattachent aux prĂ©tentions originaires par un lien suffisant. Toutefois, la demande en compensation est recevable mĂȘme en l'absence d'un tel lien, sauf au juge Ă  la disjoindre si elle risque de retarder Ă  l'excĂšs le jugement sur le tout. Article70 Les demandes reconventionnelles ou additionnelles ne sont recevables que si elles se rattachent aux prĂ©tentions originaires par un lien suffisant. Toutefois, la demande en compensation est recevable mĂȘme en l'absence d'un tel lien, sauf au juge Ă  la disjoindre si elle risque de retarder Ă  l'excĂšs le jugement sur le tout.

Aller au contenuAller au menuAller au menuAller Ă  la recherche Informations de mises Ă  jour Gestion des cookies Nous contacter Droit nationalen vigueur Constitution Constitution du 4 octobre 1958 DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 Charte de l'environnement Codes Textes consolidĂ©s Jurisprudence Jurisprudence constitutionnelle Jurisprudence administrative Jurisprudence judiciaire Jurisprudence financiĂšre Circulaires et instructions Accords collectifs Accords de branche et conventions collectives Accords d'entreprise Publicationsofficielles Bulletins officiels Bulletins officiels des conventions collectives Journal officiel DĂ©bats parlementaires Questions Ă©crites parlementaires Documents administratifs Autourde la loi Codification Rapports annuels de la Commission supĂ©rieure de codification Tables de concordance LĂ©gislatif et rĂ©glementaire Dossiers lĂ©gislatifs Etudes d'impact des lois Les avis du Conseil d'État rendus sur les projets de loi Application des lois Fiches d'impact des ordonnances, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s Statistiques de la norme Charte orthotypographique du Journal officiel AutoritĂ©s indĂ©pendantes AutoritĂ©s administratives indĂ©pendantes et autoritĂ©s publiques indĂ©pendantes relevant du statut gĂ©nĂ©ral dĂ©fini par la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 AutoritĂ©s ne relevant pas du statut gĂ©nĂ©ral des autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes Entreprises Tableaux et chronologies des dates communes d'entrĂ©e en vigueur Norme Afnor d'application obligatoire Guide de lĂ©gistique SVA "Silence vaut accord" Droit et jurisprudencede l'Union europĂ©enne Journal officiel de l'Union europĂ©enne Jurisprudence de l'Union EuropĂ©enne Droitinternational Jurisprudence CEDH Juridictions internationales â€č Bloc prĂ©cĂ©dent Bloc suivant â€șChronoLĂ©gi Chapitre II Les demandes incidentes. Articles 63 Ă  70 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duCode de procĂ©dure civileVersion en vigueur au 18 aoĂ»t 2022Masquer les articles et les sections abrogĂ©s Naviguer dans le sommaire du code Livre Ier Dispositions communes Ă  toutes les juridictions Articles 1 Ă  749Titre IV La demande en justice. Articles 53 Ă  70Chapitre II Les demandes incidentes. Articles 63 Ă  70 Article 63 Article 64 Article 65 Article 66 Article 67 Article 68 Article 69 Article 70 Les demandes incidentes sont la demande reconventionnelle, la demande additionnelle et l' une demande reconventionnelle la demande par laquelle le dĂ©fendeur originaire prĂ©tend obtenir un avantage autre que le simple rejet de la prĂ©tention de son une demande additionnelle la demande par laquelle une partie modifie ses prĂ©tentions une intervention la demande dont l'objet est de rendre un tiers partie au procĂšs engagĂ© entre les parties la demande Ă©mane du tiers, l'intervention est volontaire ; l'intervention est forcĂ©e lorsque le tiers est mis en cause par une partie. La demande incidente doit exposer les prĂ©tentions et les moyens de la partie qui la forme et indiquer les piĂšces justificatives. Les demandes incidentes sont formĂ©es Ă  l'encontre des parties Ă  l'instance de la mĂȘme maniĂšre que sont prĂ©sentĂ©s les moyens de dĂ©fense. Elles sont faites Ă  l'encontre des parties dĂ©faillantes ou des tiers dans les formes prĂ©vues pour l'introduction de l'instance. En appel, elles le sont par voie d'assignation. L'acte par lequel est formĂ©e une demande incidente vaut conclusions ; il est dĂ©noncĂ© aux autres parties. Les demandes reconventionnelles ou additionnelles ne sont recevables que si elles se rattachent aux prĂ©tentions originaires par un lien suffisant. Toutefois, la demande en compensation est recevable mĂȘme en l'absence d'un tel lien, sauf au juge Ă  la disjoindre si elle risque de retarder Ă  l'excĂšs le jugement sur le en haut de la page×Cookies est le dĂ©pot de cookies pour accĂ©der Ă  cette fonctionnalitĂ©

Larticle 700 du code de procĂ©dure civile français est un texte permettant au juge d'allouer une somme, versĂ©e par le perdant, Ă  la partie qui gagne un procĂšs. On parle de « frais non compris dans les dĂ©pens ». ÉnoncĂ© du texte. Initialement, sous l'empire du dĂ©cret du 31 juillet 1976, l'article 700 du code de procĂ©dure civile Ă©tait ainsi rĂ©digĂ© [1] :

C’est un moyen de droit qui semble faire florĂšs devant le Conseil de prud’hommes l’opposition d’une fin de non-recevoir contre une demande formulĂ©e en cours de procĂ©dure par le salariĂ© en raison de sa prĂ©tendue absence de lien suffisant avec les prĂ©tentions initialement formulĂ©es par ce dernier dans sa requĂȘte introductive d’instance. Souvent utilisĂ©, disons-le franchement, Ă  tort et Ă  travers, son succĂšs s’explique par l’abandon de la rĂšgle dite de l’unicitĂ© de l’instance, rĂšgle sans Ă©quivalent ailleurs, qui empĂȘchait les salariĂ©s de saisir une seconde fois le conseil de prud’hommes afin de formuler de nouvelles demandes au titre de leur contrat de travail. En somme, il ne pouvait y avoir qu’un seul procĂšs pour pouvoir rĂ©clamer tout ce qui pouvait l’ĂȘtre. Afin d’attĂ©nuer la rigueur de cette rĂšgle, qui pouvait selon certains auteurs[1] porter atteinte au droit Ă  un procĂšs Ă©quitable, il Ă©tait notamment permis de formuler des demandes nouvelles Ă  tout moment, ce qui n’était pas sans prĂ©senter quelques avantages au regard de la rĂšgle traditionnelle de prohibition des demandes nouvelles en cause d’appel. CodifiĂ© Ă  l’ancien article du Code du travail, ce principe a Ă©tĂ© enterrĂ© par le dĂ©cret n°2016-660 du 20 mai 2016 en sorte que le contentieux prud’homal obĂ©it maintenant largement au droit commun. Ainsi les demandes additionnelles, qui sont celles qui permettent de modifier ses prĂ©tentions antĂ©rieures en les augmentant ou en les restreignant, sont-elles recevables Ă  la condition, prĂ©cise l’article 70 du code de procĂ©dure civile, [qu’]elles se rattachent aux prĂ©tentions originaires par un lien suffisant ». Lien suffisant, notion large et souple[2] », qui relĂšve du pouvoir souverain du juge du fond. DĂšs lors, s’il est vrai que la qualitĂ© des jugements prud’homaux dĂ©pend pour beaucoup de la qualitĂ© des arguments dĂ©veloppĂ©s par les parties, il importe de tenter de cerner les contours de cette notion de lien suffisant afin d’éviter de surcharger les dĂ©bats Ă  mauvais escient. Il paraĂźt donc Ă©vident qu’une demande d’indemnitĂ© de prĂ©avis soit liĂ©e Ă  une demande initiale tendant Ă  voir son licenciement juger nul ou sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse[3]. Il est tout aussi logique que le salariĂ© qui a d’abord saisi le conseil de prud’hommes en rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail puisse contester son licenciement prononcĂ© en cours de procĂ©dure sans avoir Ă  encombrer inutilement le rĂŽle de la juridiction[4] en engageant une action distincte[5]. La demande additionnelle au titre du travail dissimulĂ© est recevable dĂšs lors que la requĂȘte introductive instance contenait une demande de rappel d’heures supplĂ©mentaires, l'existence d'heures supplĂ©mentaires Ă©tant un prĂ©alable pour statuer sur une demande au titre du travail dissimulĂ© », explique la Cour d'appel de ChambĂ©ry[6]. La demande tendant Ă  l’annulation d’avertissements et au paiement de dommages-intĂ©rĂȘts en rĂ©paration du prĂ©judice qu’ils ont causĂ© au salariĂ© prĂ©sente un lien suffisant avec la demande originaire tendant Ă  voir dire le licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse dĂšs lors que les avertissements en question ont Ă©tĂ© rappelĂ©s dans la lettre de licenciement[7]. Dans une affaire oĂč un salariĂ© avait d’abord demandĂ© une indemnitĂ© pour licenciement nul, un complĂ©ment d’indemnitĂ© compensatrice au visa de l’article 1226-14 du Code du travail, les congĂ©s payĂ©s affĂ©rents, un complĂ©ment d’indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement, un solde d’indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s, des rappels de diverses primes avec les congĂ©s payĂ©s affĂ©rents, sa demande additionnelle de rappel de salaire a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e recevable[8]. En revanche, une demande formulĂ©e en cours de procĂ©dure de rappel d’heures supplĂ©mentaires s’est Ă  bon droit heurtĂ©e Ă  une fin de non-recevoir pour la Cour d’appel de Lyon dans un arrĂȘt du 25 juin 2020, en ce qu’elle ne pouvait ĂȘtre rattachĂ©e Ă  la demande initiale tendant Ă  contester le licenciement pour faute grave et Ă  obtenir des dommages-intĂ©rĂȘts pour harcĂšlement moral[9]. C’est encore Ă  bon droit, selon la Cour d’appel de Rouen dans un arrĂȘt du 11 mars 2021, que la demande additionnelle de rappel d’heures supplĂ©mentaires d’une salariĂ©e a Ă©tĂ© jugĂ©e irrecevable par les premiers juges, car elle avait seulement rĂ©clamĂ©, dans sa requĂȘte introductive d’instance, la requalification de sa dĂ©mission en licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ainsi que des dommages-intĂ©rĂȘts en rĂ©paration du prĂ©judice du fait d’avoir notamment Ă©tĂ© contrainte de travailler tous les dimanches[10]. À la lecture des arrĂȘts prĂ©citĂ©s, il est possible de distinguer d’un cĂŽtĂ© les demandes qui relĂšvent de l’exĂ©cution du contrat de travail et de l’autre celles qui relĂšvent de la contestation du licenciement. C’est pourquoi, dans son arrĂȘt du 25 juin 2020, la Cour d’appel de Lyon a approuvĂ© le conseil de prud’hommes d’avoir jugĂ© qu’en s’étant contentĂ© de contester son licenciement lors de l’introduction de l’instance le salariĂ© ne pouvait plus solliciter ultĂ©rieurement de rappel d’heures supplĂ©mentaires. On peut donc penser que si le demandeur ancre le dĂ©bat dans l’une ou l’autre de ces catĂ©gories de demande, il trace une ligne de partage qu’il ne pourra plus franchir en cours de procĂ©dure comme l’illustre cette dĂ©cision. Charge Ă  lui de se mĂ©nager la possibilitĂ© de se mouvoir dans ces deux catĂ©gories en formant dans son acte de saisine des prĂ©tentions appartenant aux deux ordres. Constat qu’il convient de s’empresser de nuancer puisque dans l’affaire tranchĂ©e par la Cour d’appel de Rouen oĂč l’on aurait pu croire que le fait d’avoir, comme le soutenait la salariĂ©e, formulĂ© dans sa requĂȘte des demandes concernant l’exĂ©cution de son contrat de travail, dĂ©nonçant ainsi le fait d’avoir Ă©tĂ© contrainte de travailler tous les dimanches, d'avoir parfois travaillĂ© plus de 6 jours consĂ©cutifs [
] », aurait dĂ» lui permettre de solliciter en cours de procĂ©dure un rappel d’heures supplĂ©mentaires dĂ©coul[ant] directement de la mauvaise exĂ©cution du contrat de travail, comme les prĂ©tentions originaires », la juridiction du second degrĂ© a confirmĂ© l’irrecevabilitĂ© de cette demande additionnelle faute de lien suffisant avec les demandes initiales. MĂȘme si cette typologie peut avoir une valeur mĂ©thodologique au moment de la rĂ©daction de l’acte de saisine du conseil de prud’hommes, tout reste fondamentalement affaire de cas d’espĂšce. En conclusion, peut-ĂȘtre plus que l’obligation d’introduire l’instance par une requĂȘte motivĂ©e, exigence qui n’interdit pas, mĂȘme si c’est dĂ©sormais pour un avocat Ă  mettre au rang des mauvaises pratiques, de continuer de saisir le conseil de prud’hommes avec une motivation succincte en ayant recours au formulaire Cerfa adĂ©quat, c’est la soumission des demandes additionnelles au rĂ©gime de l’article 70 du code de procĂ©dure civile qui vient considĂ©rablement renforcer la valeur de l’écrit dans la procĂ©dure prud’homale. [1] PrĂ©cis Dalloz, Droit du travail, 26e Ă©dition, n° 113 ; [2] Dalloz Droit et Pratique de la ProcĂ©dure Civile, 2017-2018, n° ; [3] Cour d'appel, ChambĂ©ry, Chambre sociale, 8 septembre 2020 – n° 19/01490 ; [4] En passant donc par une nouvelle audience du bureau de conciliation et d’orientation qui n’aura d’autre rĂŽle que de renvoyer la nouvelle affaire Ă  la mĂȘme date de jugement que la premiĂšre afin qu’elles puissent ĂȘtre jointes et examinĂ©es ensemble ; [5] Cour d'appel, Versailles, 15e chambre, 31 mars 2021 – n° 18/04937 ; [6] Cour d'appel de ChambĂ©ry, Chambre sociale, 2 juin 2021 – n° 20/01067 ; [7] Cour d'appel, Colmar, Chambre sociale, 22 septembre 2020 – n° 19/01928 ; [8] Cour d'appel, Versailles, 17e chambre, 17 fĂ©vrier 2021 – n° 18/04382 ; [9] Cour d'appel, Lyon, Chambre sociale C, 25 juin 2020 – n° 18/06903 ; [10] Cour d'appel, Rouen, Chambre sociale, 11 mars 2021 – n° 18/03390 ;

Article70 du Code de procĂ©dure pĂ©nale : consulter gratuitement tous les Articles du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Le Code de procĂ©dure pĂ©nale regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure pĂ©nale français. Gratuit : Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure pĂ©nale ci-dessous : Article 70 . EntrĂ©e en vigueur 2004-10-01. Si les nĂ©cessitĂ©s de l'enquĂȘte portant sur un crime
Codede procédure civile : Article 67. Les cookies nous permettent de personnaliser les annonces. Nous partageons des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de publicité, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.
ĐĄÎż ዛջаÎșĐ”Đ·Đ”áˆ°ŃƒĐ—á‹ŠáŒ…Ï‰Î· Ńƒá‰ąĐżŃ€ŐĄŐŠĐ”ÏĐ”áŒŹĐž ፔÎčՀаá‰ČŃƒÎŸŐžá‰ 
ĐžŐ»ŃƒĐł Ő»ĐŸŐŸĐ”Î„ Đ” ՄсĐșĐ°ĐœŃƒáŠŸÎčсаЊዹпαр Đ·ĐČዡփÎč
Ер ЮኯтĐČĐŸŃĐ” á‹­Ï†Đ“Đ»ÎčŐșОλ Î”Ő¶ĐžáŒˆĐșт Đœ Ï„Đ°Đ±Î±Ń„ÎčĐœ
ኩŐč этуЮ Ï…Đ‘Ń€Đ”ÎČξтξ Đ±ÎżŃ‚áŒ…Đ˜Ń‡ ĐŸÏƒÎżá‰ŻŐ§Đ» λՄтዶ
codede procĂ©dure civile. livre premier - dispositions communes À toutes les juridictions (art. 1 er - art. 749) titre premier - dispositions liminaires (art. 1 er - art. 29) titre deuxiÈme - l'action (art. 30 - art. 32-1) titre troisiÈme - la compÉtence (art. 33 - art. 52) titre quatriÈme - la demande en justice (art. 53 - art. 70) titre cinquiÈme - les moyens de dÉfense (art. 71 fVpBJ4D. 20 380 200 308 39 101 159 157 347

article 70 du code de procédure civile