Lechemin des Dames. Que cette hécatombe de mâles français et allemands dans son plus célèbre théâtre des opérations, se perpétua au
Eurasie > Europe > France > Hauts-de-France > Picardie > Aisne > Chemin des Dames Chemin des Dames Près de Braye-en-Laonnois Information Pays France Localisation 49° 26′ 35″ N 3° 42′ 37″ E modifier Le Chemin des Dames se situe dans le département de l'Aisne. Comprendre[modifier] Le Chemin des Dames doit son nom aux élégantes filles de Louis XV qui le parcouraient autrefois. Elles ne pouvaient imaginer qu'en 1917, il serait le lieu d'une incroyable et inutile boucherie due à l'échec de l'offensive du général Nivelle. Cette petite route suit la crête calcaire qui sépare la vallée de l'Aisne de celle de l'Ailette entre Chavignon et Craonne, elle est jalonnée de monuments et de stèles qui perpétuent la mémoire des régiments de poilus qui ont été fauchés par les mitrailleuses allemandes en avril-mai 1917. Aller[modifier] En voiture[modifier] de Soissons prendre la RN2 en direction de Laon, tourner à droite à 3 km avant Chavignon. de Laon prendre la RN2 en direction de Soissons, tourner à gauche à 3 km après Chavignon. de Reims prendre la RN44 en direction de Laon, un kimomètre après Berry-au-Bac tourner à gauche pour Pontavert puis Craonne Circuler[modifier] Le revêtement de la route est très bon et la visibilité relativement bonne. Attention en garant son véhicule sur le bas côté, préférer les stationnements aménagés. Rouler lentement à proximité des groupes de visiteurs. Voir[modifier] Nombreux points de vue aménagés et panneaux d'information permettant de resituer la bataille dans le paysage. Les photos exposées montrent l'incroyable bouleversement du terrain après les bombardements Sculpture de Haïm Kern. "Ils n'ont pas choisi leur sépulture". Cette œuvre rend hommage aux combattants dont les corps restent enfouis dans la terre du plateau de Californie. Sculpture en bronze de 1,6 t et de 4 m de haut volée le 12 août 2014. Faire[modifier] À proximité 9 sculptures géantes en hommage aux Tirailleurs sénégalais, 1 La Constellation de la douleur de Christian Lapie. Se loger[modifier] Aux environs[modifier] Liste complète des autres articles de la région Aisne
Mémorialdu Chemin des Dames - Cerny-en-Laonnois Le Mémorial du Chemin des Dames est une petite chapelle inaugurée le 22 avril 1951. Face à elle se trouve la Lanterne des Morts, dont le feu symbolise, dans la nuit, les champs de bataille de la Grande Guerre, avec à ses pieds, un monument dédié à la 38ème Division d'Infanterie qui a combattu au Chemin des Dames en
Chemin des Dames Près de Braye-en-Laonnois Information Pays France Localisation 49° 26′ 35″ N 3° 42′ 37″ E modifier Le Chemin des Dames se situe dans le département de l'Aisne. Comprendre[modifier] Le Chemin des Dames doit son nom aux élégantes filles de Louis XV qui le parcouraient autrefois. Elles ne pouvaient imaginer qu'en 1917, il serait le lieu d'une incroyable et inutile boucherie due à l'échec de l'offensive du général Nivelle. Cette petite route suit la crête calcaire qui sépare la vallée de l'Aisne de celle de l'Ailette entre Chavignon et Craonne, elle est jalonnée de monuments et de stèles qui perpétuent la mémoire des régiments de poilus qui ont été fauchés par les mitrailleuses allemandes en avril-mai 1917. Aller[modifier] En voiture[modifier] de Soissons prendre la RN2 en direction de Laon, tourner à droite à 3 km avant Chavignon. de Laon prendre la RN2 en direction de Soissons, tourner à gauche à 3 km après Chavignon. de Reims prendre la RN44 en direction de Laon, un kimomètre après Berry-au-Bac tourner à gauche pour Pontavert puis Craonne Circuler[modifier] Le revêtement de la route est très bon et la visibilité relativement bonne. Attention en garant son véhicule sur le bas côté, préférer les stationnements aménagés. Rouler lentement à proximité des groupes de visiteurs. Voir[modifier] Nombreux points de vue aménagés et panneaux d'information permettant de resituer la bataille dans le paysage. Les photos exposées montrent l'incroyable bouleversement du terrain après les bombardements Sculpture de Haïm Kern. "Ils n'ont pas choisi leur sépulture". Cette œuvre rend hommage aux combattants dont les corps restent enfouis dans la terre du plateau de Californie. Sculpture en bronze de 1,6 t et de 4 m de haut volée le 12 août 2014. Faire[modifier] À proximité 9 sculptures géantes en hommage aux Tirailleurs sénégalais, 1 La Constellation de la douleur de Christian Lapie. Se loger[modifier] Aux environs[modifier] Liste complète des autres articles de la région Aisne
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 1730 . Culminant à une altitude de 190 mètres au dessus du niveau de la mer, le Chemin des Dames ici est un plateau calcaire orienté d’Est en Ouest, et situé entre les vallées de l'Aisne Sud et de l'Ailette Nord. Ce promontoire escarpé permet une observation Nord-Est, entre Reims et Laon, mais aussi, vers le Sud, en direction de Soissons. Les Allemands occupent la position depuis leur offensive de août-septembre 1914. Là haut, sur la montagne, ils ont eu soin de transformer ce gigantesque observatoire naturel en une forteresse imprenable, aménageant, à l’abri de l’artillerie, les carrières de craie souterraines, à l’endroit même où se trouve actuellement le musée, la Caverne du dragon. Mais aussi, en creusant des souterrains d’accès qui leur permettent de relier les positions arrières aux premières lignes, le tout étant truffé de redoutes et de meurtrières garnies de nids de mitrailleuses crachant le feu. Depuis l’automne 14, et, plus précisément la fin 1915, l’endroit n’a guère fait l'objet, de grosses offensives. Les Allemands tiennent la ligne de crête et, face à eux, les Français sont établis sur les pentes qui forment un dénivelé de 100 mètres. En avril 1917, décision est prise, côté Alliés, d'effectuer une percée de grande ampleur. L’offensive du 16 avril 1917 débute à 6 heures du matin. Elle doit, en principe, être la dernière de la guerre, après toutes les hécatombes enregistrées les années antérieures 1914 morts ; Artois - Champagne en 1915 et Verdun autres. En décembre 16, le général Nivelle succède à Joffre, alors que ce dernier promettait une victoire rapide et certaine pour le début de l’année 1917. La percée du front allemand doit avoir lieu entre Soissons et Reims, là , où Napoléon a déjà combattu, cent ans plus tôt, les Prussiens, en 1814,… sur la crête du Chemin des Dames. Les grandes lignes de l'offensive sont alors dessinées. Les dés sont jetés, l’attaque se fera de manière coordonnée avec les Anglais. Ces derniers porteront leurs efforts sur un front compris entre Vimy et Soissons, alors que les Français attaqueront sur une ligne comprise entre Soissons et Reims. Cette tactique permettra de porter leur riposte contre l’ennemi dans deux directions distinctes, "à angle droit", alors que peu de temps auparavant les Britanniques, les Canadiens, les Australiens, les Néo-zélandais et les Terre-neuviens auront déjà fait diversion en portant leurs coups aux Allemands à hauteur de Saint-Quentin et Arras, à l’Ouest, et au Sud et à l’aplomb de Vimy… Pour prévenir une telle offensive, dont l'ampleur ne permet pas de garder le secret absolu quand on sait le nombre de soldats faits prisonniers, les Allemands se replient du 15 au 19 mars 1917 sur la ligne Hindenburg. Leur front est ainsi réduit de septante kilomètres. La manoeuvre permet par ce simple fait d'aligner moins de divisions face aux Alliés. L'angle droit que forme la ligne de front en cet endroit est balayé. La ligne d’attaque, côté franco-anglais, s'étend désormais dans la direction Nord-Ouest à Sud-Est, de Vimy à Reims, en passant par le Chemin des Dames. Les Alliés mettront une semaine pour mesurer l'ampleur de ce retrait tactique et stratégique opéré par les Germains. Les plans initiaux de l'offensive sont désormais caducs. Le GQG de Nivelle adapte ses projets à la nouvelle topographie du champ de bataille. L'effort anglais portera sur Vimy et celui des Français se concentrera sur le Chemin des Dames… Le sort de la bataille se jouerait-il en cet instant de l’Histoire ? Cinq mille canons, - un, tous les 13 mètres -, des chars. Mais encore… Une fois sortis des tranchées, les combattants devront progresser en quatre bonds, à raison de 100 mètres toutes les 3 minutes, et ce, malgré la trentaine de kilos d’équipement emportés sur le dos, et, par delà une zone labourée par huit jours de bombardements intensifs. Le 16 avril, malgré des préparatifs soignés, c’est pourtant l’échec, excepté dans le secteur de Vailly. Les assauts ne parviennent pas à dépasser la première ligne allemande, alors que des positions teutonnes sont pratiquement intactes. L’effet de surprise n’a pas joué ! Les conditions météorologiques défavorables ont gêné les observations indispensables aux réglages des artilleurs. Au matin du 16 avril, elles sont calamiteuses, alors que pluie glacée et bourrasques de neige s’abattent sur des combattants venus parfois d’Afrique noire, et victimes d’engelures ou tout simplement paralysés par le froid. Les premières heures de l’offensive sont particulièrement meurtrières. Certaines unités perdent le tiers, voire, la moitié de leurs effectifs. A l’échec militaire s’ajoutera un désastre sanitaire, alors que les colonnes de blessés et d’éclopés s’enliseront parfois dans la boue et ainsi n’atteindront jamais les postes de secours. Face au désastre certains blessées seront transportés au fin fond de la France, afin d’éviter que Paris n’ait à devoir prendre conscience de cette catastrophe humaine qui s’est déroulée aux portes de la capitale… Le 15 mai, Philippe Pétain sera appelé à remplacer Nivelle. La déception est grande et à la mesure de ce qu’avaient été les espérances. Avant le printemps 1917 le front avait connu des désertions et des refus d’obéissance, même à Verdun. Après le Chemin des Dames, les "actes d’indiscipline", comme les rapportent les officiers, se multiplient dans des unités qui doivent repartir pour les tranchées. A Villers-sur-Fère, à Missy aux Bois, et dans d’autres villages où les troupes ont été envoyées au repos, les soldats, par compagnies entières, refusent de remonter au front… On fait bientôt état de mutineries, alors que le plus souvent, les "mutins" refusent, non pas de se battre, mais la perspective de boucheries inutiles. Quarante divisions, soit près de hommes sont concernées. Le haut commandement cherche à enrayer le mouvement, l’épidémie. Les conseils de guerre prononcent condamnations, dont 600 à mort, la plupart sont commuées en peines de travaux forcés à effectuer dans les colonies… C’est le moment choisi pour qu’enfin le commandement lâche du lest face aux grévistes en arme. Ainsi sont décrétés l’augmentation du nombre des permissions ; l’amélioration de la vie quotidienne des soldats… Fin juin, l’ordre est rétabli, alors que la réputation de Pétain se forge, à cet instant là , dans le cœur de ses hommes. Tout espoir de grande offensive est suspendu. Philippe Pétain, contre les aspirations de Georges Clemenceau, mène des opérations limitées, dans l’attente de blindés et de l’arrivée des Américains. Les combats se poursuivent toutefois sur le Chemin des Dames jusqu’à l’automne, alors que la "bataille des observatoires", une succession d’attaques et de contre-attaques, qui ne se font pas sans pertes, se déroule, pour s’assurer le contrôle des points hauts du plateau, comme le monument d’Hurtebise ou l’Epine de Chevregny. C’est au cours de ces opérations que, le 25 juin, sera prise par les Français la désormais célèbre Caverne du Dragon. Le point culminant de la bataille interviendra lors de l’attaque lancée le 24 octobre dans le secteur de Laffaux-Chavignon, mais également à l’occasion de la reprise du fort de La Malmaison, au moment même où les Allemands décident de définitivement abandonner le plateau du Chemin des Dames. Ainsi, ils se replient sur les hauteurs dominant l’Ailette d’où ils lanceront, au printemps 1918, une fulgurante offensive, en direction du Sud, à près de soixante kilomètres de Paris, via Braine, Fère-en-Tardenois, Château-Thierry. Là , où ils seront stoppés, entre autre, grâce à l’héroïsme et à la ténacité des Américains… Carte ici La chanson de Craonne ici et ici Monument aux morts ; soldats ayant combattu dans les unités motorisées chars ici . Published by lpzpictures - dans Histoire
Chemindes Dames (n.prop.). 1. route du département de l'Aisne, qui fut l'enjeu de combats meurtriers en 1917 et en 1918.
C’est un joli nom que celui de Chemin des Dames. Un nom où flotte un parfum de camélia blanc, une ombrelle en été, la fine poussière d’un attelage, des villages paisibles, une route ensoleillée sous la fraîcheur des arbres… Oui, un joli nom pour une tragédie. Un chemin dans l’enfer de la Grande Guerre La bataille victorieuse de Craonne de Napoléon 1er, le 7 mars 1814, va laisser place 100 ans plus tard à un conflit d’une ampleur et d’une férocité inédites. Dès 1914, ce plateau si précieux va devenir l’enjeu de combats acharnés. Inhumains. Difficile en effet d’imaginer aujourd’hui quand on regarde cette campagne si verdoyante, si paisible, qu’un jour les arbres sont devenus des piquets chemins ombragés des trouées de boue, de morts, de désolation. Les paysages, des amas de ruines, de tranchées ensevelies, de barbelés… Une crête sans horizon sinon celui de l’enfer. La grande guerre s’est jouée là . Dans cette intimité éperdue des combattants que l’Histoire désigne comme vainqueurs et vaincus. Et pourtant, aujourd’hui, la petite route qui serpente doucement est une belle idée de balade. Un voyage au cœur de l’Aisne, au cœur de coteaux et de vallons magnifiques. Au cœur également des destins éclatés d’écrivains, poètes philosophes engagés eux aussi sur le front. Citons notamment Jean Giono, Louis Aragon, Guillaume Appolinaire, blessé au Bois des Buttes le 17 mars 1916. Mais pourquoi le nom de Chemin des Dames ? Nous sommes alors sous le règne de Louis XV. Deux de ses filles il en aura 8, Adelaïde et Victoire peinte ici par Nattier sont invitées par Françoise de Narbonne-Lara, dame d’honneur à la cour, à venir au château de la Bôve, dans la commune de Bouconville-Vauclair. Pour faciliter leur voyage, elle demande aux Ponts et Chaussées d’élargir et améliorer le chemin qui relie l’Ange-Gardien à Corbeny. Les travaux commencent à l’été 1784. Ils permettent aux princesses royales que l’étiquette appelle Dames » de se rendre au château à l’automne de la même année. La petite route ainsi tracée en gardera le nom. Une route de mémoire et de lieux à la fois émouvants et magnifiques Le centenaire de l’armistice de la Grande Guerre a mis en lumière les grands sites mémoriels dont le Chemin des Dames. Mais, contrairement à Verdun ou à Vimy, les champs de bataille ont été remis en culture; les villages pour la plupart rebâtis; les forêts reboisées; les tranchées rebouchées. La désolation a laissé peu à peu place à une succession de coteaux, de crêtes, de vignes, de superbes panoramas balayant les vallées de l’Ailette et de l’Aisne. Et des champs de coquelicots à perte de vue… Rares fleurs avec les bleuets à pousser sur des terres retournées par les bombes. Raison pour laquelle l’un deviendra la fleur du souvenirs des poilus. La seconde, arborée le 11 novembre pour le Poppy Day », dans les pays du Commonwealth. Cette magnifique petite route, la D 18 CD, serpente sur plus de 25 km entre Corbeny et le lieu-dit Vauxrains, à hauteur d’Aizy-Jouy. Le Chemin des Dames se faufile ainsi le long des crêtes au rythme de lieux émouvants, insolites et charmants. En voici notamment quelques-uns qui méritent un détour. NORD DECOUVERTE VOUS SUGGERE ÉGALEMENT SUR LE CHEMIN DES DAMES Dans l’antre de la caverne du Dragon Descendez à plus de 14 mètres sous terre et entrez dans un univers absolument étonnant. Les dédales et les salles de cette ancienne carrière souterraine ont servi de caserne pendant tout le conflit. Ce mémorial compte parmi les plus importants de la Guerre 14-18. Il offre un cadre de visite et de découverte vraiment passionnant. La Caverne du Dragon, Musée du Chemin des Dames, RD 18 CD, 02160 Oulches-la-Vallée-Foulon. Accès payant. Tél. 07 85 57 51 65 PLus d’infos sur le site du mémorial La Constellation de la Douleur, une œuvre saisissante Neuf silhouettes se dressent, immenses, immobiles aux abords de la Caverne du Dragon. Neuf œuvres d’art, inaugurées en 2007 et signées du sculpteur contemporain Christian Lapie. Une constellation en mémoire aux milliers de combattants africains du bataillon des Tirailleurs Sénégalais tombés sur le Chemin des Dames. Chacune d’elles, réalisée en bois brut de chêne calciné mesure plus de 6 m de haut. Accès libre – D 18 CD – La Caverne du Dragon – Accessible handicap Le village troglodyte de Paissy, à l’ombre des creutes Parmi les villages pittoresques et fleuris où musarder tranquillement, arrêtez-vous à Paissy. Paissy et ses creutes creusées dans la falaise dont l’une d’elles servit même d’école et de chapelle. Une pensée aussi pour le philosophe Alain qui résida souvent ici en villégiature. Sans oublier la curieuse fontaine pétrifiante à l’ombre de laquelle pique-niquer… Découvrez-en davantage sur Paissy Les ruines de l’abbaye de Vauclair, entre jardin et voie verte Découvrez le magnifique site de l’ancienne abbaye de Vauclair. Cette abbaye cistercienne fondée au XIIe siècle par Saint Bernard va entrer, elle aussi dans la tourmente de la Grande Guerre. Sauvée d’une disparition totale, le visiteur découvre aujourd’hui des vestiges grandioses agrémentés d’un jardin de plantes médicinales et du joli petit étang aux moines. Un lieu de promenade exceptionnel, en accès libre, à faire aussi avec votre toutou. C’est également le point de départ ou d’arrivée rêvé pour parcourir la Voie Verte de l’Ailette 17 km, une belle piste cyclable qui relie Monampteuil à Vauclair. Belle mais pentue avec des dénivelés qui devraient ravir les amateurs d’effort. Vous allez devoir dépasser les 100 m d’altitude à certains endroits. Courage ! Localisation D 886, 02860 Bouconville-Vauclair. Tout autour aussi les nombreux sentiers de promenade de la forêt Domaniale de Vauclair. Envie de vous détendre sur une plage ? Direction la base de loisirs d’Axo Plage de Monampteuil, au lieu dit le moulinet 02000. Vous êtes davantage voile et bateau ? Vous avez rendez-vous à la base nautique de Cap-Aisne au lac de l’Ailette. Sous le regard de l’empereur, le monument Napoléon Inaugurée en 1974, la statue de Napoléon juchée au sommet d’un tertre rappelle un autre épisode historique du Chemin des Dames, une autre bataille de Craonne, napoléonienne, celle-là . Le 7 mars 1814, les troupes de l’empereur 40 000 hommes env. se lancent à l’assaut des forces russes et prussiennes 50 000 hommes env. commandées par le Maréchal Blücher. Cette victoire française s’inscrit dans l’ultime phase de la campagne de France commencée en décembre 1813. Campagne où Napoléon tente en vain de repousser les forces coalisées Russie, Prusse, Royaume-Uni, Autriche, Suède… qui envahissent la France. Il devra pourtant abdiquer, un mois plus tard, le 6 avril 1814 et part en exil à l’Île d’Elbe. Le monument occupe l’emplacement de l’ancien Moulin Vauclerc, qui servit de poste d’observatoire à l’empereur. Accès libre, RD 18, 02160 Bouconville-Vauclair
Épisode7/28 : Empreinte sur le chemin des Dames. Jeudi 9 novembre 2017. Écouter (59 min) CHEMIN DES DAMES 2017. Des dizaines de petits sentiers humides mènent à la ligne de front. Il furent empruntés, à 6 heures, dans la brume et la peur, par les 100.000 premiers attaquants du 16 avril 1917. - Jean - Marie Porcher / DR.
Chemin des Dames La RD 18 CD, au niveau de la ferme d'Hurtebise Autres dénominations Chemin des Dames Caractéristiques Longueur 25,9 km Direction ouest/est Extrémité ouest N 2 D 14 D 23 à Aizy-Jouy Intersections D 15 à Pargny-Filain D 152 à Filain D 883 à Braye-en-Laonnois D 967 à Cerny-en-Laonnois D 102 à Paissy D 18 à Bouconville-Vauclair D 18 à Craonne D 19 à Craonne D 889 à Corbeny D 182 à Corbeny D 62 à Corbeny D 889 à Corbeny Extrémité est D 1044 D 18 à Corbeny Réseau Route départementale Territoire traversé 1 région Hauts-de-France 1 département Aisne Villes principales Aizy-Jouy, Chavignon, Pargny-Filain, Filain, Monampteuil, Ostel, Chevregny, Braye-en-Laonnois, Colligis-Crandelain, Pancy-Courtecon, Cerny-en-Laonnois, Vendresse-Beaulne, Paissy, Chermizy-Ailles, Oulches-la-Vallée-Foulon, Bouconville-Vauclair, Craonne et Corbeny Le Chemin des Dames ou RD 18 CD CD mis pour Chemin des Dames » est une route départementale française dans le département de l'Aisne entre Laon, Soissons et Reims, en France. Le Chemin des Dames est entré dans la mémoire collective pour avoir été le théâtre de plusieurs batailles meurtrières de la Première Guerre mondiale. Toponymie L'origine du nom Chemin des Dames réside dans la demande de Mme de Narbonne d'améliorer la route menant à son château de la Bove en prévision des visites de Mesdames », les filles de Louis XV, entre le carrefour de l'Ange Gardien » et Corbeny ce fut la route pour les Dames »[1]. Un article de G. Lenôtre pseudonyme de Thédore Gosselin d'avril 1917 popularise cette origine en l'enjôlivant[2] Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire, filles de Louis XV, allaient souvent dans la belle saison, passer quelques jours chez Mme de Narbonne, l’une de leurs dames d’honneur, au château de La Bove. [...] On établit vers 1770, pour la commodité des princesses, une bonne chaussée, [et] on appelle cette nouvelle route le "chemin des Dames". » La presse militaire allemande reprend cette version depuis lors recopiée partout. Elle est en partie légendaire seules Mmes Adélaïde et Victoire se sont rendues à La Bove, une seule fois de facon certaine, en 1784. L'amélioration du chemin en 1783 a seulement consisté en son empierrement en cailloutis, et non en la construction d'une bonne chaussée »[3]. Description La route relie d’ouest en est les 25,9 km séparant Aizy-Jouy de Corbeny, entre les rivières l'Ailette au nord et l'Aisne au sud. Il commence au niveau de l'échangeur entre la route nationale 2 et la D18 CD. Le calvaire de l'Ange gardien, qui n'a pu être déplacé lors de la construction de l'échangeur, en marquait autrefois l'entrée ouest. Empruntant la route départementale 18, le Chemin des Dames rejoint vers l'est la route nationale 44 à Corbeny. Long d'une petite trentaine de kilomètres, il passe par la ligne de crête située entre la vallée de l'Ailette et la vallée de l'Aisne. Par extension, le Chemin des Dames désigne le plateau compris entre ces deux vallées. Le Chemin des Dames, avant 1914, partie ouest Le Chemin des Dames, avant 1914, partie est Carte du Chemin des Dames, en novembre 1917. La RD 18 CD traverse dix-huit villages dont sept ont été totalement ou partiellement détruits et classés en zone rouge en 1923. Sur ces sept villages, deux ont été reconstruits sur un autre emplacement du territoire de leur commune Cerny-en-Laonnois et Craonne, et cinq ont fusionné avec une commune voisine. Parmi les cinq villages qui ont fusionné, trois avaient été totalement détruits Ailles dont il ne reste qu’un champ a été réuni à Chermizy. Courtecon dont seule une chapelle a été reconstruite sur l’emplacement de l'ancienne église a été réuni à Pancy et le hameau de la Vallée-Foulon de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon dont il ne reste qu’un crucifix a été réuni avec le village de Oulches, alors que le village Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon qui entourait l’abbaye de Vauclair dont il ne reste plus que les ruines a été réuni à la commune de Bouconville. Deux villages avaient été partiellement détruits Beaulne-et-Chivy dont il subsiste quelques maisons a été réuni à Vendresse et Crandelain-et-Malval dont il ne reste que quelques maisons à Colligis. Quelques fermes qui furent l'enjeu de batailles célèbres de la Première Guerre ont été reconstruites, telle que la ferme d'Hurtebise ; d’autres, la ferme Saint-Martin, la Malmaison, la Royère ou Malval, ne le furent pas. Parcours Aizy-Jouy du Val de l'Aisne 0,0 km La RD 18 CD commence au rond-point d’un échangeur où passent trois autres routes la RN2, la RD14 et la RD23. La RD 23 Sud amène aux monuments commémoriaux du moulin de Laffaux Crapouillots 1933, général Eugène Brillié, 4e Cuirassiers, 9e Cuirassiers[4],… ainsi qu’à l’ancien village disparu d’Allemant reconstruit dans la vallée mitoyenne. La RD 23 Nord amène au bélier hydraulique, au pont Noir, au fort et au cimetière militaire allemand, ainsi qu’aux écluses des ponts d'Elle et d'Oger à Chavignon. La RD 14 Est amène à la chapelle souterraine[N 1] de Rouge-Maison à Vailly-sur-Aisne. La RD 14 Ouest amène à Vaudesson. Chavignon du Val de l'Aisne 0,3 km En 1924, un calvaire de l'Ange gardien marquant l'entrée Ouest de la RD 18 CD, n'a pu être déplacé en 2005 lors de la construction de l'échangeur, et se situe depuis entre la RN 2 et la RD 23. 1,7 km rive gauche, un monument en granite du régiment d'infanterie coloniale du Maroc le plus décoré de l’armée française avec ses trois fourragères légion d'honneur, médaille militaire et croix de guerre. Inscription du général Maistre Le général commandant de la VIe armée cite à l'ordre de l'armée le régiment d'infanterie coloniale du Maroc ordre général no 529 du 13 novembre 1917 régiment d'élite sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Debailleul a le 23 octobre 1917, par une manœuvre audacieuse difficile et remarquablement exécutée, encerclé et enlevé de haute lutte les carrières de la Bohéry, s'est emparé ensuite des lignes de tranchées du Chemin des Dames que la garde prussienne avait l'ordre de défendre, puis progressant encore sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses sur une profondeur de plus de 2 km2 malgré des pertes sensibles, a atteint avec un entrain admirable tous les objectifs, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, capturant 950 prisonniers dont 14 officiers, 10 canons dont 8 de gros calibre, et un nombreux matériel de guerre »[5] sculpteur Rombaux Roland, 1934. 2,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 2,3 km rive gauche, une stèle commémorative de la 38e DI division d'infanterie marque l’intersection d’une route. Est écrit 23 octobre 1917, la 38e division comprenant le 4e régiment de zouaves, le RICM régiment d’infanterie coloniale du Maroc, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, le 8e régiment de tirailleurs tunisiens, le 32e régiment d’artillerie de campagne, part à l’attaque. D’un seul élan, le 4e Zouaves s’empare du fort de la Malmaison et de tous ses objectifs, faisant les 23-24-25 octobre 600 prisonniers, capturant 17 canons et de nombreuses mitrailleuses, obtenant sa 6e citation à l’ordre de l’Armée ». La route à gauche, mène au fort de Malmaison sur les plans du général Séré de Rivières[7] avec son cimetière allemand enterrés après la bataille de la Malmaison 1917. La route à droite redescend à la Creute du Caïd, à l’église d’Aizy 1933 et à l’Aisne[8],[9]. 3,2km La ferme du Panthéon Pargny-Filain du Val de l'Aisne 3,7 km la RD 15 conduit au monument allemand à l’arrière de l’église et au lac de Monampteuil où coule l’Ailette et le canal de l'Oise à l'Aisne. Filain du Val de l'Aisne 4,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 4,3 km La RD 152 conduit à gauche aux plaques commémoratives au mur Ouest de la chapelle Sainte-Berthe 1927, située à côté de la ferme Saint-Martin disparue une plaque en mémoire du 283e régiment d'infanterie, une plaque du 19e bataillon de chasseurs à pied, une plaque du 288e régiment d'infanterie du Gers[10]. La route conduit également au lac de Monampteuil. 5,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; rive droite, le panorama à la ferme de la Royère reconstruite sur la RD 18 CD, l’ancienne ferme a disparu ; elle était dans une prairie entre dans le bois de la Royère et la ferme actuelle. 5,8 km rive droite, une stèle commémorative du 99e régiment d'infanterie alpine marque la limite entre Filain Ouest et Ostel Est. Inscription 99 RIA 20 mai 1917 8 juin 1940 ». Monampteuil du Val de l'Aisne 6,0 km rive gauche, une borne kilométrique indique la frontière sur 600 mètres entre Monampteuil rive gauche et Ostel rive droite. Ostel du Val de l'Aisne 6,4 km rive droite, une stèle commémorative avec une cocarde tricolore en dessous a pour inscription A la mémoire de Jean Roblin mort pour la France à l'âge de 19 ans et de ses camarades du 146e d'Infanterie tombés avec lui le 18 mai 1917 »[11]. 6,8 km rive droite, une stèle commémorative avec une cocarde tricolore au-dessus a pour inscription Jean Dauly, 350e Régiment d'Infanterie, tué le 6 mai 1917 dans le petit bois en face à l'âge de 20 ans. Regretté de sa mère, de toute sa famille et de ses camarades. Priez pour lui ». 7,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; rive droite, une croix sculpté sur une colonne commémorative. Inscription Marcel Duquenoy, de Calais, âgé de 20 ans, aspirant au 350e d'infanterie. En souvenir de notre fils disparu le 6 mai 1917, dans le bois en face ». Chevregny des Vallons d'Anizy 7,1 km rive gauche, une borne kilométrique indique la frontière sur 600 mètres entre Chevregny rive gauche, et Ostel rive droite. L’entrée Nord du tunnel souterrain du canal de l'Oise à l'Aisne se trouve dans le bois Jazé à Chevregny ainsi que le mont Bossu. Braye-en-Laonnois du Chemin des Dames 7,6 km croisement avec le CVO chemin vicinal ordinaire no 3 de Chavonne à Chevregny à droite, le CVO mène à Bray avec ses sculptures du XVIIIe siècle ainsi que celles des allemands, français et américains de la Première Guerre mondiale de l’abri souterrain de Froidmont[8] ont été classées aux monuments historiques 1998[12], son Obélisque du 27e et 67e bataillon de chasseurs alpins, ainsi que l’entrée Sud du tunnel et à Ostel avec son tilleul de Sully de 1636, son monument des aviateurs, et son menhir druidique. à gauche, le CVO mène à l’entrée Nord du tunnel à Chevrigny. 8,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’entrée d’une route menant à un forage du tunnel relié à une antenne radio. 9,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 9,5 km la RD 883 permet de rejoindre à gauche, Colligis-Crandelain Vestige des creutes de l’ancienne ferme de Malval disparu situé rive gauche du virage à droite du lacet de la RD 883[13]. Église Saint-Nicolas[14] du village disparu de Crandelain-et-Malval. Église Saint-Martin, classée monument historique 1920. Traces rupestres de différentes époques dont allemandes de l’abri souterrain de Colligis, monument historique 2000. à droite, Braye. 9,6 km rive droite, tombe d’un poilu de la 11e DI. Est écrit L’an 1917, le 5e jour de mai, le Christ qui aime les Francs ouvre son royaume à 180 chasseurs à pied du 2e Bataillon, assaillant bravement Malval après 33 mois d’une cruelle guerre, pour arracher leur pays à l’injuste ennemi. Parmi eux, le sous-lieutenant Henri de Bonand-Montaret, licencié en histoire et engagé volontaire à 19 ans, tomba ici pour l’amour de la France, de Montaret, de ses hommes. Français, ne craignez rien mais priez Dieu pour le bataillon. Lettre d’Henri du 16 avril 1917[15]. » 9,7 km la ferme de Malval, reconstruite sur la RD 18 CD en 1918, après la destruction de l’ancienne ferme. Colligis-Crandelain du Laonnois 10,0 km rive gauche, une borne kilométrique limite la frontière entre Colligis-Crandelain rive gauche, et Braye rive droite. Pancy-Courtecon du Chemin des Dames 11,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 11,4 km intersection avec à droite, le chemin rural de Moussy-Verneuil à Courtecon amenant au bois des Vaumerons de Vendresse-Beaulne. à gauche, le chemin vicinal ordinaire no 5 du Chemin des dames à Pancy amène à Pancy-Courtecon avec sa chapelle du village disparu de Courtecon[16], son église Saint-Jean-Baptiste[8] classée au titre des monuments historiques en 1921[17] et son monument commémoratif franco-allemand[18]. 12,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Cerny-en-Laonnois du Laonnois 13,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; Rive droite, cimetière militaire allemand de 1914-1918 Deutscher Soldatenfriedhof. 13,1 km rive gauche, Chapelle Mémorial du Chemin des Dames 1951, sa lanterne des morts 1969 et une stèle de la 38e division d’infanterie où est inscrit Monument à la 38e division d’infanterie groupant les RICM 4e zouaves, 4e mixte zouaves tirailleurs, 8e tirailleurs tunisiens, 32e RAC, Cies du Génie 19/2 – 19/52 a combattu en septembre 1914 au Chemin des Dames, à Craonne et Heurtebise, en avril 1917 à Cerny, La Bovette et Heurtebise, en octobre 1917 à Chavignon, Carières Bohery, et reprise du fort de La Malmaison le 23 octobre ». Dans la chapelle, une plaque commémore la mémoire des Sénégalais 1983, et une plaque commémorative rend hommage au 18e régiment d'infanterie au Mémorial de Cerny, ville natale de Remi de Reims. Chapelle Mémorial du Chemin des Dames 1951. 13,1 km rive droite, Nécropole française et russe cimetière militaire 1919 avec la Colonne des Britanniques du 1er Bataillon Loyal North Lancashire. Inscription In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ». 13,2 km la RD 967 anciennement RN 367 permet de rejoindre à droite, indiqués par un panneau Pays de Laon par monts et merveilles », deux cimetières militaires anglais de 14-18, le British Cemetery et le Churyard à Vendresse-Beaulne ainsi que la chapelle du village disparu de Beaulne-et-Chivy. à gauche, le mémorial de Cerny et le Lac de l'Ailette. 13,6 km intersection avec une voie rurale à droite, le chemin rural de Vendresse-Beaulne à Cerny-en-Laonnois amène à la RD 967. à gauche, le chemin rural de Chamouille à Cerny-en-Laonnois amène au cimetière civil seul lieu ayant survécu à la destruction de l’ancien Cerny-en-Laonnois. 14,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 15,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Vendresse-Beaulne du Chemin des Dames 15,2 km rive gauche, une stèle commémorative marque la limite territoriale entre Cerny-en-Laonnois au Nord et Vendresse-Beaulne au Sud. Inscription A la mémoire de notre fils bien-aimé, le sous-lieutenant Louis Astoul, du 70e Sénégalais, tombé glorieusement dans ces parages à l'âge de 24 ans au cours de l'assaut du 16 avril 1917 et de ses camarades »[11]. Paissy du Chemin des Dames 16,0 km à gauche, la borne kilométrique du Poteau d’Ailles marque l’intersection avec la RD 102 qui amène à gauche, aux pelouses du village disparu d’Ailles à Chermizy-Ailles. à droite, au vestige de l’ancien moulin à vent la ferme de la Tour[19], à la creute-chapelle de Teilhard de Chardin 1916 et l’église Saint-Rémi 1930 de Paissy[20]. Chermizy-Ailles du Chemin des Dames 17,0 km une borne kilométrique marque la limite territoriale entre Chermizy-Ailles au nord et Paissy au sud. Oulches-la-Vallée-Foulon du Chemin des Dames 17,8 km à droite, les neuf statues de la Constellation de la Douleur du Mémorial aux tirailleurs sénégalais de Christian Lapie, et la stèle de la 164e DI, à l’inscription Aux morts de la 164e Division, Chemin des Dames, Vauclerc, Casemates, Mai ; Hurtebise, Dragon, juin ; Craonne, Californie, juillet ». 17,9 km musée du Chemin des Dames, caverne du Dragon » Drachenhöhle à la ferme de la Creute[21]. 18,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Stèle du 4e régiment de zouaves. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Bouconville-Vauclair du Chemin des Dames 18,3 km intersection avec la RD 886 qui amène à droite, au crucifix du hameau disparu de La Vallée-Foulon à Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon village disparu, racolé à Oulches-la-Vallée-Foulon. à gauche, en face du monument en bronze en mémoire des soldats Marie-Louise » et des Bleuets », où est écrit 1814 – 1914 A la vaillance de la jeunesse française Marie-Louise 1814 - Bleus 1914 unis dans une même gloire » Maxime Real del Sarte, 30 octobre 1927, se trouvent une plaque commémorative du 4e de Zouaves A la gloire du 4e Régiment de Zouaves vainqueur des combats de 1914 et 1917 contre la garde impériale allemande à la ferme d’Hurtebise. et une plaque commémorative du 4e division cuirassée Ici le 20 mai 1940, les Cies auto 249 et 349/22 de la 4e division cuirassée attaquées de toutes parts par des éléments blindés allemands défendirent vaillamment leur convoi dans un combat inégal. Hommage à nos morts. accolées sur l’enceinte de l’ancienne mairie d’Hurtebise[23]. Chacun des deux piliers du portail est coiffé d’un boulet de canon de la Bataille de Craonne 1814. La RD 886 continue au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair à l’ancien village de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon disparu, rattaché à Bouconville-Vauclair ainsi qu’au réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. Le monument des Marie-Louise et des Bleuets. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La ferme et ancienne mairie d’Hurtebise. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. 19,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’intersection avec la RD 18. Sur la gauche, la D 18 CD prend le nom de la Journette » et amène au plateau de Californie. Sur la droite, la RD 18 descend au monument des Basques[24] de la 36e division d’infanterie dont le 18e régiment d'infanterie de Pau, et au cimetière de Craonnelle, ainsi qu’à Maizy où trois soldats du 18e RI furent fusillés pour l’exemple 1917. 19,2 km rive droite, une fortification recouverte de gazon laisse passer une cheminée. 20,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 20,2 km sur la rive gauche, le chemin des Frères-Anciaux dans la forêt domaniale de Vauclair conduit à Bouconville-Vauclair. 20,4 km sur la rive gauche, un chemin conduit au monument Napoléon, statue de Napoléon Ier debout mains derrière le dos. Sur le socle est inscrit Commémoration de la bataille de Craonne 7 mars 1814, Ce monument a été érigé par le comité de tourisme et l’union des st. de l’Aisne et inauguré le 30 juin 1974, par m. Michel Poniatowski ministre d’État ministre de l’Intérieur » sculpteur Georges Thurotte, 1974[25]. Craonne du Chemin des Dames 21,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 21,1 km sur la rive gauche, un chemin de la Laie des Casemates dans la forêt Domaniale de Vauclair, sur la rive gauche, le Plateau des Casemates entre l’isthme de Hurtubise et le plateau de Californie. 21,6 km sur la rive gauche, le monument Ils n'ont pas choisi leur sépulture du sculpteur Haïm Kern, 1998 devant l’entrée du chemin de la Laie de Californie dans la forêt domaniale de Vauclair ; Sur la rive droite, le belvédère du plateau de la Californie offre un panorama de la vallée de l’Aisne. Un monument du 18e régiment d'infanterie 1927 sur un blockhaus au bord oriental du plateau. Il est écrit À la gloire du 18e RI de Pau Béarn - Pays basque - Gascogne, régiment d'élite chargé d'enlever le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable, l'a pris d'assaut dans un élan superbe. Citation à l'armée - 4-5 mai 1917 ». Panorama vu du plateau de Californie. Plateau Californie et des casemates. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. 22,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 22,4 km sur la rive droite, les tableaux de l’arboretum de Craonne marquent l’entré d’un chemin qui descend à Craonne ; sur la rive gauche, une micro balade mène à l’Hêtre de la paix 1998 de l’arboretum, aux vestiges de l’église Saint-Martin[26] et du cimetière du Vieux Craonne, village disparu sous les bombardements de 14-18 et placé en zone rouge. 23,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’intersection avec sur la droite, un monument À nos morts » Enfants de Craonne » 1914-1918[27] à l’entrée de la RD 18 qui descend à l’église Art déco Saint-Martin à Craonne. Sur la gauche, la D 18 CD se dirige vers le monument des chars d’assaut à Berry-au-Bac. 23,1 km sur la rive droite, une stèle est écrit A la mémoire de Joseph Adolphe Hirsch, lieutenant au 2e Génie, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre, tombé à Craonne le 5 mai 1917. 23,5 km intersection avec la RD 19 ou se trouvait rives gauche et droite le hameau de Chevreux disparu à gauche, la route mène à la ferme du Temple et à la stèle de Guillaume Apollinaire à Pontavert. à droite, un monument au 8e et au 208e régiment d'infanterie, marque la route qui mène au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair et le Réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. Est écrit sur le monument Aux officiers, sous-officiers et soldats des 8e et 208e ayant combattu en avril 1917 à Craonne-Chevreux. 1914-1918. Dinant – Guise – Marne – Aisne – Champagne – Verdun – Somme – Flandres – Ourcq – Ailette[29]. Corbeny du Chemin des Dames 25,3 km intersection avec la RD 889 qui amène à Pontavert. 25,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 25,2 km intersection avec à droite la RD 182 qui amène au collège Léopold-Senghor. 25,4 km à droite, la petite chapelle royale de la fontaine Saint Marcoult reconstruite en 1920. Plaque commémorative, avec pour inscription Ici dans le prieuré bénédictin de Corbeny de 899 à 1790, les reliques de saint Marcoult, abbé de Nanteuil, invoqué pour la guérison des écrouelles ont été vénérées par le pape Calixte II, saint Bernard[Lequel ?], sainte Jeanne d'Arc et par des multitudes de pèlerins. » 25,5 km intersection avec à gauche la RD 62 qui amène au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair et le Réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. À droite sur la place Saint-Marcoult, se trouve un abreuvoir. 25,6 km intersection avec la RD 889. 25,7 km intersection avec rue de la Poterne rive gauche, rue des Remparts du Midi rive droite. La RD 18 CD prend le nom de rue Pierre-Curtil. 25,8 km rive gauche, la rue de l'École sépare la mairie d’une statue commémorative d’un poilu. La façade de la mairie porte la plaque commémorative suivante Jeanne d’Arc, au lendemain du sacre accompagnant le roi Charles VII a séjourné à Corbeny le 22 juillet 1429, Cinquième centenaire, offert par Notre Dame de Montréal Canada ». Sous le poilu tenant son fusils à terre est écrit Corbeny à ses enfants morts pour la France 1914 - 1918[30] 25,8 km rive droite, ruelle Garlet. 25,9 km l’église Saint-Quentin reconstruite en 1920 marque l’intersection avec la RD 1044 anciennement route nationale 44 et la RD 18[31]. En face, la RD 18 amène à Berrieux. la RN 44 amène à Sainte-Croix à gauche et à La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert et au monument des chars d’assaut à Berry-au-Bac à droite. Hommage aux poilus de 1914 – 1918. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Le Chemin des Dames dans l'Histoire Il fut baptisé ainsi à la fin du XVIIIe siècle et il s'agissait alors d'un petit chemin, peu carrossable. Il fut emprunté entre 1776 et 1789 par Adélaïde et Victoire, filles du roi Louis XV, également appelées Dames de France qui, venant de Paris, se rendaient fréquemment au château de La Bove, situé entre Bouconville, Sainte-Croix, Ployart et Chermizy. Le château appartenait à Françoise de Châlus 1734-1821, duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maîtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'Adélaïde. La légende affirme que pour faciliter le voyage, le comte[Qui ?] fit empierrer le chemin qui prit le nom charmant de Chemin des Dames ». Ce n'est pas très loin de ce site stratégique maintes fois disputé que Jules César, en 57 av. dans les environs de Berry-au-Bac sur l'Aisne, défit les Belges lors de sa Guerre des Gaules. En 1814, Napoléon Ier, à la bataille de Craonne, y battit les Prussiens et les Russes, au prix de 5 400 morts parmi ses jeunes recrues que l'on appelait les Marie-Louise. Un monument commémore encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, à proximité de la caverne du Dragon. C'est lors de la Première Guerre mondiale que le Chemin des Dames acquit une tragique notoriété avec des lieux comme Craonne ou la caverne du Dragon. Le Chemin des Dames au cours de la Première Guerre mondiale Assaut français sur le Chemin des Dames Archives du Queensland, Australie Le plateau du Chemin des Dames Le village dévasté de Soupir en mai 1917 La Première Bataille de l'Aisne août-septembre 1914 Le Chemin des Dames est un terrain d'affrontement dès 1914. Le 31 août 1914, les troupes françaises sont obligées de quitter leur position sur le Chemin des Dames face à l'avancée allemande. Mais à l'occasion de la Première bataille de la Marne, les armées alliées atteignent de nouveau la vallée de l'Aisne le 13 septembre, bousculant devant elles les forces allemandes. Les Allemands se regroupent sur le plateau pour contrer l'offensive. Entre le 13 et le 15 septembre 1914, les troupes françaises et anglaises tentent de s'emparer du plateau. Plusieurs milliers de soldats meurent dans cette offensive inutile[32] le front se fixe à cet endroit jusqu'en 1918. L'offensive Nivelle avril-juin 1917 La réputation tragique du Chemin des Dames vient de l'offensive imaginée et dirigée par le général Nivelle durant le printemps 1917. Cette bataille prend des noms différents selon les auteurs offensive Nivelle, seconde bataille de l'Aisne ou bataille du Chemin des Dames. Cette offensive est un cruel échec pour les armées françaises alors que Nivelle pensait que l'avancée serait foudroyante, Laon située à une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau devant être atteinte en fin de journée, le front allemand est à peine entamé. Pendant de nombreux mois, les armées allemandes et françaises se disputent le plateau. Le bilan de l'offensive est difficile à établir. Les pertes françaises ont été souvent sous-évaluées en ne s'intéressant qu'aux pertes subies entre le 16 et 29 avril. Or, les combats se poursuivent jusque fin juin prise de Craonne le 4 mai, prise de la caverne du Dragon le 25 juin. Il convient alors de regarder les pertes sur les mois d'avril, mai et juin[33]. Lors des comités secrets réunissant les députés du 29 juin au 7 juillet, le député Favre estime les pertes à près de 200 000 hommes côté français au bout de deux mois d'offensives[34]. Quant aux pertes allemandes, elles sont encore plus difficiles à évaluer. Cependant la situation n'est pas meilleure. L'épisode du Tunnel de Winterberg, survenu les 4 et 5 mai 1917, en est un exemple. C'est après cette grande tuerie que se développèrent dans l'armée française des mutineries, particulièrement fréquentes après le 16 avril 1917, et concentrées essentiellement sur le Chemin des Dames et le front de Champagne. La Chanson de Craonne, dont le nom fut donné lors des mutineries de 1917 la musique était reprise d'une chanson d'avant la guerre, à la suite des pertes militaires, fait partie des répertoires antimilitariste et anarchiste, elle fut absente des ondes jusqu'en 1976[35]. La bataille de la Malmaison octobre 1917 Les Français reprennent le Chemin des Dames entre le 23 et le 25 octobre 1917, lors d'une offensive ayant pour objectif la reprise du fort de la Malmaison. Les Allemands évacuent le plateau et repassent l'Ailette, reculant de quelques kilomètres. Cette offensive a été précédée de la plus importante préparation d'artillerie de la Guerre, d'une ampleur qui restera inégalée jusqu'à la bataille de Koursk, en 1943. La Troisième Bataille de l'Aisne 1918 Le 27 mai 1918, Ludendorff, général en chef des armées allemandes, lance une offensive sur le Chemin des Dames, précédée par une préparation d'artillerie intense et précise. Le succès est éclatant les troupes avancent de 15 km dans la journée et chassent les Français de la vallée de l'Aisne. La bataille se poursuit dans les environs de Château-Thierry. Un certain Adolf Hitler participe à cette offensive au sein du 16e Régiment royal bavarois d'infanterie de réserve 16. Königlich Bayerischen Reserve-Infanterieregiment. Alors que Paris est menacé, les Alliés organisent une contre-offensive le 28 juillet 1918 voir Seconde bataille de la Marne. Le 7 août, tout le terrain perdu est repris. Seconde Guerre mondiale Le plateau fut aussi un champ de bataille très disputé au cours de la Seconde Guerre mondiale, après que les Allemands ont lancé leur Westfeldzug le 10 mai 1940. La 6e Armée du général Touchon tenta d'arrêter l'offensive allemande en s'appuyant sur la vallée de l'Aisne, le Chemin des Dames et la vallée de l'Ailette à partir du 16 mai 17e Corps d'Armée du général Noël 87e Division d'Infanterie d'Afrique général Barbeyrac de Saint-Maurice, 28e Division d'Infanterie Alpine général Lestien, 36e Bataillon de Chars de Combat, 7e Division d'Infanterie général Hupel. Le 5 juin, l'offensive reprend alors vers le sud avec une supériorité numérique désormais écrasante. Le général Weygand, nommé commandant en chef des armées françaises en cours de bataille, a constitué une ligne de défense sur la Somme, le canal Crozat, l'Ailette et l'Aisne dite ligne Weygand ou position Somme-Aisne. L'attaque allemande est déclenchée tout d'abord 5 juin sur la Somme et l’Ailette bataille de l'Ailette du 18 mai au 6 juin 1940, puis sur l’Aisne. Malgré une résistance héroïque des unités françaises bataille de l'Aisne du 15 mai au 12 juin 1940, le front français est percé le 7 juin sur la Somme, le 10 juin sur l'Aisne. Le Chemin des Dames dans les mémoires Commémorer une défaite ? Pour le centenaire, son & lumière à Craonnelle. Cette offensive n'a jamais occupé la même place dans la mémoire nationale que la bataille de la Somme ou que la bataille de Verdun. Il est en effet beaucoup plus difficile de commémorer une défaite qu'un succès ou un demi-succès. Dès lors, les historiens ont eu tendance à atténuer l'ampleur de l'offensive afin d'en atténuer l'échec[33]. À la suite des premiers historiens, il est convenu de limiter dans le temps cette offensive à la période allant du 16 au 29 avril 1917 et de dissocier l'offensive lancée sur la montagne de Reims le 17 avril 1917 du Chemin des Dames proprement dit. Rémy Cazals et Frédéric Rousseau[36] montrent que les premières Histoires de la bataille ignorent souvent l'expérience combattante et sous-évaluent l'ampleur des mutineries. En outre, elles cherchent fréquemment à expliquer l'échec par l'action des ministres plutôt que par une grave erreur stratégique. Dès lors, les premières commémorations prennent la forme de monuments collectifs ou individuels[37] financés par les anciens » des régiments ayant combattu sur place ou par la famille d'un soldat généralement un officier tombé lors de l'offensive. Le Mémorial du Chemin des Dames, situé à Cerny-en-Laonnois, est construit en 1951 à l'initiative de personnalités locales et d'anciens combattants avec à leur tête l'évêque de Soissons, Monseigneur Douillard. Toutes ces commémorations sont issues des rangs des anciens combattants et elles peuvent associer des éléments religieux. Les paysages témoignent de cette occultation de la mémoire. Initialement fixée à plus de 19 000 ha, la zone rouge de l'Aisne s'est restreinte à 717 ha, sur la partie orientale du Chemin des Dames. Les champs de bataille n'ont pas été mémorialisés comme à Verdun, mais ont été progressivement remis en culture. Les secteurs les plus ravagés par les combats plateau de Californie ont été remis en 1927 à l'administration des Eaux et Forêts, et incorporés à la forêt de Vauclair. Cette forêt de guerre a été reconstituée dans le but explicite de masquer les traces des combats[38]. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que les commémorations prennent un aspect plus officiel. Le Conseil général de l'Aisne, après s'être porté acquéreur de la caverne du Dragon, la réaménage pour en faire un espace muséographique dédié aux batailles sur le Chemin des Dames. Le 5 novembre 1998, le Premier Ministre français Lionel Jospin vient sur le Chemin pour inaugurer une sculpture de Haïm Kern, commande de l'État pour les 80 ans de l'armistice. À cette occasion, il demande que les soldats mutins “fusillés pour l'exemple” au nom d'une discipline dont la rigueur n'avait d'égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective ». Cette phrase donne naissance à une polémique en pleine période de cohabitation le lendemain Philippe Séguin, président du RPR et l'Élysée critiquent ses propos[39]. Pour les 90 ans de l'offensive, le Conseil général organise une veillée de commémoration et des marches sur le Chemin des Dames qui sont un succès populaire. En outre, il met en place un mémorial virtuel[40] qui vise à collecter les noms de toutes les personnes qui sont tombées sur le Chemin des Dames quelle que soit leur nationalité. Dernière nouveauté mémorielle, le Conseil général de l'Aisne a commandé un ensemble de statues à Christian Lapie commémorant la participation des Africains à l'offensive. L'œuvre, installée à proximité de la caverne du Dragon, a été inaugurée le 22 septembre 2007. Elle révèle une nouvelle prise en compte de la souffrance et du sacrifice des troupes coloniales dans les conflits mondiaux, dans la lignée du film Indigènes. Il faut en effet se rappeler que le général Mangin avait préconisé l'utilisation de la Force noire » dans la Première Guerre mondiale[42], pour compenser les pertes énormes subies par l'Armée français en 1914 et en 1915. Ainsi le 16 avril 1917, les pertes parmi les troupes africaines sont de 6 000 soldats sur les 15 000 en première ligne. Personnalités liées au Chemin des Dames De nombreux écrivains et intellectuels étaient eux aussi mobilisés et se trouvaient sur le Chemin des Dames durant la Première Guerre mondiale. Guillaume Apollinaire Guillaume Apollinaire n'a pas la nationalité française en 1914, sa mère étant polonaise. Il se fait naturaliser et s'engage volontairement. Il devient sous-lieutenant au sein du 96e régiment d'infanterie. Avec son régiment, il combat en Champagne, puis dans l'Aisne. En mars 1916, il se trouve sur le Chemin des Dames au bois des Buttes près de Pontavert. C'est là qu'un éclat d'obus le blesse à la tête. Il est alors trépané et profite de sa convalescence pour écrire Calligrammes. On retrouve dans cette œuvre un écho à son expérience sur le front Mais j'ai coulé dans la douceur de cette guerre avec toute ma compagnie au long des longs boyaux Quelques cris de flamme annoncent sans cesse ma présence J'ai creusé le lit où je coule en me ramifiant en mille petits fleuves qui vont partout Je suis dans la tranchée de première ligne et cependant je suis partout ou plutôt je commence à être partout C'est moi qui commence cette chose des siècles à venir Ce sera plus long à réaliser que non la fable d'Icare volant Louis Aragon Louis Aragon n'a que 16 ans quand éclate la guerre. Il est mobilisé en 1917 et est incorporé en tant que médecin-auxiliaire au 355e régiment d'infanterie en 1918. Il se trouve alors près de Soissons où il est enterré vivant à trois reprises[réf. nécessaire], puis il suit la contre-offensive alliée sur le Chemin des Dames en septembre 1918. C'est là qu'il commence son premier roman Anicet. Il évoquera cette expérience du front à travers la fiction comme dans le roman Aurélien Je me souviendrai toujours... C'était au Chemin des Dames... Le docteur, je ne le connaissais pas, il venait d'arriver au bataillon... J'étais sergent alors... J'avais une section... C'était un peu à l'ouest de Sancy... on tenait la ligne du chemin de fer... on avait avancé après un pilonnage, mazette, un pilonnage ! Devant nous, tout était bouleversé. Plus de tranchées, des trous d'obus, des entonnoirs... On avait avancé comme on avait pu... sur la pente, et un peu où ça faisait plateau... et reculé par-ci par-là ..., on ne savait plus où on en était... Je vous ennuie? — Mais non, — dit Bérénice, — au contraire... — Il y avait du Boche en avant, de côté, en arrière... L'artillerie tapait dans le tas... On voyait dans ce qui avait été du barbelé un particulier qui n'avait pas pu se tirer des pieds... Personne ne songeait à aller le repêcher, je vous jure... Enfin, une chienne n'y aurait plus reconnu ses petits... Là où était ma section, ça avait encore forme humaine... parce qu'on tenait un boyau où on s'était battu... et qu'on avait cloisonné avec des sacs de sable... Seulement il y avait deux Fridolins blessés qui s'avançaient quand on avait entassé les sacs... Alors ils étaient tombés le bec en avant, les pieds chez eux, la tête chez nous. Et feuilletés dans les sacs... des vrais sandwiches... Pas mèche de les dégager, vous saisissez on avait aussi peur d'un côté que de l'autre... et puis recommencer le bousin pour deux bonhommes... Seulement le soir tombait, et ils ne se décidaient pas à clamser... Ils gueulaient encore... Ça devait leur faire mal quelque part... Une guibolle... Enfin, quoi! Ils gueulaient... Dans le secteur on ne bougeait plus... chacun le doigt sur la gâchette, terrés... Alors, quand ils se remettaient à gueuler, les mitrailleurs à tout hasard envoyaient une volée... Tac tac tac tac tac... et ça ricochait... tac tac... On ne savait plus où se mettre... D'autres répondaient... Ni les Boches ni nous ne savions sur qui on tirait... Avec la nuit ça devenait intenable... Eugène Dabit Eugène Dabit a 16 ans quand la guerre éclate. Après six mois d'instruction à Poitiers en 1916, il connaît le front en 1917-1918, notamment à Oulches[43]. Il en a laissé ses impressions dans un poème intitulé J'ai été soldat à dix-huit ans[44]. Jean Giono Jean Giono a 19 ans quand la guerre éclate, il est donc incorporé dès 1914. Il est rapidement versé dans le 140e régiment d'infanterie qui va combattre sur tous les fronts Champagne en 1915, Verdun en 1916, Chemin des Dames en 1916-1917. Sur le Chemin des Dames, ce régiment va défendre la position d'Hurtebise sur le plateau puis participer à la reprise du fort de Malmaison en octobre 1917. L'expérience du front fera de Giono un pacifiste acharné comme l'atteste son œuvre s'inspirant de son expérience au front, Le Grand Troupeau Il y avait toujours une trêve du petit matin, à l'heure où la terre sue sa fumée naturelle. La rosée brillait sur la capote des morts. Le vent de l'aube, léger et vert, s'en allait droit devant lui. Des bêtes d'eau pataugeaient au fond des trous d'obus. Des rats aux yeux rouges marchaient doucement le long de la tranchée. On avait enlevé de là -dessus toute la vie, sauf celle des rats et des vers. Il n'y avait plus d'arbres et plus d'herbe, plus de grands sillons, et les coteaux n'étaient que des os de craie, tout décharnés. Ça fumait doucement quand même du brouillard dans le matin. Alexandre Zinoview Alexandre Zinoview n'a pas la nationalité française en 1914. Russe émigré en France pour participer au bouillonnement artistique du Montparnasse de 1910, il s'engage donc volontairement, à l'appel de Blaise Cendrars dans la Légion Etrangère, puis est détaché au sein de la 1re Brigade Russe Spéciale, en tant que traducteur. C'est avec cette brigade qu'il combat sur le Chemin des Dames. Il dépeint l'offensive du 16 avril dans le tableau intitulé "L'Heure H du jour J". Dans ses carnets, il la décrit en ces termes J’ai regardé ma montre il était 6 heures moins deux. Encore deux minutes, et ça va commencer. Quel vent froid ! Et si humide… Tiens, une tache sur ma vareuse, je n’y avais pas pris garde depuis ma blessure. Ça doit être de l’encre. Hier j’ai rempli mon stylo. Où en est-on ? On ne voit pas Brimont, plongé dans la fumée. 6 heures moins une minute. 6 heures. Un grondement terrifiant déchire le voile de brume. Des milliers d’obus explosent dans le ciel. Le brouillard se mêle à la fumée. C’est parti… on voit des hommes sortir de terre et courir. L’espace d’un instant, la fumée d’éclatement masque une partie du chemin à parcourir, et on aperçoit des silhouettes noires sauter en l’air, puis retomber. Un bon nombre d’hommes rebrousse chemin, ils clopinent lentement, ce sont les blessés, tandis que les nôtres continuent à avancer.[45]. Notes et références Notes ↑ La chapelle souterraine est classée monument historique. Références Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé Route départementale 18 CD Aisne » voir la liste des auteurs. ↑ D'où vient le nom "Chemin des Dames" ? Chemin des Dames », sur consulté le 17 novembre 2020 ↑ G. Lenôtre, Le maire de Beaurieux », Le Temps, 28 avril 1917. ↑ Guy Marival, Comment la légende des Dames a fait son chemin », La lettre du Chemin des Dames, Conseil général de l'Aisne, automne 2010, lire en ligne ↑ Le monument des Crapouillots sur ↑ lien brisé » • Wikiwix • • Google • Que faire ?. ↑ Prenez l'assaut du fort de la Malmaison », sur consulté le 9 mars 2013 ↑ a b et c La Creute du Caïd », notice no PA02000019, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Aizy-Jouy, la Grande Pièce, Carrière dite creute du Caïd sur ↑ , sur Le blog de l’association de sauvegarde de la Chapelle Ste Berthe consulté le 1er septembre 2020. ↑ a et b Le monument à la mémoire de Jean Roblin, sur ↑ Carrière de Froidmont », notice no PA00132907, base Mérimée, ministère français de la Culture. ↑ Le Chemin des Dames avant 1914 ↑ , classé MH 1920 ↑ Monument commémoratif à la mémoire du sous-lieutenant Henri de Bonand-Montaret à Braye en laonnois, sur ↑ Chapelle reconstruite en 1932 et recensée à l'Inventaire général du patrimoine culturel de 2006 La chapelle de Courtecon », notice no IA02001942, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Église Saint-Jean-Baptiste de Pancy-Courtecon », notice no PA00115861, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ inscrit au titre des monuments historiques 1997 Monument commémoratif franco-allemand », notice no PA02000008, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Le Chemin des Dames avant 1914. ↑ Paissy, village troglodyte, et paisible, sur ↑ Découvrir la Caverne du Dragon, sur ↑ La ferme et ancienne mairie d’Hurtebise de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon est inscrite au patrimoine culturel ↑ sculpteur Claude Grange, 1928, inscrite au monument historique en 2003 ↑ Campagne de France 1814 - 1er - 15 mars 1814, sur ↑ ↑ ↑ L'ancien Craonne », sur SAPIGNEUL, mémoire d'un village disparu, 16 mars 2012 consulté le 1er septembre 2020. ↑ ↑ Nicolas Offenstadt éd., Le Chemin des Dames de l'événement à la mémoire, Stock, 2004 ↑ F. Rousseau, Le Chemin des Dames en 1914. La leçon oubliée » in N. Offenstadt, Le Chemin des Dames. De l’événement à la mémoire, Stock, 2004 ↑ a et b P. Olivera, "La Bataille introuvable", in N. Offenstadt, Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire, Stock, 2004 ↑ H. Castex, L'Affaire du Chemin des Dames, les comités secrets, Imago, 1998 ↑ Guy Marival la Chanson de Craonne... » in N. Offenstadt, Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire, Stock, 2004. Elle fut toutefois chantée par Ginette Garcin en 1963 sur l'unique chaîne de télévision de l'ORTF ↑ R. Cazals et F. Rousseau, 14-18, le cri d'une génération, Éditions Privat, 2001 ↑ Jean-François Jagielski, Mémoire collective/mémoire individuelle les monuments commémoratifs du Chemin des Dames après la guerre », in Nicolas Offenstadt dir., Le Chemin des Dames. De l'événement à la mémoire, Stock,‎ 2004, pp 270-285 ISBN 2-234-05647-0 ↑ Jérôme Buridant, "Effacer la guerre la reconstitution forestière de la zone rouge", in Jérôme Buridant dir., Forêt carrefour, forêt frontière la forêt dans l'Aisne, Langres Guéniot, 2005, p. 153-163. ↑ 5-6 novembre 1998 France. Polémique après la réhabilitation des mutins de 1917 par Lionel Jospin », sur consulté le 5 novembre 2019. ↑ Site du mémorial virtuel. ↑ Charles Mangin, La force noire / Lieutenant-colonel Mangin, Hachette Paris, 1910 dans ce livre, Mangin préconise l'utilisation rapide et massive des troupes coloniales, dites Force noire », en cas de guerre en Europe ↑ Maurice Rieuneau, Guerre et révolution dans le roman français de 1919 à 1939, Slatkine Reprints, Genève, 2000. ↑ Eugène Dabit, J'ai été soldat à dix-huit ans, poème, source collège Madame de Sévigné, Mauron ↑ Lettre du Chemin des Dames, 2017, Conseil Général de l'Aisne - lien brisé » • Wikiwix • • Google • Que faire ?. Voir aussi Bibliographie Alexandre Niess, Du Chemin des Dames à Verdun. Caractéristiques de la mémoire de la Première Guerre mondiale dans les monuments aux morts de la Zone Rouge » in Dan Brewer, Patricia Lorcin dir., Spaces of War. France and the Francophone World, University of Minnesota, 2008. Nicolas Offenstadt, Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire, Paris, Stock, 2004 Pierre Miquel, Le Chemin des Dames, Paris, Perrin, 1997 Nobécourt, Les Fantassins du Chemin des Dames, Paris, Robert Laffont, 1965 Articles connexes Bataille du Chemin des Dames Mémorial du Chemin des Dames Abbaye de Vauclair Caverne du Dragon Craonne Mutineries de 1917 Soldat fusillé pour l'exemple Liens externes Le portail du Chemin des Dames Chemin des Dames - Le mémorial virtuel », sur consulté le 13 septembre 2017. [PDF] Tuer / être tué les pertes et les mille figures de la mort » sur le Chemin des Dames de mars à octobre 1917, par Jagielski CRID 14-18
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  HartmannswillerkopfLa montagne de la mort 2e partie Dans cette deuxième partie, je vous propose une visite du flanc sud-est du Hartmannswillerkopf HWK. Notre point de départ est le rocher du Hirtzenstein. Le rocher du Hirtzenstein est un dyke de quartzite qui surgit de la faille vosgienne. La dureté de la roche lui a permis de mieux résister à l'érosion que le grès environnant. En 1265, Berthold de Steinbrunn y construisit un château. Durant les révoltes paysannes du début du XVIe siècle, il était défendu par Guillaume Rodolphe de Wattwiller. Fortement endommagé durant la guerre de Trente Ans, il ne survécut pas à la Révolution française. Le rocher du Hirtzenstein Le Hirtzenstein fut occupé par les Allemands à partir du 19 janvier 1915 ou le 1er Rheinische Infanterie Regiment 25 l'arrache aux hommes du 28e Bataillon de Chasseurs alpins BCA. Il sera repris par les Français le 26 mars 1915. Il repassera sous contrôle allemand lors de leur grande offensive du 25 avril 1915. Le front du HWK étant relativement calme durant l'été 1915, les Allemands vont en profiter pour fortifier le piton rocheux. Dans les journaux de marche des régiments français, une journée calme est une journée sans mort. Ils y creuseront une grande galerie munie de chambres latérales. Cette galerie dont l'entrée est située à l'est débouche au sommet par un puits vertical. Cette galerie est murée afin de préserver une colonie de chauves-souris. Un des abris du Hirtzenstein Une des entrées de la grande galerie Le Hirtzenstein sera repris par le 27e et le 28e BCA au cours de l'offensive française du 21 décembre 1915. Ils s'y maintiendront jusqu'au 8 janvier 1916, date de la dernière grande offensive au HWK. Le rocher restera jusqu'à l'armistice entre les mains des Allemands. Une des positions du sommet L'entrée principale de la galerie Du Hirtzenstein nous empruntons le sentier balisage rond jaune qui part entre les bâtiments de la maison familiale pour monter vers le monument du général Serret. À gauche de ce sentier, nous rencontrons le monument commémoratif dédié par la ville de Krefeld à ses fils tombés au sein du 3e Land Infanterie Regiment LIR 56. Le monument de la ville de Krefeld La montée traverse le chemin des Dames prendre vers le monument Serret où les traces des tranchées françaises disparaissent petit à petit sous la végétation. Nous voici arrivés à la Roche Chambaud, faussement dénommés Roche Amic par le balisage du chemin. La vraie Roche Amic est située en face de l'autre côté du ruisseau. Ce rocher était traversé par deux galeries dont seules les entrées sont encore visibles. Cet endroit est nommé d'après le capitaine Amic, tué durant l'offensive du 21 décembre 1915. Il était le commandant de la 15e compagnie du 15e BCA. Le col situé sur la route des crêtes après le HWK lui est également dédié. La Roche Chambaud Entrée d'un abri souterrain de la Roche Chambaud Après la roche Chambaud, le sentier traverse le boyau "Halte-là " puis suit la tranchée Chambaud pour déboucher sur l'impasse des Alpins où nous prenons à droite pour arriver au monument du général Serret. C'est à cet endroit que le général revenant d'une inspection fut touché par un éclat d'obus le 29 décembre 1915. Après son amputation d'une jambe, il décèdera à l'hôpital de Moosch le 2 janvier 1916 à l'âge de 48 ans. Il est inhumé au cimetière militaire de Moosch. Le monument Serret Au nord du monument Serret débute la tranchée française dite "Tranchée électrique" qui monte vers le sommet. C'est la première ligne française. Cette tranchée était occupée à partir du 12 aout 1915 par le 213e RI qui y constate des phénomènes d'électrisations. Le 15, le clairon Gilbert Fleurier y meurt, électrocuté, en tentant d'enlever un câble jeté par les Allemands sur les défenses françaises d'après Gustave Duvernoy du 213e RI, 19e et 17e Cie "Notes et correspondance 1914-1916". Les phénomènes d'électrisations durent jusqu'à la mi-septembre 1915. Le Journal de Marche JMO de la 115e Brigade évoque, le 15 octobre 1915, une tranchée électrisée qui deviendra la tranchée électrique. Celle-ci apparait visiblement pour la première fois sur une carte du 15e BCP le 21 décembre 1915. Le début de la tranchée électrique La tranchée électrique De là , nous redescendons sur l'impasse des Alpins pour suivre vers le nord le Bergpfad balisage rectangle rouge-blanc-rouge qui mène à la Feste Bamberg. Cet imposant fortin est presque entièrement effondré. Dans le prolongement de ce sentier se trouve la Hexenkuche. Cette cuisine des sorcières est un abri souterrain creusé dans la roche. Cet endroit, situé à mi-distance entre l'Unterer et le Mitlere Rehfelsen, était très exposé aux bombardements. La Feste Bamberg Le chemin de ronde de la Feste Bamberg L'entrée de la Feste Bamberg La partie supérieure de la Feste Bamberg Le fortin de la Hexenkuche La 2e entrée de la Hexenkuche Dans le souterrain de la Hexenkuche Une des salles souterraines de la Hexenkuche Nous rebroussons chemin pour descendre au niveau de la Feste Bamberg vers l'Untere Rehfelsen balisage triangle jaune. Cette grande forteresse est constituée de trois étages de galeries avec de nombreux postes de mitrailleuses. Lors de l'offensive française du 26 mars 1915, l'Untere Rehfelsen est une des rares positions allemandes à ne pas succomber. Deux nouvelles attaques françaises, les 6 et 14 avril 1915, échouent également devant cette forteresse. Lors de l'assaut général du 21 décembre 1915, qui permit aux Français de passer la crête et de redescendre jusqu'au chemin des 700 mètres, les hommes du 23e régiment d'infanterie RI et du 15e bataillon de chasseurs à pied BCP échouent à prendre l'Untere Rehfelsen. Ce n'est que le 28 décembre 1915 que le 12e BCA, après un pilonnage d'artillerie de deux heures, arrive à se rendre maitre d'une partie de la forteresse. Une trentaine d'hommes du Reserve Infanterie Regiment RIR 74 s'est cependant retranché et résistent aux troupes françaises. Une contre-attaque allemande effectuée le 29 décembre 1915 échoue à libérer les hommes assiégés. Ils seront délivrés le 30 décembre 1915 lorsque le Garde Jäger Bataillon reprend l'ensemble de l'Untere Rehfelsen. Le Dromedar Stollen situé au-dessus de l'Unterer Rehfelsen L'unterer Rehfelsen vue de la Feste Bamberg Poste de mitrailleuse en haut de l'Unterer Rehfelsen Une des entrées de l'Unterer Rehfelsen Galerie de l'Unterer Rehfelsen Une des salles souterraines de l'Unterer Rehfelsen Une autre des salles de l'Unterer Rehfelsen La sortie arrière de l'étage supérieur Le fortin de l'étage intermédiaire de l'Unterer Rehfelsen La partie arrière de l'étage intermédiaire La partie inférieure de l'Unterer Rehfelsen Les galeries inférieures de l'Unterer Rehfelsen La suite de la galerie inférieure Tranchée dans la partie inférieure de l'Unterer Rehfelsen Abri inférieur de l'Unterer Rehfelsen L'Unterer Rehfelsen vue depuis le bas De l'Untere Rehfelsen nous suivons la tranchée qui descend le flanc du HWK. C'est la tranchée de la Suisse Lippique. C'est une grande tranchée maçonnée identique à celle de la Himmelsleiter. À certains endroits, sa profondeur atteint les 2,50 m. Dans la descente, nous rencontrons de nombreux abris souterrains et des positions de minenwerfer. La plupart sont situés sur le côté gauche lors de la descente donc à l'arrière de la tranchée. Le haut de la tranchée de la Suisse Lippique La tranchée de la Suisse Lippique Entrée d'un abri dans la Suisse Lippique La galerie souterraine de l'abri precédent Un des fortin de la Suisse Lippique Un autre des abris de la Suisse Lippique Un des fortins à l'avant de la Suisse Lippique Un autre des abris de la Suisse Lippique Parapets de tir en escaliers de la Suisse Lippique La fin de la tranchée de la Suisse Lippique Une des derniers abris en bas de la Suisse Lippique Nous passons ainsi les abris U11. L'abri U11 La galerie vers l'abri souterrain L'entrée de l'abri U11 Une des salles de l'abri Puis la Feste Scheufele. La Feste Scheufele Nous rejoignons ensuite l'abri souterrain du Landes Jäger Regiment LJR 56. Le LJR 56 stollen Des étagères dans le souterrain ? Une des salles de cet abri La stèle située devant le Stollen Un peu plus bas, nous pouvons accéder aux abris et souterrains du LIR 56 qui porte une grande inscription en l'honneur des hommes de ce régiment tués au combat. L'entrée secondaire de l'abri du LIR56 Garde Jäger L'entrée principale L'entrée principale Le tableau d'honneur La galerie d'accès aux chambres souterraines Une des chambres de cet abri La tranchée de la Suisse Lippique finit par déboucher sur le Dickbuchenweg un peu sous la côte des 600 mètres. Elle débute à l'Untere Rehfelsen à 740 m d'altitude. Nous prenons à gauche vers la courbe 2 de la Voie Serpentine cantine Zeller. De nombreux abris effondrés signalent l'emplacement du Camp Albrecht Albrecht Läger. Au niveau du ruisseau Goldbach nous trouvons des abris de l'Ulanen Regiment ULR 11 muni d'une stèle proclamant "Sei mir Gegrüßt du liebe Hutte" soit loué abri bien aimé. Un des abris effondrés en bas de la Suisse Lippique La stèle du Albrecht Lager L'entrée d'un des abris du ULR11 Un autre de ces abris Dans l'abri avec vue sur le créneau de tir de l'entrée Un abri avec les soubassements d'un compresseur La cuve du compresseur est restée en place L'entrée de l'abri du compresseur Nous nous dirigeons maintenant vers le cimetière des Uhlans. Une trentaine de tombes sont rassemblées à cet endroit. C'est un des rares cimetières existant encore au HWK. Les autres ont été transférés dans les différents cimetières militaires des alentours. Les tombes, toutes surmontées d'une stèle en pierre, entourent un monument commémoratif dédié aux tuées du 9K LIR 56 érigé en mai 1916. Le cimetière a été récemment restauré par l'armée allemande. Vue du cimetière Le monument commémoratif Nous rebroussons chemin vers la tranchée de la Suisse Lippique et poursuivons sur le chemin en direction du Hirtzenstein. Juste après la tranchée, nous passons devant la fontaine du LIR 56 à gauche. La fontaine du 56e Dans la courbe apparait une stèle commémorant les morts de la brigade des Uhlans Jaunes tombés en avril 1915 Gelben Ulanen Brigade 5/UL15. La stèle des Uhlans Jaunes Au prochain embranchement, nous prenons à droite pour passer devant le rocher Bieberstein nommé d'après le lieutenant-colonel Marschall von Bieberstein pour arriver au bassin de bains "Leopoldsbad". Le Bieberstein Le Leopoldsbad En poursuivant le chemin, nous passons à gauche d'un monument signalant l'emplacement d'un ancien cimetière allemand. Le chemin longe ensuite les ruines de différents abris du camp Möllendorf érigé en mars 1916 par le 12 LIR 56. Le monument du cimetière du camp Mollendorf Un des abris du camp Mollendorf Le grand bunker du camp Mollendorf Le grand bunker du camp Mollendorf Dans un deuxième parcours, nous partons du village de Hartmannswiller pour emprunter à côté de l'hôtel-restaurant Meyer, le chemin du stand de tir. Ce chemin mène vers le Treffpunkt où débute la Voie Serpentine. Les ruines de grands bunkers parsèment la forêt, tout au long du chemin. Nous montons tout droit pour atteindre la courbe 00. L'abri effondré situé à cet endroit était un poste d'infirmerie. le 1er abri le long du chemin vers le Treffpunkt l'intérieur de cet abri Le 2e abri sur le chemin du Treffpunkt Une étrange construction sur le chemin du Treffpunkt L'abri effondré de la courbe 00 À la courbe 0 part un sentier abrupt qui, en passant sous le Sandgrubenkopf, mène au cimetière des Uhlans. Le Sandgrubenkopf est une butte de 570 m d'altitude reliée au HWK par un petit col. Il a servi de point de rassemblement aux troupes allemandes avant l'assaut sur le HWK. Il y avait à cet endroit un poste de secours et des dépôts de munitions. Il servit également de poste de commandement et lors de l'assaut du 22 décembre 1915, l'état-major du LIR 56 s'y établit. Des canons et des minenwerfer y étaient également stationnés. L'explosion d'un minenwerfer, le 8 janvier 1916, y fit d'ailleurs de nombreuses victimes. L'abri "Musiktempel" Nous poursuivons notre exploration en suivant la Voie Serpentine en direction de la Feuchte Ecke coin humide nommée ainsi à cause de la présence d'un ruisseau. Juste après, sur le côté gauche du chemin, apparaissent de nombreux abris réalisés avec des tôles "métro". La partie frontale est réalisée en maçonnerie. Nous y trouvons également un souterrain s'enfonçant d'une trentaine de mètres dans la montagne. Ces abris ont été dénommés Musiktempel temple de la musique, 99er Haus maison du 99e et Böse Buben mauvais garçons. Ils servaient de cuisine, de casernement et d'écurie. Une inscription signale que ces abris ont été construits par le 13e et le 14e LIR 99 selon un modèle et qu'il est souhaité que ce modèle soit perpétué. Un des abris des Bösen Buben La galerie souterraine des Bösen Buben Au fond de cette galerie Un autre des abris Les façades de Bösen Buben L'inscription La suite des abris Après l'abri portant l'inscription, nous prenons le chemin descendant sur la droite, le Schwabenweg. Ce chemin passe à côté de deux bunkers ayant servi de central téléphonique avant de déboucher dans les vignes au-dessus de Wuenheim. Le bunker du central téléphonique qui sert de pavillon de chasse À cet endroit, nous prenons à droite le sentier des pèlerins balisage croix rouge. Nous passons à côté d'un étrange abri en tôle pour aboutir à la station Gaede. Ici le sentier des pèlerins St Jacques de Compostelle croise le cheminement du Sulzerbahn. C'était une ligne de chemin de fer à voie étroite qui reliait Soultz au Niederwald en contrebas du Hirtzenstein soit une longueur de 8900 m. De dix à quinze trains circulaient chaque jour sur cette ligne. De la station Gaede partait le téléphérique qui passant par la station Sproesser aboutissait au-dessus de la caserne au sommet du HWK. Ce téléphérique d'une longueur de 2 km avait un dénivelé de 500 m. Il se déplaçait à la vitesse d'un mètre par seconde. Il fut construit de février à mai 1915. Un deuxième téléphérique partait à proximité du central téléphonique cité précédemment qui est aussi une des stations d'arrivée de la Sulzerbahn pour aboutir au Klippenstollen. L'étrange abri en tôle Un des abris de la station Gaede L'entrée de cet abri. Le départ du téléphérique. Vestige d'une des nacelles du téléphérique. Vestige de sac de sable à la station Gaede. Rouleau de fil de fer barbelé retrouvé à la station Gaede. La station Gaede a été dégagée en 2010 par des volontaires de la Brigade franco-allemande. Abri en tôle retrouvé à la station Gaede. Le même abri au fond de sa tranchée. Le sentier des pèlerins nous ramène ensuite vers le Treffpunk en passant à proximité de la source Ottoquelle où se trouvent cachés sur le flanc de la montagne plusieurs abris en béton. Le sentier pense ensuite à côté d'un très gros bunker et des ruines d'un petit. La source OTTO. Un des abris à proximité de l'Ottoquelle. Le grand bunker du Treffpunkt Du carrefour du Treffpunk, nous poursuivons tout droit le long du chemin des pèlerins de St-Jacques de Compostelle. Sur la gauche nous croisons un ensemble de six blockhaus coordonnée GPS 47 N 51' 06" et 7 E 11' 09". Après l'oratoire se présente, sur la droite, un grand abri parfaitement remis en état. À l’arrière de celui-ci se trouve, également restauré, l'abri du 59e régiment d'artillerie allemand. Au niveau du 2e oratoire, nous prenons le chemin partant à gauche en descente. Celui-ci nous ramène vers le chemin du stand de tir emprunté au départ de ce parcours. l'abri du 59e régiment d'artillerie allemand Un abri transformé en cabane de chasse Dans un troisième parcours, nous partons de la courbe sur la route des Crêtes située juste avant le col du Silberloch en venant de Uffholtz. Cet endroit est dénommé Bains-douches. Nous sommes dans le secteur français et partons à la découverte des camps avancés français implantés sur le flanc sud du HWK. Le chemin nous conduit vers le camp Arrault, suivi du camp Baudot puis du camp Renié. Vestige d'un abri au camp Arrault. Entrée d'un abri au camp Baudot. Cette entrée mène vers une galerie souterraine. Le fond de la galerie qui commence à s'effondrer. Les parois en bois sont encore relativement bien conservées. Le chemin passe ensuite devant la tombe Violet pour atteindre le point Hennequin où débute la tranchée de 1ere ligne. En suivant cette tranchée, nous arrivons au monument Serret. De là , nous empruntons la tranchée du 15e BCP puis la "tranchée électrique" dont nous avons déjà parlé précédemment. Cette tranchée grimpe vers le sommet du HWK en passant par le réduit Boussat. Après ce réduit, la tranchée débouche sur un chemin que nous suivons vers la gauche. Il nous mène en descendant vers un autre chemin que nous suivons ensuite également vers la gauche. Il nous ramène vers les Bains-Douches en passant par le Camp Duvernet sur la droite du chemin. La tombe Violet Le point Hennequin La tranchée de 1ere ligne française. Vestige d'abris en tôle métro dans la tranchée électrique. Un poste bétonné dans cette tranchée. Entrée d'un abri de cette tranchée. Un autre poste. Réduit le long de la tranchée. La tranchée électrique. Le réduit Boussac Le réduit Boussac Vestige du camp Duvernet. Le camp Duvernet Il ne subsiste que peu de choses du camp Duvernet Ces photographies ont été réalisées en avril et octobre 2010. La suite de la visite se passe dans la troisième partie.... Y ACCÉDER L'accès au Hirtzenstein se fait à partir de Wattwiller en empruntant au centre du village la route du Vieil Armand. Pour atteindre le Treffpunk, prendre à Hartmannswiller, au rond-point de l'hôtel-restaurant Meyer, le chemin du stand de tir. Poursuivez sur ce chemin jusqu'à l'orée de la forêt puis continuez à pied tout droit. Pour le départ du parcours des camps français, partez du col du Silberloch et redescendez vers Uffholtz. Le départ est situé sur la gauche du premier virage. Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité. Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part. Cette page a été mise en ligne le 15 mai 2010 Cette page a été mise à jour le 16 janvier 2015
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ou se trouve le chemin des dames