Cinqfemmes nous racontent leurs histoires d'amour aussi brÚves que passionnées. Quand l'amour est si puissant qu'il vous marque à vie. Non, l'intensité n'est pas un gage de durée. Pour

Le terme est un peu dĂ©modĂ© mais, interrogez les femmes autour de vous, elles ont toutes autant envie d’ĂȘtre courtisĂ©es que celles des siĂšcles passĂ©s. Encore une fois nous le rĂ©pĂ©terons souvent mĂ©fiez-vous des modes, l’Amour, la sexualitĂ© traversent les siĂšcles inchangĂ©s parce qu ils agissent Ă  des niveaux bien plus profonds que la raison mĂȘme. Faire sa cour, c’est se donner le temps et les moyens d’apprivoiser une femme avant de la conquĂ©rir corps et Ăąme. C’est lui prouver que vous l’avez choisi entre toutes, que vous tenez Ă  elle, avec patience, humour et imagination. C’est trĂšs romantique et attirant. Aujourd’hui on peut se prendre vite et se quitter tout aussi vite. Zapping des sens, galvaudage des sentiments, plaisirs rapides, petites jouissances. DĂ©sillusions, dĂ©primes. Il est beaucoup plus facile qu’autrefois d’emmener une femme au lit, il n’est pas sĂ»r qu’on en ait plus de plaisir. Sans prĂȘcher pour une abstinence, loin de lĂ , faire l’amour sans se connaĂźtre, sans sentiments n’a finalement pas beaucoup d’intĂ©rĂȘt. On se dĂ©couvre certes dans la nuditĂ© de l’amour physique mais on ne se rapproche que si un minimum de communication, de relation existe. Essayez, vous verrez bien ! De toute maniĂšre, on travaille trop ! Dans notre sociĂ©tĂ©, le travail, pour les hommes, c’est sĂ©rieux, trop sĂ©rieux, plus sĂ©rieux que le plaisir. Nous voudrions ĂȘtre heureux, aimĂ©s mais en n’y consacrant que les 2 ou 3 heures au mieux qui nous restent libres, APRES le travail et les obligations affĂ©rentes et mĂȘme souvent aprĂšs la tĂ©lĂ©, le cinĂ©ma, etc. Vous trouverez LA femme de votre vie, celle qui vous rendra heureux, si seulement 
vous y mettiez l’énergie, l’investissement que vous y consacrez Ă  vos autres affaires. Si vous voulez que l’amour soit lĂ  et dure, il doit passer en premier ! Il faut lui accorder une prioritĂ© absolue. Il n’y a pas d’autres recettes, c’est simple. Ca marche Ă  tous les coups ! Laissez votre dĂ©sir s’intensifier, laissez-lui le temps de rĂ©aliser qu’elle aussi vous dĂ©sire. Il ne sert Ă  rien de prendre une femme qui ne vous veut pas pleinement. Elle n’aura pas de plaisir vĂ©ritable. Retarder un plaisir, chargĂ© d’attente et de dĂ©sir jusqu’à l’instant de l’accomplissement est une loi universelle que les enfants connaissent bien, Ă  NoĂ«l par exemple.

9femmes racontent leur coup d'un soir le plus insolite. Sexe dans une smart, cierge au SacrĂ©-CƓur ou chambre uniquement tapissĂ©e de miroirs en Argentine: neuf femmes nous livrent leur session
Attention Perceval ou le Conte du Graal est un roman mĂ©diĂ©val trĂšs ancien qui n’a pas Ă©tĂ© terminĂ© par l’auteur, beaucoup d’élĂ©ments restent donc imprĂ©cis. On ne trouve dans cet ouvrage que les agissements des personnages, sans aucune descriptions ou explications, ce qui peut parfois perdre le lecteur. Perceval, jeune Gallois ignorant Ă©levĂ© par sa mĂšre rencontre par hasard des chevaliers de la cour du roi Arthur. ImpressionnĂ©, il dĂ©cide de devenir lui aussi chevalier, malgrĂ© les suppliques et les recommandations de sa mĂšre qui a dĂ©jĂ  perdu son mari et deux autres fils. La mĂšre de Perceval, qui voit qu’elle ne pourra pas convaincre son fils de rester, lui donne des conseils pour bien se conduire. Le lendemain, Perceval part de chez lui. En chemin, il rencontre une jeune femme sous une tente et essaye de suivre les conseils de sa mĂšre. Pourtant, il embrasse de force la jeune femme, mais il s’attire les foudres du mari jaloux qui jure de se venger. Perceval reprend la route, son souhait de devenir chevalier en tĂȘte. Il se dirige vers le chĂąteau du roi Arthur, pensant que ce dernier peut l’adouber. ArrivĂ© au chĂąteau du roi Arthur Ă  Carduel, Perceval rencontre le Chevalier Vermeil qui lui dĂ©livre un message que Perceval oublie aussitĂŽt. Perceval entre ensuite Ă  cheval dans le chĂąteau du roi, ce qui est d’une grande vulgaritĂ©, mais Perceval ne connaĂźt pas cette coutume. Il est accueilli malgrĂ© tout par le roi. Perceval rĂ©clame au roi l’armure du Chevalier Vermeil, afin de devenir chevalier Ă  son tour. Ce passage a Ă©tĂ© laissĂ© inachevĂ©, on ne sait pas ce qui se passe ensuite. À la sortie du chĂąteau, accompagnĂ© de la cour du roi Arthur, Perceval reçoit la prĂ©diction d’une jeune femme il sera le meilleur chevalier au monde. ScandalisĂ© par la grossiĂšretĂ© de Perceval et son ignorance, le sĂ©nĂ©chal Keu gifle la jeune femme qui a osĂ© faire cette prĂ©diction. Perceval promet de la venger. Retrouvant le Chevalier Vermeil, Perceval le tue d’un coup de javelot l’auteur ne donne pas d’explications sur cet agissement et lui prend son armure. Mais il n’est pas encore chevalier. En effet, il possĂšde l’armure, mais il lui manque encore toutes les connaissances. Poursuivant sa route, Perceval apprend le maniement des armes auprĂšs de Gornemon de Gorhaut qui l’adoube et le fait chevalier. Perceval arrive au chĂąteau de Blanchefleur, la niĂšce de Gorneman de Gordant, qui est assiĂ©gĂ© par Clamadeu des Ăźles. Il la sauve et elle devient sa dame. Perceval envoie ensuite Clamadeu comme prisonnier Ă  la cour du roi Arthur pour montrer sa rĂ©ussite de chevalier. À la sortie du chĂąteau de Blanchefleur, Perceval rencontre le roi pĂȘcheur et aperçoit un Ă©trange cortĂšge qui passe pendant qu’ils discutent. Mais il ne pose pas de questions. Le lendemain, le chĂąteau du roi pĂȘcheur est vide. Perceval reprend son chemin. Dans une forĂȘt, Perceval rencontre sa cousine, effondrĂ©e, qui lui raconte les malheurs qu’il peut lui arriver il aurait dĂ» poser des questions au roi pĂȘcheur au sujet de ce qu’il a vu car il s’agissait du cortĂšge du Graal. Perceval est victime d’une malĂ©diction. À ce moment de l’histoire, Perceval ne sait pas ce qu’est le Graal, et le lecteur non plus. L’auteur ne donne pas d’explications. Plus tard, Perceval tombe sur la jeune femme de la tente et, dĂ©fiĂ© par son mari jaloux, il le vainc et l’envoie Ă  la cour du roi Arthur. Ce dernier, impressionnĂ© par la renommĂ©e de Perceval, dĂ©cide d’aller retrouver Perceval. Le lendemain, les chevaliers du roi surprennent Perceval dans sa contemplation de trois gouttes de sang laissĂ©es par une oie blessĂ©e sur la neige. Perdu dans ses pensĂ©es, il pense que les chevaliers veulent l’attaquer. Il tue alors le premier chevalier et casse le bras du SĂ©nĂ©chal Keu. Lorsqu’il reprend ses esprits, il est invitĂ© par Gauvain Ă  un banquet du roi. Lors du banquet, Gauvain est dĂ©fiĂ© par GuingambrĂ©sil pour un duel Ă  la cour du roi d’Escavalon. En chemin, Gauvain remporte un tournoi et promet au roi de ramener la lance qui saigne On ne sait pas de quoi il s’agit, tout ce que l’auteur nous permet de savoir, c’est que la lance qui saigne est un objet magique. Il accomplit Ă©galement d’autres pĂ©ripĂ©ties avec succĂšs. À cette Ă©tape, il manque des Ă©tapes du rĂ©cit. Toutes les pages de ce roman mĂ©diĂ©val n’ont sans doute pas Ă©tĂ© retrouvĂ©es . Pendant ce temps, Perceval, qui a nĂ©gligĂ© Dieu, se confesse Ă  son oncle, un ermite, qui lui divulgue le mystĂšre du Graal c’est un calice qui est apportĂ© chaque jour au pĂšre du roi pour lui confĂ©rer l’immortalitĂ©. AprĂšs un nouveau succĂšs lors d’un tournoi, Gauvain envoie un message au roi Arthur. Mais ce messager dĂ©couvre tous les chevaliers affligĂ©s ils pensaient que Gauvain Ă©tait mort. Le roman inachevĂ© s’interrompt ici, sans parler davantage de Perceval.
3- La petite fille et les oiseaux - Tous les oiseaux aimaient la petite fille parce qu'elle Ă©tait bonne pour eux. Ainsi un soir, elle put voir la belette qui rampait dans le sillon, vers le nid de l'alouette. Elle se mit aussitĂŽt Ă  crier, Ă  taper dans ses mains, pour mettre en fuite la bĂȘte au poil jaune. La Cour de France naĂźt vĂ©ritablement au XVIe siĂšcle, par la volontĂ© du roi François Ier. La famille royale et les princes du sang dominent cette sociĂ©tĂ© qui compte Ă©galement les grands officiers de la Couronne et les dignitaires de la Maison du Roi. La noblesse de Cour ne reprĂ©sente pas l'ensemble de la noblesse française car celle-ci conserve encore des attaches rurales trĂšs fortes au XVIe siĂšcle et les nobles sont gĂ©nĂ©ralement plus prĂ©occupĂ©s par la gestion de leurs domaines que par la vie Ă  la vous intĂ©ressera aussiFrançois Ier et les rois Valois Henri II, Charles IX, Henri III n'exigent pas une prĂ©sence permanente des courtisans mais leur accordent des faveurs qui peuvent les inciter Ă  demeurer dans l'entourage royal. Par contre, la prĂ©sence permanente de femmes nobles accueillies dans la Maison de la Reine et des princesses royales depuis Anne de Bretagne, est dĂ©terminante pour encourager les hommes Ă  frĂ©quenter la Cour. VĂ©ritables vecteurs de sociabilitĂ©, elles vont contribuer Ă  transformer la Cour en foyer culturel de de la Cour de FranceJusqu'Ă  Louis XIV qui se fixe Ă  Versailles en 1682 avec la Cour, les rois de France ont tendance Ă  l'itinĂ©rance et les incessants dĂ©placements de François Ier de 1516 Ă  1546, puis le grand tour » de Charles IX et Catherine de MĂ©dicis entre 1564 et 1566, en sont l'exemple flagrant. Ces nombreuses migrations royales escortĂ©es par la Cour ont un but politique certain le roi gouverne en voyageant, il doit ĂȘtre vu par ses sujets importance des entrĂ©es solennelles dans les villes, il contribue Ă  la solidaritĂ© nationale » et Ă  la centralisation du pouvoir. La Cour ressemble Ă  une immense caravane de dix Ă  quinze mille personnes, qui transporte vaisselle, meubles et tapisseries entre les diffĂ©rentes rĂ©sidences royales d'Ile de France Le Louvre, Saint-Germain-en-Laye, Fontainebleau... et du Val de Loire Chambord, Blois, Chenonceau, Amboise....Les obligations militaires et la surveillance des frontiĂšres vont souvent entraĂźner la Cour loin d'Ile de France Henri IV 1589-1610 et Louis XIII 1610-1643 sont des rois soldats. Durant ses vingt premiĂšres annĂ©es de rĂšgne personnel, Louis XIV est un monarque itinĂ©rant qui conduit ses campagnes militaires et mĂšne plusieurs chantiers architecturaux en alternance Le Louvre, les Tuileries, Saint-Germain-en-Laye, Versailles. À partir de 1682, le roi choisit Versailles comme principale rĂ©sidence royale la Cour compte dĂ©sormais plus de dix mille personnes courtisans et nobles de passage, sans compter l'importante domesticitĂ© qui y rĂ©side Ă©galement ; elle va demeurer Ă  Versailles jusqu'Ă  la protocole de CourLa Cour itinĂ©rante de François Ier ne permet pas un cĂ©rĂ©monial compliquĂ© autour de la personne du roi. Avec son fils Henri II 1547-1559 qui se dĂ©place moins, l'observation de certains usages devient la rĂšgle le lever et les dĂźners du roi revĂȘtent une solennitĂ© quotidienne, les fĂȘtes sont rĂ©glementĂ©es, le style de la Cour se fait plus protocolaire puisque le monarque choisit d'y vivre en reprĂ©sentation ».Henri III 1574-1589 va fixer l'Ă©tiquette » Ă  la Cour, en 1578 puis 1585 la vie quotidienne du souverain est dĂ©sormais soumise Ă  un strict cĂ©rĂ©monial qui distingue le roi de son entourage, discipline les gestes et impose la retenue dans les attitudes. En pĂ©riode de graves troubles politico-religieux, Henri III comprend qu'encadrer la Cour est un moyen de contrer l'opposition nobiliaire et la constitution de partis rivaux. En confĂ©rant des charges qui stimulent la fidĂ©litĂ© au souverain, le roi attire des gentilshommes Ă  sa Cour au moment oĂč des membres de la haute noblesse dĂ©cident de la quitter pour manifester leur mĂ©contentement. Dans cette optique est créée une garde rapprochĂ©e, les Quarante-Cinq » ou Cadets de Gascogne, chargĂ©e de la sĂ©curitĂ© du roi ; l'ordre du Saint-Esprit est fondĂ© en 1578 initialement rĂ©servĂ© aux grands dignitaires du royaume, il devient l'ordre de chevalerie le plus prestigieux de la monarchie protocole de Cour instaurĂ© par Henri III est peu pratiquĂ© par ses successeurs Henri IV et Louis XIII avec ces deux monarques, la Cour n'est ni un modĂšle ni un lieu de rassemblement pour la noblesse. Au contraire, sous Louis XIII, elle reprĂ©sente un dangereux foyer d'intrigues politiques pour l'autoritĂ© du souverain, notamment lors de la rĂ©gence de Marie de MĂ©dicis. Richelieu va rĂ©ussir Ă  maĂźtriser les conjurations des nobles et Ă  restaurer la Cour en tant que foyer de culture le roi Louis XIII y devient le protecteur des Ă©crivains et des belles-lettres. La langue française doit bĂ©nĂ©ficier d'un grand rayonnement Ă©purĂ©e par les acadĂ©miciens crĂ©ation de l'AcadĂ©mie Française en 1635, elle devient langage de Cour ».Versailles ou l’apogĂ©e du systĂšme de CourÀ partir de son rĂšgne personnel, Ă  la mort de Mazarin en 1661, Louis XIV va rĂ©ussir Ă  perfectionner les Ă©lĂ©ments de Cour qui subsistent aprĂšs la Fronde, pour les transformer en un systĂšme unique en son genre. L'installation dĂ©finitive Ă  Versailles est dĂ©terminante ĂȘtre logĂ© au chĂąteau est un privilĂšge rĂ©servĂ© Ă  trois mille personnes qui doivent subir l'inconfort et la promiscuitĂ©, exceptĂ© pour les princes du sang et les grands dignitaires installĂ©s dans les confortables ailes sud et nord. Cinq pour cent seulement de la noblesse a acceptĂ© de venir vivre Ă  la Cour mais celle-ci rassemble tous les grands du royaume. Faire sa cour au roi devient une obligation nobiliaire, indispensable pour obtenir les faveurs du souverain qui se mĂ©fie des XIV encourage l'assiduitĂ© des courtisans, leur impose le respect du protocole et les plie aux exigences de sa vie publique permanente. L'Ă©tiquette est le centre de la mĂ©canique de Cour » puisqu'elle y dĂ©termine la place de chacun. La finalitĂ© politique est Ă©vidente maintenir la haute noblesse Ă  l'Ă©cart du pouvoir. De fait, aucun membre de la famille royale, aucun prince ne siĂšge au Conseil du roi. La Cour de Louis XIV est un modĂšle de soumission » et un instrument de rĂšgne qui polit l'entourage du dĂ©clin de la Cour Ă  la fin du XVIIIe siĂšcleAu XVIIIe siĂšcle, la Cour de France conserve son prestige puisque les grandes cĂ©rĂ©monies et les divertissements de Versailles, constituent la rĂ©fĂ©rence pour tous les monarques Cour reste fidĂšle au protocole qui la maintient en constante reprĂ©sentation mais les contemporains perçoivent dans l'entourage de Louis XV et Louis XVI, des signes de dĂ©gradation du modĂšle de vie publique imposĂ© par Louis le Grand. Les deux souverains sĂ©parent plus volontiers la vie de reprĂ©sentation de la vie privĂ©e ; cependant le protocole est maintenu dans toute sa rigiditĂ© et mĂȘme renforcĂ© par Louis XV en 1759, sur la question des prĂ©sĂ©ances » ou possibilitĂ© d'ĂȘtre prĂ©sentĂ© au roi et Ă  sa famille, en fonction de son degrĂ© de privilĂšges honorifiques, instruments de rĂ©compenses, rendent les courtisans intrigants et favorisent la formation de partis qui dĂ©stabilisent la conduite des affaires de l'État puis finalement le roi. L'opinion publique, surtout Ă  Paris, est sensible Ă  l'altĂ©ration du rĂŽle jouĂ© par la Cour en matiĂšre politique et culturelle. À la fin du XVIIIe siĂšcle, la Cour de France prĂ©sente des signes de rĂ©el dĂ©clin, accĂ©lĂ©rĂ© par le rĂšgne de Louis XVI Versailles perd son rĂŽle d'unique modĂšle de sociĂ©tĂ© et de foyer culturel au profit de Paris ; la monarchie française est en cours de par ce que vous venez de lire ? 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Aubout de longues, longues années, le fils d'un roi passa par le pays. Un vieillard lui raconta l'histoire de la haie d'épines. DerriÚre elle, il devait y avoir un chùteau dans lequel dormait, depuis cent ans, la merveilleuse fille d'un roi, appelée la Belle au bois dormant. Avec elle dormaient le roi, la reine et toute la cour.
Voici une liste de 10 contes nippons classiques que tout le monde connaĂźt au Japon et que vous pouvez ajouter sans hĂ©sitation Ă  votre rĂ©pertoire d’histoires japonaises traditionnelles. Si quelqu’un vous demande de raconter une histoire, que diriez-vous ? La plupart des gens ne saurait probablement pas par oĂč commencer. Faut-il raconter une histoire traditionnelle, quelque chose que tout le monde connait, ou faut-il en inventer une soi-mĂȘme ? Vous appuierez-vous sur des contes de fĂ©es et des lĂ©gendes ou les mĂ©langeriez-vous pour crĂ©er un nouveau rĂ©cit? Quelle que soit l’option choisie, il y a de grandes chances pour que votre histoire soit influencĂ©e d’une maniĂšre ou d’une autre par des rĂ©cits entendus dans votre enfance et restĂ©s dans un coin de votre mĂ©moire jusqu’à aujourd’hui. Voici 10 contes japonais incontournables allant des lĂ©gendes aux contes de fĂ©es. Les Japonais connaissent tous ces contes qui sont parfois enseignĂ©s dans des classes de langue ou de culture japonaise. Momotaro Momotaro est l’un des contes populaires le plus apprĂ©ciĂ© au Japon, ainsi que l’un des plus connu. Le nom Momotaro » est composĂ© de momo » qui signifie pĂȘche en japonais et de TarĂŽ » qui est un prĂ©nom masculin populaire au Japon. Peut-ĂȘtre avez-vous dĂ©jĂ  entendu ce conte traduit sous le nom de l’enfant nĂ© dans une pĂȘche » Si l’on suit la forme la plus populaire du conte datant de la pĂ©riode d’Edo, MomotarĂŽ est arrivĂ© sur Terre dans une pĂȘche gĂ©ante flottant sur une riviĂšre. Une vieille femme sans enfant qui lavait ses vĂȘtements la trouve et dĂ©couvre ensuite avec son mari, alors que tous deux tentaient d’ouvrir la pĂȘche pour la manger, l’enfant qui s’y trouvait. Ce dernier leur explique alors qu’il a Ă©tĂ© envoyĂ© par le ciel pour ĂȘtre leur fils. Le couple l’appelle alors MomotarĂŽ. Plusieurs annĂ©es plus tard, MomotarĂŽ quitte la demeure familiale pour combattre une bande de dĂ©mons qui se trouve sur une Ăźle Ă©loignĂ©e. Chemin faisant, MomotarĂŽ rencontre un chien, un singe et un faisan avec qui il devient ami et qui acceptent de l’aider dans sa quĂȘte. ArrivĂ©s sur l’üle, MomotarĂŽ et ses amis animaux entrent dans le fort des dĂ©mons et se battent avec la bande des dĂ©mons qui finit par se rendre. MomotarĂŽ retourne alors chez lui avec ses nouveaux amis en emportant le trĂ©sor et le chef des dĂ©mons en tant que captif. Depuis, MomotarĂŽ et sa famille vivent luxueusement et sont heureux. Urashima Taro Urashima TarĂŽ est le personnage Ă©ponyme de cette histoire qui relate l’aventure d’un pĂȘcheur qui sauve une tortue maltraitĂ©e par des enfants. L e lendemain de ce sauvetage, alors qu’il se trouve Ă  nouveau en mer, une immense tortue vient Ă  sa rencontre pour lui annoncer que la tortue qu’il avait sauvĂ©e Ă©tait la fille du Dieu de l’OcĂ©an et qu’en guise de rĂ©compense il Ă©tait invitĂ© Ă  passer quelques temps dans un palais sous l’ocĂ©an. Il s’y rend et y rencontre la magnifique princesse, avec qui il passe des jours heureux sous la mer. Mais un jour, Urashima TarĂŽ repense Ă  ses parents et poussĂ© par la nostalgie, dĂ©cide de rentrer chez lui. La princesse lui donne alors une boĂźte en lui disant de ne surtout pas l’ouvrir. Une fois retournĂ© sur terre, Urashima TarĂŽ se rend compte qu’il a en rĂ©alitĂ© passĂ© plusieurs centaines d’annĂ©es dans le palais sous-marin et non quelques jours comme il le pensait. DĂ©sespĂ©rĂ©, il oublie les recommandations de la princesse et ouvre la boĂźte. Une Ă©paisse fumĂ©e en sort alors et Urashima TarĂŽ devient un vieillard la boĂźte contenait toutes les annĂ©es qu’il avait passĂ© avec la princesse. Kaguyahime Rendu populaire ou tout du moins connu dans les pays occidentaux grĂące au film du Studio Ghibli, le conte de la Princesse Kaguya , aussi connu sous le nom du Conte du coupeur de Bambou, c’est un autre conte trĂšs populaire au Japon. Il semble qu’il s’agisse du texte narratif japonais le plus ancien, mais son auteur est inconnu. Il raconte la vie de Kaguya, enfant trouvĂ©e par un coupeur de bambou dans le tronc d’un bambou qui luisait. Elle lui dĂ©clare venir de Tsuki-no- moyako, la capitale de la lune ». D’une beautĂ© extraordinaire, Kaguya finit par s’attirer les faveurs de 5 princes qui pressent son pĂšre de la donner Ă  l’un d’eux. La jeune fille leur demande alors de lui apporter un objet lĂ©gendaire bien prĂ©cis, disant qu’elle Ă©pousera le premier qui se le procurera. Les trois premiers princes tentent de la tromper en lui offrant des faux, le quatriĂšme abandonne et le cinquiĂšme meurt en tentant de trouver l’objet dĂ©sirĂ©. L’empereur du Japon finit Ă©galement par s’en Ă©prendre mais elle refuse catĂ©goriquement toute demande de mariage. A la suite de ces pĂ©ripĂ©ties, le comportement de Kaguya se modifie et ses parents la voient pleurer pendant tout l’étĂ©. Elle rĂ©vĂšle finalement qu’elle n’est pas de ce monde et doit retourner parmi les siens sur la lune. MalgrĂ© la tentative de ses parents et de l’empereur pour la garder sur terre, des ĂȘtres cĂ©lestes viennent la chercher et l’emportent sur la lune. Kintaro L’histoire de KintarĂŽ, aussi connu sous le nom de garçon dorĂ© », est un conte trĂšs populaire et connu dans tout le Japon. Bien qu’il existe plusieurs versions de cette histoire, la plus rĂ©pandue raconte les aventures de KintarĂŽ, garçon disposant d’une force surhumaine qui grandit dans une forĂȘt et devient ami avec de nombreux animaux vivant dans la montagne. On peut comparer cette lĂ©gende avec celle d’Hercule, dans la mythologie, ou encore avec l’histoire de Tarzan, Ă©galement Ă©duquĂ© dans la nature et qui doit se battre contre diffĂ©rentes crĂ©atures. Le conte de KintarĂŽ proviendrait du dĂ©sir des parents de voir leurs jeunes garçons grandir en faisant preuve de force et de courage, tout comme le hĂ©ros. Tanabata Tanabata correspond au Japon Ă  la fĂȘte des Ă©toiles, cĂ©lĂ©brĂ©e au 7Ăšme jour du 7Ăšme mois du calendrier. Dans les faits, la cĂ©lĂ©bration a lieu le 7 juillet ou le 7 aoĂ»t, en fonction des zones oĂč elle se dĂ©roule. Cette fĂȘte repose sur une lĂ©gende chinoise bien ancrĂ©e au Japon. Elle provient du festival chinois Qixi et aurait Ă©tĂ© apportĂ©e au Japon au 8Ăšme siĂšcle. Comme tous les vieux contes, il en existe plusieurs versions mais nous retiendrons la plus connue. La lĂ©gende relate l’histoire d’amour d’Orihime Ă©toile de VĂ©ga , fille du dieu du ciel et de Hikoboshi l’étoile d’AltaĂŻr. DĂ©esse tisserande, Orihime se voit confier la tĂąche de confectionner des vĂȘtements pour son pĂšre, ce qui l’occupe Ă©normĂ©ment et ne lui permet pas de rencontrer l’ñme sƓur. Pour tenter d’arranger cela, son pĂšre lui fait rencontrer Hikoboshi. Ils tombent tout de suite amoureux et se marient peu aprĂšs. Totalement Ă©pris l’un de l’autre, ils en oublient tous deux de s’adonner Ă  leurs occupations divines et suscitent la colĂšre du dieu du ciel qui leur interdit de se voir. Pour s’assurer qu’ils ne dĂ©rogent pas Ă  cette interdiction, il dĂ©cide Ă©galement de les sĂ©parer par une riviĂšre infranchissable, la voie lactĂ©e. Devant le dĂ©sespoir et les pleurs du couple, le dieu leur permet finalement de se voir une fois par an le 7Ăšme jour du 7Ăšme mois. Dans d’autres versions, Orihime s’éprend d’un bouvier, quitte le monde cĂ©leste et a des enfants avec lui. Le dieu du ciel finit par la retrouver et crĂ©e la voie lactĂ©e pour sĂ©parer dĂ©finitivement les deux mondes et empĂȘcher le bouvier de rejoindre Orihime. Devant les pleurs du bouvier, des enfants et d’Orihime, le dieu dĂ©cide finalement de les laisser se retrouver lors de la fĂȘte Tanabata le 7Ăšme jour du 7Ăšme mois. 6. Bunbuku Chagama “Bunbuku Chagama” peut se traduire par joie dĂ©bordante comme une bouilloire ». Cette lĂ©gende relate l’histoire d’un tanuki un chien viverrin tombĂ© dans un piĂšge, qui est sauvĂ© par un homme pauvre. Pour rĂ©gler sa dette, le tanuki dĂ©cide d’utiliser ses pouvoirs de transformations pour aider l’homme. Au cours de la nuit, il se rend dans la maison de son sauveur et lui dit de le vendre en tant que bouilloire, afin de se faire de l’argent. L’homme vend donc le tanuki transformĂ© en bouilloire chagama en japonais Ă  un prĂȘtre qui le rapporte chez lui et le met sur le feu pour faire bouillir de l’eau. Incapable de supporter la chaleur, le tanuki fait pousser des jambes Ă  la bouilloire et s’enfuit sous cette forme. Il retourne ensuite chez le pauvre homme et lui propose de l’exposer dans la rue en tant que bĂȘte de foire. L’homme s’enrichit et devient trĂšs ami avec le tanuki. Kachi-kachi yama Kachi-kachi » est l’imitation du bruit de craquement produit par le feu et yama » signifie montagne » en japonais. RĂ©putĂ©e violente, cette histoire raconte comment un liĂšvre adoptĂ© par un vieux couple se venge d’un tanuki qui fait leur malheur. Au cours de l’histoire, un tanuki fauteur de trouble entre dans le champ du couple et mange la nourriture du liĂšvre. Pour le punir, le vieil homme l’attache Ă©troitement Ă  un arbre Ă  l’aide de solides cordes dans le but de le tuer et le manger plus tard. Alors que l’homme quitte l’endroit pour aller vers la ville ou pour couper du bois selon les versions, le tanuki supplie sa femme , qui est en train de faire des mochis, de le dĂ©livrer et lui promet de l’aider dans sa tĂąche. Prise de pitiĂ©, la femme le dĂ©livre et est alors tuĂ©e par le tanuki qui veut se venger. Lorsque l’homme rentre le soir affamĂ© et fatiguĂ©, le tanuki, grimĂ© sous les traits de sa femme, la lui sert sous forme de bouillon et lui dĂ©voile ensuite l’horreur de la situation une fois le repas terminĂ©. DĂ©sireux de venger la mort de sa maitresse, le liĂšvre invite alors le tanuki Ă  aller ramasser des branches dans la forĂȘt, en lui demandant de porter le fagot pendant qu’il ramasse les branches mortes. Chemin faisant, le liĂšvre met le feu au fagot portĂ© par le tanuki. En entendant le bruit du bois qui brule, le tanuki demande au liĂšvre ce qui le produit, ce Ă  quoi ce dernier rĂ©pond que cela est tout Ă  fait normal, qu’il s’agit du son produit par la montagne Ă  qui l’on a d’ailleurs donnĂ© le nom de montagne qui craque ». Les flammes finissent par atteindre le dos du tanuki qui, hurlant de douleur, se jette dans la riviĂšre la plus proche. Voyant ici un bon moyen de torturer le meurtrier de sa maitresse, le liĂšvre lui fait un cataplasme censĂ© guĂ©rir les blessures Ă  base de piment. A la fin de l’histoire, le tanuki dĂ©fie le liĂšvre pour prouver celui qui est le meilleur des deux. Chacun doit construire un bateau et traverser une riviĂšre. Le liĂšvre fabrique un bateau dans le tronc d’un arbre tombĂ© tandis que le tanuki, idiot, fabrique une embarcation en glaise qui se dĂ©lite dans l’eau du lac. Il meurt ainsi noyĂ© et la vieille femme est vengĂ©e. Shita-kiri suzume Shita-kiri suzume » signifie le moineau Ă  la langue coupĂ©e ». Il s’agit d’une lĂ©gende trĂšs populaire dans le folklore japonais qui montre les consĂ©quences de l’avarice et de la jalousie. Il existe encore une fois de nombreuses versions de ce conte. Un vieux couple s’est pris d’affection pour un moineau qu’ils ont appelĂ© Bidori et qu’ils nourrissent quotidiennement. Un jour leur voisine met de la fĂ©cule Ă  sĂ©cher dans son jardin et Bidori, qui passait par lĂ , la mange. Furieuse, la femme se saisit de l’oiseau et lui coupe la langue pour le punir. BlessĂ© et meurtri, Bidori s’enfuit alors dans la forĂȘt. Le soir, de retour des champs, le coupe s’aperçoit que Bidori ne vient pas Ă  sa rencontre comme d’habitude. Inquiets, les Ă©poux le cherchent toute la soirĂ©e et finissent par aller questionner leur voisine. Cette derniĂšre leur raconte alors l’histoire en ricanant. Les Ă©poux dĂ©cident de partir Ă  la recherche du moineau et sillonnent toute la rĂ©gion. AprĂšs de longues recherches, ils finissent par retrouver leur compagnon dans la forĂȘt. Ce dernier les invite Ă  passer un bon repas avec lui. Au moment de se quitter, Bidori leur dit vouloir leur leur faire un cadeau et leur prĂ©sente deux malles, une grande et trĂšs lourde et une autre plus petite et leur demande d’en choisir une. Le vieil homme choisit la plus lĂ©gĂšre, beaucoup plus facile Ă  transporter pour quelqu’un de son Ăąge, et retourne chez lui avec sa femme. ArrivĂ©s chez eux, ils ouvrent la malle et constatent avec surprise qu’elle regorge de richesse. Leur voisine envieuse dĂ©cide alors de rendre Ă©galement visite Ă  Bidori et lui dit ĂȘtre trĂšs heureuse de le revoir. Au moment de partir, Bidori lui propose aussi d’emporter une malle avec elle et la vieille femme cupide choisit la plus grosse et la plus lourde. Lorsqu’elle l’ouvre, des dĂ©mons fantĂŽmes et des serpents se jettent sur elle et la dĂ©vorent. Dans certaines versions, la femme du vieil homme coupe la langue de Bidori. Issun-boshi “Issun-boshi” relate les aventures d’un garçon de la taille d’un pouce. L’histoire commence avec un vieux couple sans enfant qui vit seul. MalgrĂ© son Ăąge avancĂ©, la vieille femme dĂ©sire dĂ©sespĂ©rĂ©ment un enfant et prie les dieux de lui en donner un, quelque soit sa taille. Elle finit par mettre au monde un garçon mais il est en effet trĂšs petit pas plus grand qu’un pouce. Ils appellent l’enfant Issun-bĂŽshi, issun Ă©tant une unitĂ© de mesure d’environ 3 cm, et bĂŽshi signifiant fils. MalgrĂ© son incroyable petitesse, l’enfant est trĂšs bien traitĂ© par ses parents. Un jour, il rĂ©alise qu’il ne grandira jamais et dĂ©cide alors d’entreprendre un voyage dans le but de trouver sa place dans le monde. Aimant se voir comme un samurai miniature, Issun-bƍshi reçoit de ses parents une aiguille Ă  coudre pour Ă©pĂ©e, un bol Ă  soupe pour lui servir de bateau et des baguettes en tant que rames. Au cours de ses aventures, il devient le compagnon de jeu d’une princesse et un jour, alors qu’ils sont attaquĂ©s par un ogre, Issun-bĂŽshi parvient Ă  le tuer en le piquant de l’intĂ©rieur aprĂšs avoir Ă©tĂ© avalĂ© par celui ci. En s’enfuyant, l’ogre laisse tomber un maillet magique dont se sert la princesse pour faire grandir Issun-bĂŽshi. Ils finissent par se marier. 10. Hanasaka Jiisan Un vieux couple sans enfant avait pour seul compagnon un chien qu’il chĂ©rissait plus que tout. Un jour, en creusant dans le jardin, le chien dĂ©terre une boĂźte remplie d’or. Apprenant cette nouvelle, un couple voisin, jaloux et cupide, dĂ©cide de voler le chien dans l’espoir qu’il leur dĂ©terre Ă©galement un trĂ©sor. Devant le refus de coopĂ©rer de l’animal, le couple se fĂąche et le bourre de coups de pied. Le chien leur indique alors un endroit oĂč creuser mais ils ne dĂ©terrent qu’un nid de serpents. Furieux, les voisins se saisissent de la bĂȘte et la tuent. Ils reçoivent alors la visite du vieux couple qui cherche son chien, et vient demander Ă  ses voisins s’ils l’auraient aperçu. Ces derniers leur disent toute la vĂ©ritĂ©, sans le moindre remords, et prĂ©cisent qu’ils ont enterrĂ© le chien au pied d’un sapin. Le couple se rend Ă  cet endroit afin d’y bruler de l’encens et y dĂ©poser des fleurs en mĂ©moire de leur chien adorĂ©. La nuit venue, le chien apparaĂźt en rĂȘve Ă  son maĂźtre et lui dit de couper le sapin sous lequel il est enterrĂ© et d’en faire un mortier. L’homme s’exĂ©cute. Voulant ensuite utiliser le mortier pour piler du riz, il s’aperçoit que le grain se transforme en or. Le couple jaloux veut alors emprunter le mortier mais le riz pourrit dans leurs mains. Fou de rage, ce coupe jaloux brĂ»le le mortier et en rapporte les cendres au vieux couple en disant qu’il n’a servi Ă  rien. La nuit suivante, le chien apparaĂźt Ă  nouveau en rĂȘve Ă  son maitre et lui demande de rĂ©partir les cendres sur certains cerisiers, qui sont morts. AprĂšs avoir agi ainsi que le lui conseillait en rĂȘve son chien, le vieil homme constate avec surprise qu’aprĂšs avoir versĂ© les cendres sur un vieux cerisier qui mourait dans son jardin ce dernier se couvre de fleurs comme au printemps alors qu’on est en plein hiver. La nouvelle se rĂ©pand et arrive aux oreilles du seigneur de la rĂ©gion qui, Ă©merveillĂ©, couvre de cadeaux le vieux couple. Les voisins poussĂ©s par la cupiditĂ© tentent alors de faire de mĂȘme mais les cendres rentrent dans les yeux du seigneur qui les envoie alors en prison. A leur sortie, le vieux couple vertueux leur propose de partager les richesses qu’ils ont acquises et dont ils ne savent que faire. Les voisins se repentent longuement et vivent dĂšs lors une vie charitable et pieuse. Source tsunagujapan Discussions

4 La morale de l'histoire. ‱ Comme les fables de La Fontaine, les contes de Perrault sont assortis d'une moralitĂ©, sous la forme d'un petit poĂšme expliquant quelle leçon le lecteur peut tirer du conte. La moralitĂ© du Petit Poucet, par exemple, prĂ©cise que ce n'est pas parce qu'un enfant est faible et petit qu'il ne fera pas la joie de

En rĂ©ponse Ă  Maya47592163 T'es mal barrĂ©...sauf pour l'humour Je n'ai pas besoin de faire la courde toute femmes sont dingues de moi Cfou ça ! J'aime Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. En rĂ©ponse Ă  surfeurdesargente En principeces sagouins ont une mĂšre qui fut/est Ă©galement une femmeIl ne reste plus qu'a comment est perçue la sexualitĂ© lorsqu'elle a droit de citer dans la cellule familialeIl ne reste plus qu'a dĂ©terminer les valeurs viriles l'affirmation de soi, au mĂ©pris des autres qu'ils Peuvent reconnaitreIl ne reste plus qu'a dĂ©terminer les rapports aux autres instituĂ©s, non ceux reconnus par des dĂ©clarations de droits mais ceux qu'on crĂ©e chaque jour en cherchant Ă  tirer la couverture pour soi on appellera ça prĂ©server ses intĂ©rĂȘts; et ça se fait en obligeant un autre Ă  agir Ă  son profit Il ne reste plus qu'a voir combien la sociĂ©tĂ© du marketing et de la nounou tĂ©lĂ© invite Ă  gĂ©rer la ne reste plus qu'a savoir si l'autre est un partenaire avec lequel on peut coopĂ©rer ou une garce dont on doit tirer le uen question de sĂ©xualitĂ©mais de la perception de la femme dans son ensembleya qu a voir le mot "garce employĂ© par toi"pour en savoir long!! J'aime En rĂ©ponse Ă  marine64788818 Oi ya la dansedu balai cfou!devrais te le passer pour voir!!astres!T'inquiĂšte ! le manche...je sais m'en servir ! J'aime En rĂ©ponse Ă  cfou73 T'inquiĂšte ! le manche...je sais m'en servir !Mdrrrrrrrj en doute un peu!!veut tu des cours? J'aime Voit pas le rapport!!63cool avec mon post?mdrrrrrrrr! J'aime En rĂ©ponse Ă  cfou73 Je n'ai pas besoin de faire la courde toute femmes sont dingues de moi Cfou ça ! Tu peux me rajouter Ă  ta liste alors !!!!Une de plus lol Mais il faut quand mĂȘme savoir la/les garder en... balayant devant sa cour J'aime En rĂ©ponse Ă  marine64788818 Mdrrrrrrrj en doute un peu!!veut tu des cours?Tu en doutes ?dommage, je sais ce qu'il faut en faire. J'aime En rĂ©ponse Ă  marine64788818 Aps uen question de sĂ©xualitĂ©mais de la perception de la femme dans son ensembleya qu a voir le mot "garce employĂ© par toi"pour en savoir long!!Si c'est une question de perception d'la femmej'crois que les propos de superlightxxx ne sont pas dĂ©nuĂ©s de sens J'aime En rĂ©ponse Ă  Maya47592163 Tu peux me rajouter Ă  ta liste alors !!!!Une de plus lol Mais il faut quand mĂȘme savoir la/les garder en... balayant devant sa cour arffff que la liste devient longue ! Une de plus, ce n'est pas mon ego qui grandit mais bien mon manche...Ă  balai Allez zou, ceci dit, je dois filer. J'aime En rĂ©ponse Ă  cfou73 T'inquiĂšte ! le manche...je sais m'en servir !Comme d'hab... toujours la faute de la mĂšre !!!mais pas faux quand les mĂšres fiĂšres d'avoir obtenu enfin un zizi en mettant au monde un mĂąle Ă©lĂšveront ou quand les pĂšres laisseront les mĂšres Ă©lever les garçons de façon non machiste... les rapports hommes/femmes atteindront une certaine harmonie... J'aime En rĂ©ponse Ă  marine64788818 Alors c et que vous n allez pas vers les femmesqu il faut et que vous voulez vraiment! je me trompe !?n importe laquelle pourvu qu elles vous disent ce que voue voulez entendre" OUI"suffit d ouvrir les yeux et les oreilles aussi!parfois!!astres!Ton propos n'a pas de senss'il veut dire que le dĂ©sir d'un homme recevra nĂ©cessairement une rĂ©ponse positive lorsqu'il est exprimĂ©e auprĂšs de la femme qui suscite ce dĂ©sir. J'aime En rĂ©ponse Ă  ivette_681661 Comme d'hab... toujours la faute de la mĂšre !!!mais pas faux quand les mĂšres fiĂšres d'avoir obtenu enfin un zizi en mettant au monde un mĂąle Ă©lĂšveront ou quand les pĂšres laisseront les mĂšres Ă©lever les garçons de façon non machiste... les rapports hommes/femmes atteindront une certaine harmonie...Je ne parle pas de fautej'crois pas dans le moteur religieux du changement, la j'peux dire que de nombreux enfants/adolescents/ ne parlent pas de sexualitĂ© avec leurs parents. Et les gaillars qui ont la chance d'entendre un semblant de discours sur la sexualitĂ©, l'entendent du pĂšre; et cela se comprend car la mĂšre est une femme et la sexualitĂ© est troublante. J'aime Vous ne trouvez pas votre rĂ©ponse ? En rĂ©ponse Ă  surfeurdesargente Je ne parle pas de fautej'crois pas dans le moteur religieux du changement, la j'peux dire que de nombreux enfants/adolescents/ ne parlent pas de sexualitĂ© avec leurs parents. Et les gaillars qui ont la chance d'entendre un semblant de discours sur la sexualitĂ©, l'entendent du pĂšre; et cela se comprend car la mĂšre est une femme et la sexualitĂ© est pourtantc est nous les filles qui avont mis au parfums nos freres!!la transmission se fait et se fera toujours par les femmes!avec toutes ses dĂ©rives!astres!! J'aime En rĂ©ponse Ă  marine64788818 Humm pourtantc est nous les filles qui avont mis au parfums nos freres!!la transmission se fait et se fera toujours par les femmes!avec toutes ses dĂ©rives!astres!!T'as peut ĂȘtre Ă©tĂ© ce type de soeurmais il n'y a pas toujours une soeuret les conseils des soeurs ne sont pas toujours efficace, surtout si d'autres comportements semblent plus profitable, voire le sont J'aime Le fil du rasoir est mince entre lourdeur et sĂ©duction,une allusion un peu trop appuyĂ©e,une prĂ©sence un peu trop marquĂ©e,et le courtisan passe Ă  dragueur, que ce mot est moche,le sens littĂ©ral n'est jamais loin...Mais qui est rĂ©ellement le chasseur et qui est rĂ©eellement la proie?Celui qui approche Ă  l'affut,doucement,dĂ©tĂ©ctĂ© depuis belles lurettes par le bruit des branches casssĂ©es...Et autre faux la soi-disant proie qui regarde s'approcher de loin,plus ou moins amusĂ©e,celui qui fut choisi au dĂ©part comme pseudo conquĂ©rant?Faut que j'arrĂȘte les chaines du cables moi,chasse et pĂȘche çà ne me fait pas du bien j'ai l'impression... J'aime En rĂ©ponse Ă  surfeurdesargente Je ne parle pas de fautej'crois pas dans le moteur religieux du changement, la j'peux dire que de nombreux enfants/adolescents/ ne parlent pas de sexualitĂ© avec leurs parents. Et les gaillars qui ont la chance d'entendre un semblant de discours sur la sexualitĂ©, l'entendent du pĂšre; et cela se comprend car la mĂšre est une femme et la sexualitĂ© est ne parlais Ă  aucun moment de religion mais detradition familiale, voire d'atavisme ! J'aime Rien a voir!!avec ca!!la on parle de la difficulte de ces messieursa les eviter justement ces rateaux!!notamment dans leur facon d aborder certaine femmes qu ils dĂ©sirent! J'aime En rĂ©ponse Ă  surfeurdesargente T'as peut ĂȘtre Ă©tĂ© ce type de soeurmais il n'y a pas toujours une soeuret les conseils des soeurs ne sont pas toujours efficace, surtout si d'autres comportements semblent plus profitable, voire le sontCe n etait en aucun des conseilsmais,plutot une Ă©ducation !pas de soeur! oki mais ya pas que cela comme femme!!cette Ă©ducation non donnee par mon pere! J'aime La salade serta deconstiper peut etre utile pour certain!qui on besoin de plus de temps pour emballer comment vous dites!lĂ !! tu as tout faut!eliminer d office!! J'aime En rĂ©ponse Ă  marine64788818 Rien a voir!!avec ca!!la on parle de la difficulte de ces messieursa les eviter justement ces rateaux!!notamment dans leur facon d aborder certaine femmes qu ils dĂ©sirent!Pas en ce qui me concernePour moi J'aime Parceque tout va viteje suis d'accord en plus j'ai lu un livre sur un touaregs du desert qui est venu en france et il vante justement les merites de cette periode ou on apprend a ce connaitre... pour ma part, je pense que notre societĂ© occidental y est pour beaucoup ! on a tout et tout de suite , alors pourquoi merci certains hommes sont encore "normaux" J'aime Alors lĂ !!la grosseur de mon cul!! vaut celle de ma poitrine!ton petit lezard risque de se perdre!as tu un gps? on ne sait jamais des fois!mdrrrrrrrrrr!astres fiere de son popotin et de sa poitrine!! J'aime En rĂ©ponse Ă  semina_1623786 Parceque tout va viteje suis d'accord en plus j'ai lu un livre sur un touaregs du desert qui est venu en france et il vante justement les merites de cette periode ou on apprend a ce connaitre... pour ma part, je pense que notre societĂ© occidental y est pour beaucoup ! on a tout et tout de suite , alors pourquoi merci certains hommes sont encore "normaux" Quel rapport entre"apprendre Ă  se connaĂźtre" et "faire la cour"c'est deux choses diffĂ©rentes, selon moi J'aime
En1947, il publie Contes d’Amadou Koumba, suivis des Nouveaux Contes en 1958. En 1958, il est nommĂ© ambassadeur du SĂ©nĂ©gal en Tunisie, avant de se fixer Ă  Dakar. Il abandonne la littĂ©rature dĂšs l’indĂ©pendance, se consacrant Ă  la vie politique. Conteur reconnu, poĂšte, il finit sa vie en rĂ©digeant ses MĂ©moires entre 1978 et 1982. Principaux faitsLa violence Ă  l’égard des femmes – en particulier la violence au sein du couple et la violence sexuelle – constitue un problĂšme majeur et persistent de santĂ© publique et une violation des droits fondamentaux des les estimations de l’OMS, prĂšs d’une femme sur trois dans le monde 30 % a Ă©tĂ© exposĂ©e, au cours de sa vie, Ă  de la violence physique ou sexuelle au sein de son couple ou Ă  de la violence sexuelle commise par une personne autre que son plus souvent, il s’agit de violence au sein du couple. Au niveau mondial, prĂšs du tiers 27 % des femmes ĂągĂ©es de 15 Ă  49 ans qui ont eu des relations de couple indiquent avoir subi, au cours de leur vie, une forme ou une autre de violence physique ou sexuelle de la part de leur violence peut avoir des incidences nĂ©fastes sur la santĂ© physique, mentale, sexuelle et procrĂ©ative des femmes ; dans certains contextes, elle est par ailleurs associĂ©e Ă  un risque accru de contracter le violence Ă  l’égard des femmes peut ĂȘtre prĂ©venue. Le secteur de la santĂ© a un rĂŽle important Ă  jouer Ă  cet Ă©gard, et peut offrir des soins de santĂ© intĂ©grĂ©s aux femmes soumises Ă  la violence et les orienter vers les autres services d’appui dont elles pourraient avoir Nations Unies dĂ©finissent la violence Ă  l’égard des femmes de la façon suivante tous les actes de violence dirigĂ©s contre le sexe fĂ©minin, et causant ou pouvant causer aux femmes un prĂ©judice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de libertĂ©, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privĂ©e » 1.La violence au sein du couple se rĂ©fĂšre quant Ă  elle Ă  tout comportement qui, dans le cadre d’une relation intime partenaire ou ex-partenaire cause un prĂ©judice d’ordre physique, sexuel ou psychologique, ce qui inclut l’agression physique, les relations sexuelles sous contrainte, la violence psychologique et tout autre acte de violence sexuelle se rĂ©fĂšre Ă  tout acte sexuel, tentative d’acte sexuel ou tout autre acte exercĂ© par autrui contre la sexualitĂ© d’une personne en faisant usage de la force, quelle que soit sa relation avec la victime, dans n’importe quel contexte. Cette dĂ©finition englobe le viol, dĂ©fini comme une pĂ©nĂ©tration par la force physique ou tout autre moyen de coercition de la vulve ou de l’anus, au moyen du pĂ©nis, d’autres parties du corps ou d’un objet, les tentatives de viol, les contacts sexuels non consentis et d’autres moyens de coercition sans contact mondial sur la violence et la santĂ© Ampleur du problĂšmeLes enquĂȘtes auprĂšs de la population fondĂ©es sur les dĂ©clarations des survivantes fournissent les estimations les plus prĂ©cises sur l’ampleur de la violence au sein du couple et de la violence sexuelle. En 2018, une analyse des donnĂ©es sur l’incidence de ce phĂ©nomĂšne dans 161 pays et zones entre 2000 et 2018, menĂ©e par l’OMS pour le compte du groupe de travail interinstitutions des Nations Unies sur la violence Ă  l’égard des femmes, a rĂ©vĂ©lĂ© que prĂšs d’une femme sur trois dans le monde 30 % avait subi des violences physiques ou sexuelles au sein de son couple ou des violences sexuelles infligĂ©es par une personne autre qu’un partenaire, ou avait connu les deux 2.Estimations mondiales et rĂ©gionales de la violence Ă  l’encontre des femmes Plus d’un quart des femmes ĂągĂ©es de 15 Ă  49 ans qui ont eu des relations de couple ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire au moins une fois dans leur vie Ă  partir de l’ñge de 15 ans. Les estimations relatives Ă  l’incidence de la violence tout au long de la vie au sein du couple vont de 20 % dans le Pacifique occidental, de 22 % dans les pays Ă  revenu Ă©levĂ© et en Europe et de 25 % dans la RĂ©gion OMS des AmĂ©riques Ă  33 % dans la RĂ©gion africaine de l’OMS, 31 % dans la RĂ©gion OMS de la MĂ©diterranĂ©e orientale et 33 % dans la RĂ©gion OMS de l’Asie du le monde, pas moins de 38 % de l’ensemble des meurtres de femmes sont perpĂ©trĂ©s par leur partenaire. Outre la violence au sein du couple, 6 % des femmes dans le monde indiquent avoir Ă©tĂ© agressĂ©es sexuellement par une personne autre que leur partenaire, bien que les donnĂ©es concernant ces cas soient plus limitĂ©es. Les actes de violence au sein du couple et les actes de violence sexuelle sont le plus souvent des actes commis par des hommes Ă  l’encontre de pĂ©riodes de confinement liĂ©es Ă  la pandĂ©mie de COVID-19 et leurs incidences sociales et Ă©conomiques ont eu pour consĂ©quence d’exposer davantage les femmes Ă  des partenaires violents et Ă  des facteurs de risque connus, tout en limitant leur accĂšs aux services. Les situations de crise humanitaire et de dĂ©placement peuvent exacerber la violence existante, notamment la violence au sein du couple ou la violence infligĂ©e par une personne autre que le partenaire, et entraĂźner de nouvelles formes de violence Ă  l’égard des et violence Ă  l’égard des femmesFacteurs associĂ©s Ă  la violence au sein du couple et Ă  la violence sexuelle Ă  l’égard des femmesLa violence au sein du couple et la violence sexuelle rĂ©sultent de facteurs opĂ©rant aux niveaux individuel, familial et communautaire, et au niveau de la sociĂ©tĂ© au sens large ; ces facteurs interagissent les uns avec les autres, contribuant ainsi Ă  augmenter les risques ou Ă  les rĂ©duire facteurs de protection. Certains facteurs sont associĂ©s Ă  l’auteur des violences, d’autres Ă  la victime des violences et d’autres encore, Ă  l’un comme Ă  l’ les facteurs associĂ©s Ă  la fois Ă  la violence au sein du couple et Ă  la violence sexuelle, on retrouve notamment les Ă©lĂ©ments suivants Faible niveau d’instruction pour les auteurs comme pour les victimes ;Exposition Ă  la maltraitance pendant l’enfance auteurs et victimes ;Exposition Ă  la violence familiale auteurs et victimes ;Troubles de la personnalitĂ© antisociale auteurs ;Usage nocif de l’alcool auteurs et victimes ;Comportements masculins prĂ©judiciables – avoir des partenaires multiples ou des attitudes qui cautionnent la violence, notamment auteurs ;Normes collectives qui privilĂ©gient l’homme ou lui assignent un statut supĂ©rieur Ă  celui de la femme ;Faible accĂšs des femmes Ă  un emploi rĂ©munĂ©rĂ© ;Grandes disparitĂ©s entre les sexes lois discriminatoires, etc..Parmi les facteurs spĂ©cifiquement associĂ©s Ă  la violence au sein du couple, on retrouve notamment les Ă©lĂ©ments suivants Exposition Ă  la violence par le passĂ© ;MĂ©sentente et insatisfaction conjugales ;ProblĂšmes de communication au sein du couple ;Comportements dominateurs des hommes envers leur les facteurs spĂ©cifiquement associĂ©s Ă  la perpĂ©tration d’actes de violence sexuelle, on retrouve notamment les Ă©lĂ©ments suivants Croyances relatives Ă  l’honneur familial et Ă  la puretĂ© sexuelle ;IdĂ©e selon laquelle le sexe serait un dĂ» pour les hommes ;Faiblesse des sanctions prĂ©vues par la loi en cas de violence inĂ©galitĂ©s entre les sexes et les normes qui font que la violence Ă  l’égard des femmes est jugĂ©e acceptable font partie des causes profondes de la violence exercĂ©e Ă  leur sur la santĂ©La violence au sein du couple qu’elle soit d’ordre physique, sexuelle ou psychologique et la violence sexuelle sont source, Ă  court et Ă  long terme, de graves problĂšmes de santĂ© physique, mentale, sexuelle et procrĂ©ative chez les femmes. Ces phĂ©nomĂšnes ont Ă©galement une incidence sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre de leurs enfants et des coĂ»ts sociaux et Ă©conomiques Ă©levĂ©s pour les femmes, leur famille et la sociĂ©tĂ© dans son formes de violence peuvent avoir une issue mortelle – homicide ou suicide, par exemple ;Ces formes de violence peuvent causer des traumatismes – 42 % des femmes qui subissent des violences au sein de leur couple signalent des blessures consĂ©cutives Ă  l’acte 3 ;Ces formes de violence peuvent entraĂźner des grossesses non dĂ©sirĂ©es, des avortements provoquĂ©s, des problĂšmes gynĂ©cologiques et des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. L’étude rĂ©alisĂ©e en 2013 par l’OMS au sujet des effets nĂ©fastes sur la santĂ© associĂ©s Ă  la violence Ă  l’égard des femmes a montrĂ© que les femmes ayant subi des violences physiques ou des abus sexuels Ă©taient 1,5 fois plus exposĂ©es au risque d’infection sexuellement transmissible, et dans certaines rĂ©gions, au VIH, que les femmes n’ayant pas subi de violences de la part de leur partenaire. Elles sont par ailleurs deux fois plus exposĂ©es au risque de subir un avortement 3.La violence au sein du couple pendant la grossesse est en outre associĂ©e Ă  un risque accru de fausse couche, de naissance d’un enfant mort-nĂ©, d’accouchement prĂ©maturĂ© et d’insuffisance pondĂ©rale de l’enfant Ă  la naissance. Cette mĂȘme Ă©tude a montrĂ© que les femmes qui subissaient des violences de la part de leur partenaire Ă©taient exposĂ©es Ă  un risque de faire une fausse couche de 16 % supĂ©rieur Ă  celui encouru par les femmes qui n’en subissaient pas, et que leur risque d’accoucher prĂ©maturĂ©ment Ă©tait plus Ă©levĂ© de 41 % 3.Ces formes de violence peuvent entraĂźner des dĂ©pressions, des Ă©tats de stress post-traumatique et d’autres troubles anxieux, ainsi que des troubles du sommeil, des troubles de l’alimentation et des tentatives de suicide. L’analyse conduite en 2013 a Ă©tabli que la probabilitĂ© de connaĂźtre des problĂšmes de dĂ©pression ou d’alcoolisme Ă©tait presque deux fois plus Ă©levĂ©e chez les femmes ayant subi des violences au sein de leur effets sur la santĂ© peuvent aussi se caractĂ©riser par des cĂ©phalĂ©es, des douleurs douleurs de dos, douleurs abdominales et douleurs pelviennes chroniques, des troubles gastro-intestinaux, une mobilitĂ© rĂ©duite et un mauvais Ă©tat de santĂ© violence sexuelle, en particulier pendant l’enfance, peut entraĂźner une augmentation du tabagisme et de la consommation de substances psychoactives ainsi que des comportements sexuels Ă  risque. On l’associe en outre Ă  une tendance Ă  recourir Ă  la violence chez les hommes et Ă  ĂȘtre victime de violences chez les femmes.Impact sur les enfants Les enfants qui grandissent dans des familles oĂč sĂ©vit la violence peuvent souffrir de toute une sĂ©rie de troubles comportementaux et Ă©motionnels susceptibles de les amener ultĂ©rieurement Ă  commettre des actes violents ou Ă  en ĂȘtre violence au sein du couple a Ă©galement Ă©tĂ© associĂ©e Ă  des taux plus Ă©levĂ©s de morbiditĂ© et de mortalitĂ© chez le nourrisson et l’enfant maladies diarrhĂ©iques ou malnutrition et taux de vaccination plus faibles, par exemple.CoĂ»ts sociaux et Ă©conomiquesLes coĂ»ts sociaux et Ă©conomiques de la violence au sein du couple et de la violence sexuelle sont considĂ©rables et ont des rĂ©percussions sur l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. Pour les femmes concernĂ©es, ces formes de violences peuvent entraĂźner l’isolement, une incapacitĂ© de travailler, des pertes de revenu, un dĂ©faut de participation aux activitĂ©s ordinaires et une capacitĂ© limitĂ©e Ă  prendre soin d’elles-mĂȘmes et de leurs et riposteIl existe de plus en plus de donnĂ©es probantes sur les mĂ©thodes concluantes pour prĂ©venir la violence Ă  l’égard des femmes, qui s’appuient sur des Ă©valuations bien conçues. En 2019, l’OMS et ONU-Femmes, avec l’appui de 12 autres organismes bilatĂ©raux et des Nations Unies, ont publiĂ© RESPECT women – un cadre pour prĂ©venir la violence Ă  l’égard des femmes destinĂ© aux responsables de l’élaboration des lettre du mot RESPECT » reprĂ©sente en anglais l’une des sept stratĂ©gies, Ă  savoir le renforcement des compĂ©tences relationnelles ; l’autonomisation des femmes ; la fourniture de services ; la rĂ©duction de la pauvretĂ© ; la crĂ©ation d’environnements favorables Ă  l’école, sur le lieu de travail ou dans les espaces publics ; la prĂ©vention de la maltraitance Ă  l’égard des enfants et des adolescents ; et la transformation des attitudes, des croyances et des stratĂ©gie prĂ©voit diffĂ©rentes interventions associĂ©es Ă  des degrĂ©s d’efficacitĂ© variables, dans des contextes oĂč les ressources sont faibles ou au contraire, Ă©levĂ©es. On compte parmi les exemples d’interventions prometteuses le soutien psychosocial et les interventions psychologiques destinĂ©s aux survivantes de violences conjugales ; des programmes d’autonomisation Ă©conomique et sociale ; les transferts de fonds ; le travail aux cĂŽtĂ©s des couples pour amĂ©liorer la communication et les compĂ©tences relationnelles ; des interventions de mobilisation communautaire pour faire Ă©voluer les normes de genre inĂ©gales ; des programmes visant Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles, Ă  rĂ©duire ou Ă©liminer les sanctions sĂ©vĂšres contre les Ă©lĂšves et Ă  instaurer des programmes scolaires qui remettent en question les stĂ©rĂ©otypes de genre au profit de relations fondĂ©es sur l’égalitĂ© et le consentement ; et l’organisation de sĂ©ances d’apprentissage actif en groupes constituĂ©s de femmes et d’hommes afin d’engager une rĂ©flexion critique sur les rapports de force inĂ©gaux entre les rapport RESPECT met par ailleurs l’accent sur le fait que les interventions rĂ©ussies sont celles qui font de la sĂ©curitĂ© des femmes une prioritĂ© et qui s’appuient sur une remise en question des rapports de force inĂ©gaux entre les sexes, ainsi que les interventions participatives, les interventions qui s’attaquent Ă  des facteurs de risque multiples au moyen d’une programmation combinĂ©e et les interventions qui dĂ©butent Ă  un Ăąge instaurer un changement durable, il importe de promulguer des textes lĂ©gislatifs et de les faire appliquer et d’élaborer et de mettre en Ɠuvre des politiques visant Ă  promouvoir l’égalitĂ© des sexes, d’allouer des ressources aux activitĂ©s de prĂ©vention et d’intervention, et d’investir dans les organisations de dĂ©fense des droits des des femmes – un cadre pour prĂ©venir la violence Ă  l’égard des femmesRĂŽle du secteur de la santĂ©Tandis qu’une approche multisectorielle s’impose pour prĂ©venir et combattre la violence Ă  l’égard des femmes, le secteur de la santĂ© a un rĂŽle important Ă  jouer, notamment pour Faire prendre conscience du caractĂšre inacceptable de la violence Ă  l’égard des femmes et lui confĂ©rer le statut de problĂšme de santĂ© des services complets, de qualitĂ© et axĂ©s sur les survivantes, sensibiliser les prestataires de soins de santĂ© et les former de sorte qu’ils puissent rĂ©pondre aux besoins des survivantes avec empathie et sans porter de jugements la rĂ©surgence de la violence en dĂ©tectant au plus tĂŽt les femmes et les enfants qui la subissent et en leur proposant une prise en charge, un aiguillage et un soutien adĂ©quats ;Promouvoir l’égalitĂ© des sexes auprĂšs des jeunes dans le cadre de la transmission de compĂ©tences pratiques et de programmes approfondis d’éducation des donnĂ©es factuelles sur les mĂ©thodes concluantes et sur l’ampleur du problĂšme en menant des enquĂȘtes auprĂšs de la population ou en incorporant la violence Ă  l’égard des femmes dans les enquĂȘtes dĂ©mographiques et de santĂ© conduites auprĂšs de la population, ainsi que dans les systĂšmes de veille et d’information de l’OMSÀ l’AssemblĂ©e mondiale de la SantĂ© qui s’est tenue en mai 2016, les États Membres ont approuvĂ© un plan d’action mondial visant Ă  renforcer le rĂŽle du systĂšme de santĂ© dans la lutte contre la violence interpersonnelle, en particulier Ă  l’égard des femmes et des filles et Ă  l’égard des d’action mondial visant Ă  renforcer le rĂŽle du systĂšme de santĂ© dans une riposte nationale multisectorielle Ă  la violence interpersonnelle, en particulier Ă  l’égard des femmes et des filles et Ă  l’égard des enfantsEn collaboration avec ses partenaires, l’OMS Consolide les bases factuelles sur l’ampleur et la nature de la violence Ă  l’égard des femmes dans diffĂ©rents milieux et aide les pays Ă  recueillir des informations sur la violence et ses consĂ©quences et Ă  les mesurer, notamment Ă  amĂ©liorer les mĂ©thodes de mesure de la violence Ă  l’égard des femmes dans le cadre du suivi des objectifs de dĂ©veloppement durable. Cela est essentiel pour comprendre l’ampleur et la nature du problĂšme et engager des actions aux niveaux national et la recherche et la capacitĂ© d’évaluer les interventions visant Ă  prĂ©venir et combattre la violence Ă  l’égard des des recherches afin de tester et de recenser les interventions du secteur de la santĂ© permettant de lutter efficacement contre la violence Ă  l’égard des des lignes directrices et des outils de mise en Ɠuvre pour renforcer la riposte du secteur de la santĂ© face Ă  la violence au sein du couple et la violence sexuelle et fait la synthĂšse des donnĂ©es sur les mĂ©thodes probantes visant Ă  prĂ©venir cette avec des partenaires au sein du systĂšme des Nations Unies et avec d’autres organisations internationales pour rĂ©duire et Ă©liminer la violence au niveau mondial par le biais d’initiatives telles que l’Initiative de recherche sur les violences sexuelles, Together for Girls, le programme conjoint d’ONU-Femmes et de l’OMS visant Ă  renforcer les mĂ©thodes de mesure de la violence Ă  l’égard des femmes ainsi que la collecte de donnĂ©es sur ce phĂ©nomĂšne et l’utilisation de ces donnĂ©es, le Programme conjoint des Nations Unies sur les services essentiels pour les femmes victimes de violence et la stratĂ©gie politique du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral relative Ă  la lutte contre la violence Ă  l’égard des femmes et la les pays et ses partenaires Ă  mettre en Ɠuvre le plan d’action mondial contre la violence et Ă  suivre les progrĂšs rĂ©alisĂ©s, y compris en recensant les enseignements et ONU-Femmes, aux cĂŽtĂ©s d’autres partenaires, co-dirigent la Coalition d’action relative Ă  la violence basĂ©e sur le genre, un partenariat novateur entre les autoritĂ©s publiques, la sociĂ©tĂ© civile, les dirigeants de mouvements de jeunes, le secteur privĂ© et des organismes philanthropiques qui a pour objectif d’élaborer un programme audacieux d’actions porteuses et de mobiliser des fonds pour Ă©radiquer la violence Ă  l’égard des femmes. Les actions et investissements ambitieux de cette coalition seront prĂ©sentĂ©s Ă  l’occasion du Forum GĂ©nĂ©ration ÉgalitĂ© qui se tiendra au Mexique 29-31 mars et en France juin, ainsi que celles des cinq autres coalitions d’action de GĂ©nĂ©ration ÉgalitĂ©.1 Nations Unies. DĂ©claration sur l’élimination de la violence Ă  l’égard des femmes. New York, ONU, 1993.2 Violence against women Prevalence Estimates, 2018. Global, regional and national prevalence estimates for intimate partner violence against women and global and regional prevalence estimates for non-partner sexual violence against women. OMS, GenĂšve, 2021 en anglais.3 Organisation mondiale de la SantĂ©, London School of Hygiene and Tropical Medicine et South African Medical Research Council. Global and regional estimates of violence against women prevalence and health impacts of intimate partner violence and non-partner sexual violence. OMS, GenĂšve, 2013 en anglais. 5EO1C4. 455 43 248 479 324 209 416 392 308

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