123 4 5 Suivant VISITE DES JARDINS DU QUARTIER DES ARTISTES - FESTIVAL DANS LES JARDINS DE WILLIAM CHRISTIE. Plante - Fleur ThirĂ© 85210 Du 20/08/2022 au 27/08/2022 Le Clos des Aubergines Chaque aprĂšs-midi – Maison de la Fontaine Visites guidĂ©es Ă  15h30, 16h30 et 17h30 AprĂšs le Clos des Tomates, le Clos des Salades et le PSYCHO - Le livre Le burn out parental lĂšve le voile sur un phĂ©nomĂšne tabou et pourtant de plus en plus prĂ©sent la dĂ©pression liĂ©e au fait d'ĂȘtre parents. Il analyse le phĂ©nomĂšne ahurissant et rĂ©cent qui peut transformer, le plus beau rĂȘve de la plupart des humains -avoir des enfants- en vĂ©ritable cauchemar. Tom Merton via Getty Images Tom Merton via Getty Images Le livre Le burn out parental lĂšve le voile sur un phĂ©nomĂšne tabou et pourtant de plus en plus prĂ©sent la dĂ©pression liĂ©e au fait d'ĂȘtre parents. Il analyse le phĂ©nomĂšne ahurissant et rĂ©cent qui peut transformer le plus beau rĂȘve de la plupart des humains -avoir des enfants- en vĂ©ritable cauchemar. C'est un des signes des temps, de plus en plus de parents viennent consulter pour dĂ©pression parentale. Ils arrivent effondrĂ©s, Ă©puisĂ©s et lorsqu'ils dĂ©crivent l'enfer qu'ils vivent au quotidien avec leurs enfants, on les imaginerait victimes d'un alien monstrueux et ingĂ©rable ayant pris ses quartiers dans leur foyer. Pourtant, il est frĂ©quent que le "monstre" qu'ils dĂ©peignent ainsi, soit Ă  peine ĂągĂ© de 3 ou 4 ans. Mais, les difficultĂ©s peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es avec des enfants de toutes les tranches d'Ăąge et ceci jusqu'Ă  la fin de l'adolescence. C'est un fait indĂ©niable, les parents craquent! DĂ©bordĂ©s par leur impossibilitĂ© Ă  instaurer une bonne autoritĂ© et un cadre Ă  leur progĂ©niture, ils sombrent en ayant qu'un dĂ©sir, fuir le plus loin possible. Les parents dĂ©primĂ©s et en Ă©tat de burn out parental expriment trĂšs souvent, en consultation, leur chagrin et leur dĂ©ception en constatant que l'amour qu'ils ont apportĂ© Ă  leur enfant, semble ne pas suffire pour Ă©viter leurs dĂ©bordements et leurs comportements hostiles. Cette dĂ©pression parentale provient de la sensation de perte d'un enfant qu'ils croyaient connaĂźtre et qui leur Ă©chappe un peu plus chaque jour. Pourtant, dans ce domaine, la fatalitĂ© n'existe pas et l'on peut repĂ©rer des signes comportementaux qui permettent de comprendre comment des adultes, qui en gĂ©nĂ©ral "assurent" dans leur vie professionnelle et sociale, peuvent dans leur vie de parents se sentir Ă  ce point dĂ©passĂ©s. Les pĂšres sont autant concernĂ©s que les mĂšres dans ces symptĂŽmes dĂ©pressifs. Alors, quels sont les signes les plus Ă©vidents qui pourraient vous alerter et vous indiquer que vous entrez doucement mais sĂ»rement dans la zone rouge du Burn out parental? Les signes chez les mĂšres 1 DĂ©sir de perfection sur tous les paramĂštres En dĂ©veloppant un fantasme de perfection dans son mode d'Ă©ducation cette mĂšre dĂ©veloppe une omnipotence sur tous les plans de la vie de ses enfants et rĂšgne sur tous les fronts l'Ă©cole, l'Ă©ducation, leurs relations sociales, les vacances, leur santĂ©. Elle gĂ©nĂšre en outre, une course Ă  la performance et les prouesses de sa progĂ©niture reprĂ©sentent sa rĂ©ussite la plus probante. 2 Etre au bout du rouleau et ne pas s'en rendre compte "Une mĂšre au bord du gouffre nerveusement et au bout de ses rĂ©serves d'Ă©nergie, peut en toute inconscience et par souci de continuer Ă  gĂ©rer Ă  la perfection toute sa petite tribu, ne pas sentir qu'elle est en train de sombrer". C'est bien souvent l'entourage qui en prend conscience pour elle, en essayant de l'alerter. 3 L'ambivalence des sentiments En dĂ©pit des grands principes d'Ă©ducation qu'elle s'Ă©tait Ă©dictĂ©s avant la naissance des enfants, elle se surprend Ă  ressentir des sentiments trĂšs contradictoires Ă  leur l'Ă©gard. Les pertes de sang froid sont de plus en plus frĂ©quentes et s'accompagnent parfois de violence et de cris. On assiste Ă©galement Ă  l'alternance d'un amour passion pour les enfants suivi d'un rejet parfois haineux. Elle se sent incomprise et victime d'injustice en regard de tout son investissement. 4 L'Ă©puisement physique ÉcrasĂ©e par une fatigue chronique, rien ne semble pouvoir soulager cet Ă©puisement. Il lui semble qu'il lui faudrait rester des mois sous la couette pour en venir Ă  bout! 5 Sensation d'overdose de tout Elle a l'impression que la moindre action de la vie quotidienne, surtout en relation avec les enfants revient Ă  gravir l'Everest! 4 Troubles du sommeil En dĂ©pit de l'extrĂȘme fatigue, il lui est difficile, voire impossible de dormir autrement que par l'aide de somnifĂšres. 6 Troubles de l'humeur AccompagnĂ©s de plaintes rĂ©pĂ©titives, pessimistes et dĂ©pressives. Le malaise interne devient envahissant. Aussi tant qu'elle a la sensation de ne pas ĂȘtre entendue ou comprise par l'entourage, les mĂȘmes plaintes reviennent en boucles. 7 Absence de dĂ©sir sexuel, dĂ©sintĂ©rĂȘt pour son partenaire La sensation d'Ă©puisement est telle, que l'idĂ©e d'un rapprochement avec son conjoint est vĂ©cue telle une corvĂ©e supplĂ©mentaire. 8 Affaiblissement de l'estime de soi Avec l'impression que la vie la dĂ©passe et qu'elle n'a plus la capacitĂ© d'en tenir les rĂȘnes. 9 Isolement Elle se replie sur elle-mĂȘme et Ă©vite le contact. 10 Prise de poids ou amaigrissement spectaculaire Les signes chez les pĂšres 1 DĂ©prime diffuse Tout semble lourd. Sensation de tristesse et de lourdeur dĂšs le rĂ©veil. 2 Troubles du sommeil, souvent accompagnĂ©s de troubles de l'humeur et d'un renferment sur soi 3 Fuite dans des comportement addictifs jeux, sports, achats compulsifs, alcool, drogues 4 Angoisses ou symptĂŽmes d'attaques-paniques avec l'impression de vivre en apnĂ©e 5 DĂ©bordements violents avec les enfants, cris, brutalitĂ©, accompagnĂ©s de sentiments ambivalents ou de rejet des enfants 6 Conduites Ă  risques vitesse excessive au volant, et sentiment de dĂ©sespoir 7 Sentiment de perte de contrĂŽle Il a l'impression de ne tenir aucunement les rĂȘnes de sa vie. Perte de sens dans sa vie. En Ă©tat d'incapacitĂ© Ă  rĂ©tablir l'ordre dans sa famille, il se sent totalement dĂ©passĂ© par les Ă©vĂšnements. 8 Envie de fuir, de ne pas rentrer chez soi 9 DifficultĂ©s dans sa libido, absence de dĂ©sir sexuel, pannes, dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la vie de couple 10 Envie d'aller voir ailleurs... Il se jette Ă  corps perdu dans le travail, s'Ă©chappe en passant parfois beaucoup de temps sur des sites de rencontres sur internet ou s'absorbe des heures durant dans des jeux, sur son ordinateur, tout est bon pour fuir dans des activitĂ©s annexes qui permettent d'ĂȘtre ailleurs. Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces symptĂŽmes, plus que jamais, il est temps de rĂ©agir et de faire un Ă©tat des lieux sĂ©rieux de la situation dans la famille et s'il le faut, vous faire aider par un professionnel. A tout moment il est possible de recadrer des comportements qui ont dĂ©bordĂ© en tous sens. Les enfants ne naissent pas avec le gĂšne de l'enfant infernal ou avec l'envie de saboter la vie de leurs parents. Leurs comportements pĂ©nibles et parfois ingĂ©rables en apparences, sont autant de signes d'une difficultĂ© familiale globale. Souvent dĂ©bordĂ©s par leurs pulsions archaĂŻques agressives et envahissantes, ils sont dĂ©sespĂ©rĂ©s de ne pas trouver un cadre rassurant dans une autoritĂ© cohĂ©rente et positive de leurs adultes. Plus ils les sentent perdus ou laxistes et plus ils dĂ©bordent dans des attitudes provoquantes, espĂ©rant inconsciemment trouver la limite qui les recadrerait et les apaiserait enfin. Le livre Le burn out parental rĂ©vĂšle ce phĂ©nomĂšne, mais surtout propose des clĂ©s pour sortir de cette impasse et retrouver la joie d'ĂȘtre parents. EhpadMaisons De Retraite Loire Atlantique 44. Manche La TĂȘte Au Repos Une Maison D HĂŽtes Pour Soigner Le Burn. Maison De Repoaison Retraite Quelles DiffĂ©rences. Maisons De Retraite Et Ehpad Du Val D Oise 95. Sarthe Le Retour Des Familles Dans Les Ehpad Sans Aucun Contact.

L’idĂ©al est un endroit confortable et sĂ©curisant pour votre chien, oĂč il pourra prendre du repos mais aussi se rĂ©fugier en cas de peur ou de volontĂ© de s’isoler. Évitez donc les lieux de passage, car il serait sans cesse dĂ©rangĂ©. Une piĂšce comme la cuisine, oĂč l’on peut fermer la porte, est une bonne solution.. OĂč mettre le panier du chien dans la maison ? Dans un endroit calme, Ă  l’abri des passages Il est trĂšs important de placer son panier ou coussin au sol, et surtout pas en hauteur comme sur un fauteuil, un canapĂ© ou un lit. Cela permettra d’instaurer d’emblĂ©e une hiĂ©rarchie entre l’animal et ses maĂźtres. OĂč mettre le chien ? Installer le chien dans le coffre en veillant Ă  ce que le reste de la voiture soit sĂ©parĂ© par une grille de sĂ©curitĂ© ou un filet ; Le mettre dans une caisse de transport panier, cage ou caisse Ă  chien pour pick-up placĂ©e dans le coffre. OĂč faire dormir son chiot dans la maison ? Le mieux est de placer le panier de votre chien dans un endroit chaud, Ă  l’abri des courants d’air. Vous pourriez aussi multiplier les propositions de couchages dans la maison, ainsi votre chien pourra choisir oĂč dormir. Pourquoi un chien est triste ? Les causes du comportement dĂ©pressif de votre chien peuvent varier mais sont souvent liĂ©es Ă  un changement brutal de sa routine dĂ©mĂ©nagement, arrivĂ©e d’un enfant etc
 La patience et l’observation sont donc les maĂźtres mots pour comprendre son chien et guĂ©rir son petit spleen. Comment faire passer la nuit Ă  un chiot ? Établissez un rituel du coucher Lorsque vient l’heure du coucher, faites de votre domicile un endroit encore plus confortable et chaleureux. Tamisez les lumiĂšres, mettez de la musique classique douce et offrez Ă  votre chiot un nid douillet dans lequel il pourra se blottir. OĂč faire dormir le chien la nuit ? L’idĂ©al est un endroit confortable et sĂ©curisant pour votre chien, oĂč il pourra prendre du repos mais aussi se rĂ©fugier en cas de peur ou de volontĂ© de s’isoler. Évitez donc les lieux de passage, car il serait sans cesse dĂ©rangĂ©. Une piĂšce comme la cuisine, oĂč l’on peut fermer la porte, est une bonne solution. Est-ce qu’un chiot dort toute la nuit ? Oui ! Il a besoin de beaucoup plus de sommeil que nous. Mais plus il grandit, moins il dort Le chien adulte dort en moyenne douze Ă  quinze heures par jour, et jusqu’à vingt heures pour le chiot, exactement comme un nouveau-nĂ©. Comment savoir si un chien est triste ? Il cherche un endroit oĂč ĂȘtre seul et Ă©vite la prĂ©sence de ses proches. Lorsqu’il est dĂ©primĂ©, il n’a plus envie de jouer ni de sortir ; il peut Ă©galement se montrer triste. Il se lĂšche les pattes le lĂ©chage des pattes est le signe d’un trouble important liĂ© Ă  la dĂ©pression et Ă  l’anxiĂ©tĂ©. OĂč laisser son chien pendant la journĂ©e ? En clair, habituez Ă  votre chien Ă  rester seul dans une piĂšce, pendant que vous ĂȘtes Ă  l’étage ou dans le jardin par exemple. Augmentez ensuite progressivement la durĂ©e de ces absences et Ă©loignez-vous de plus en plus de chez vous. Puis-je laisser mon chien seul une journĂ©e ? Un chien peut rester seul entre 6 Ă  8 heures maximum, et ce Ă  condition qu’il ait un accĂšs Ă  l’extĂ©rieur pour faire ses besoins. Notez que la durĂ©e supportĂ©e dĂ©pend Ă©galement du caractĂšre de votre chien et de son mode de vie. Un chien qui se dĂ©pense Ă©normĂ©ment aura bien plus de facilitĂ© Ă  rester seul Ă  la maison. Est-ce grave de ne pas promener son chien ? Bien sĂ»r, votre chien doit sortir pour faire ses besoins. Mais les promenades sont bien plus que des pauses pipi ou qu’un petit tour dans le jardin ! Promener son chien rĂ©guliĂšrement va permettre de garder votre animal en bonne santĂ©, et cela de plusieurs façons Le contrĂŽle du poids. Comment laisser un chien seul Ă  la maison ? Si le chien reste seul pendant plus de quatre heures, il devrait avoir accĂšs Ă  l’extĂ©rieur pour faire ses besoins. Au dĂ©but, ne laissez jamais votre chien seul. Le processus d’apprentissage Ă  rester seul doit se faire progressivement, Ă©tape par Ă©tape. Commencez par de courtes absences de 10 minutes, puis prolongez. Quels sont les signes d’un chien qui dĂ©primĂ© ? Le chien souffrant de dĂ©pression peut Ă©galement ne plus rĂ©agir aux invitations Ă  jouer. Il prĂ©fĂšre rester dans son coin, l’air triste et abattu. Il peut perdre l’appĂ©tit et se montrer moins enthousiaste lors des promenades. Quels sont les signes d’un chien qui souffre ? Les symptĂŽmes comportementaux La fatigue et l’abattement si votre animal souffre , il peut vous sembler abattu, fatiguĂ©. Une perte d’appĂ©tit si votre chien boude sa gamelle ou refuse de se nourrir, c’est un signe inquiĂ©tant, a fortiori s’il s’agit de son alimentation habituelle qu il apprĂ©cie. Est-ce grave de laisser son chien seul une nuit ? AprĂšs une pĂ©riode d’adaptation, votre chien devrait prendre l’habitude de passer la majoritĂ© de son temps Ă  dormir lorsqu’il est seul. De façon gĂ©nĂ©rale, les spĂ©cialistes recommandent d’éviter de laisser un chien dans sa cage pendant plus de 8 heures. Puis-je laisser mon chien seul ? Chez un chiot, il est conseillĂ© d’éviter des absences de plus de 2 heures. Pour un jeune chien de 6 Ă  18 mois, la durĂ©e d’absence acceptable est de 4 Ă  6 heures. Chez un chien adulte, 10 heures est la limite maximale, notamment car les chiens doivent avoir la possibilitĂ© de se soulager toutes les 6 heures environ. Pourquoi il ne faut pas dormir avec son chien ? Leur prĂ©sence dans le lit ou dans la chambre laisse dans les draps et la piĂšce des poils morts et potentiellement des parasites, comme les puces, les tiques, les aoutats, les poux et les teignes. Or, ces indĂ©sirables sont Ă  la portĂ©e du maitre et peuvent s’attaquer Ă  l’homme. Pourquoi un chien veut dormir avec son maitre ? Les chiens aiment ĂȘtre avec leurs humains de façon gĂ©nĂ©rale! et passer du temps avec eux. Souvent, prĂšs de nous, ils se sentent bien, rassurĂ©s. Pour les chiens anxieux, dormir prĂšs de nous est un moment durant lequel ils se sentent en sĂ©curitĂ©, ce qui fait que leur stress diminue considĂ©rablement. Comment on appelle un homme qui couche avec un animal ? Scatophilie . Synon. de coprophilie ibid.. zoophilie 1. Pourquoi mon chien est toujours collĂ© Ă  moi ? La raison pour laquelle votre chien dort collĂ© Ă  vous est que vous lui procurez une sĂ©curitĂ© physique et Ă©motionnelle, c’est-Ă -dire qu’il se sent protĂ©gĂ© et n’a donc pas besoin d’ĂȘtre vigilant. Comment mettre son chien dans le coffre ? Vous pouvez mettre votre chien dans le coffre. Mais dans ce cas, il faut obligatoirement mettre une grille ou un filet dit de sĂ©curitĂ©. Cela est sensĂ© retenir le chien qui voudrait passer, et l’empĂȘcher de devenir un projectile pour les autres passagers en cas d’accident. OĂč mettre son chiot dans la voiture ? La façon la plus simple et sĂ©curitaire de transporter votre chiot dans la voiture est avec une cage de transport qui sera bien sĂ©curisĂ©e au siĂšge arriĂšre. Je vous dĂ©conseille de voyager avec votre chiot sur vos genoux car il deviendra un projectile dangereux si vous avez un accident. Quelle lettre AnnĂ©e chien ? AprĂšs les noms de chiens en S pour l’annĂ©e 2021, c’est la lettre T qui est Ă  l’honneur en 2022 ! Il est temps de rĂ©flĂ©chir au prĂ©nom de votre futur compagnon ! Est-ce que je peux laisser mon chien dans le jardin ? Laisser son chien dans le jardin semble mieux que de le laisser enfermĂ© entre quatre murs. Cependant, le chien est quand mĂȘme seul et il ne va pas passer plusieurs heures Ă  renifler un lieu qu’il connaĂźt par cƓur. Les stimulations de l’extĂ©rieur peuvent occuper votre chien durant un temps mais pas toute la journĂ©e. Puis-je laisser mon chien seul 2 jours ? Puis-je laisser mon chien seul 2 jours ? Laisser son chien seul durant plus d’une journĂ©e est tout Ă  fait exclu, car celui-ci sera incapable de gĂ©rer sa nourriture et son eau, mĂȘme si vous lui laissez des rĂ©serves, et de se retenir de faire ses besoins. N’oubliez pas de partager l’article !

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ï»żNotre programme de soins Psychiatre rĂ©fĂ©rent Dr David MARTINEZ Cette unitĂ© bĂ©nĂ©ficie d'espaces de vie et de soins spĂ©cifiques. Au delĂ  de la prise en charge psychiatrique, l'approche psychothĂ©rapique est privilĂ©giĂ©e sur le plan institutionnel, individuel, groupal et familial. Des entretiens familiaux seront organisĂ©s tous les quinze jours avec le mĂ©decin Psychiatre afin de faire un point sur l'hospitalisation du patient en prĂ©sence de ses proches. Un accueil des parents est Ă©galement organisĂ© de maniĂšre hebdomadaire. Ce groupe est uniquement destinĂ©s aux parents ayant un enfant hospitalisĂ© dans l'Ă©tablissement. Il permet aux parents de trouver sa place dans cette pĂ©riode d'hospitalisation et d'Ă©changer autour de diffĂ©rents thĂšmes la sĂ©paration Ă  l'adolescence, l'adhĂ©sion aux soins, la descolarisation et la sortie d'hospitalisation. Un cadre thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© pensĂ© et structurĂ© afin de rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques de la population adolescente et jeune adulte. Lors du rendez vous de prĂ©-admission avec le mĂ©decin Psychiatre, ce cadre est prĂ©sentĂ© au jeune et Ă  ses parents. En fonction de l'Ă©tat de santĂ© de l'adolescent, il est possible aprĂšs accord mĂ©dical de maintenir la scolaritĂ© par le biais d'intervention d'organismes extĂ©rieurs. Afin d'assurer la continuitĂ© des soins, une attention toute particuliĂšre est accordĂ©e Ă  la prĂ©paration de la sortie. L'Ă©quipe assure le lien avec les partenaires extĂ©rieurs mĂ©decin psychiatre, psychologue, dietĂ©ticienne et les Ă©ventuelles structures de soins telles que les soins Ă©tudes et les centre mĂ©dicaux. Le pavillon Saint-Victor de la Villa des Pages est dĂ©diĂ© Ă  la prise en charge des adolescents ĂągĂ©s de 16 Ă  25 ans. Dans cette unitĂ©, toutes les pathologies psychiatriques de l'adolescents sont prises en charge dans la limite d'une structure d'hospitalisation libre Episode dĂ©pressif Tentative de suicide Trouble bipolaire Trouble anxieux Etat psychotique Trouble dĂ©lirant, SchizophrĂ©nie Trouble de la personnalitĂ© Troubles obsessionnels compulsifs Trouble du comportement alimentaire Addictions La prise en charge mĂ©dicale est assurĂ©e de maniĂšre quotidienne du lundi au samedi. Le patient peut Ă©galement avoir un espace de parole complĂ©mentaire avec une psychologue deux fois par semaine. La prise en charge somatique est assurĂ©e par le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, le Dr Farah BEDAR. Une consultation est systĂ©matiquement rĂ©alisĂ©e lors de l'admission, le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste assurant ensuite le suivi tout au long de l'hospitalisation. Afin d'accompagner les patients, une Ă©quipe d'Infirmiers et d'Aide-Soignants est prĂ©sente de maniĂšre continue et propose diffĂ©rentes mĂ©diations Soins de soi MĂ©diation jogging Temps cafĂ© Revue de presse Atelier VidĂ©o MĂ©diation balnĂ©othĂ©rapie Les patients participent aux groupes de paroles thĂ©rapeutiques co-animĂ©s par une psychologue et un infirmier RĂ©union soignants/soignĂ©s un temps de rĂ©gulation institutionnelle Sensimage groupe de parole utilisant la photo comme mĂ©diation MĂ©diation conte construction collective d'un conte Des ateliers Art-thĂ©rapie sont Ă©galement proposĂ©s tout au long de la semaine Atelier Ecriture Atelier 5 sens Atelier Terre Atelier Papier machĂ© Atelier Dessin Atelier Chant Atelier Théùtre Danse ThĂ©rapie > En savoir plus sur les mĂ©diations

avecorientation ADHOC pour adolescents de 15 à 25 ans. 3, place de la Mairie - 78190 TRAPPES 50, rue Berthier - 78000 VERSAILLES Tél. : 06 61 81 88 02 Réseau de promotion pour la santé mentale Yvelines sud, équipe mobile de liaison Organiser des actions pour une amélioration globale de la prise en charge de la santé mentale.
Nos coordonnées Voilà, si vous avez pris le temps de parcourir les pages du sites, vous savez déjà pas mal de choses. Si vous voulez des photos de la maison et des chambres, c'est ici. Pour les tarifs, c'est là. Pour le téléchargement des documents de préinscription, suivez ce lien. Et pour le reste, c'est mieux de m'appeler directement. Je n'emmÚne pas toujours mon téléphone portable partout, mais si vous me laissez un message, je m'efforcerai de vous rappeler dans les 24 heures, promis. C'est plus dur qu'il n'y parait de décrocher le téléphone lorsqu'on est fatigué et déprimé, mais c'est aussi un premier acte à poser pour se rapprocher de la petite lumiÚre au bout du tunnel. Alors, n'hésitez pas, c'est avec plaisir que je répondrai à vos questions. Pour prendre contact si vous envisagez un séjour 1 Prenez d'abord le temps de parcourir le site, il est à jour et la plupart des informations indispensables y figurent. 2 Envoyez-moi un SMS ou un mail avec votre nom et les plages horaires pour vous joindre. 3 Si votre projet de séjour est bien défini, vous pouvez gagner du temps en replissant le questionnaire disponible sur la page Venir séjourner. Association la parenthÚse au vert 2 rue de la Paix - 77510 LA TRETOIRE Téléphone 06-88-42-38-01 Email infocontact Siret 51407087900036 Déclaration d'activité 11770595777 Votre message issu du formulaire a été envoyé avec succÚs. Vous avez entré les données suivantes Veuillez corriger l'entrée des champs suivants Une erreur s'est produite lors de la transmission du formulaire. Veuillez réessayer ultérieurement.
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20résultats pour maladie d'alzheimer - Mouscron 1 Sociéte de Logements de Mouscron . Rue du ManÚge 50, 7700 Mouscron Lundi 13:30 - 17:00; Institutions sociales Asthme Maladie d'Alzheimer 1 avis. 2 Les Orchidees . Rue de Menin 15, 7700 Mouscron Maisons de repos Démence Had Hospitalisation à domicile InfirmiÚres InfirmiÚres privées Jardin
C'est une maison d'hĂŽte d'un genre nouveau qui vient d'ouvrir Ă  Sainte-MĂšre-Église Manche. La TĂȘte au repos est une maison d'hĂŽte oĂč l'on se soigne et oĂč l'on prend soin de soi. Par RĂ©daction La Presse de la Manche PubliĂ© le 28 FĂ©v 19 Ă  2300 mis Ă  jour le 1 Mar 19 Ă  710 Isabelle et Nicolas Cailliot viennent d’ouvrir la TĂȘte au repos, un petit havre de paix pour se ressourceret se relaxer au cƓur du village de Sainte-MĂšre-Église, entre mer et marais. ©La Presse de la Manche/Eric GuerrierParce qu’il fait bon vivre dans le Cotentin, Isabelle et Nicolas Cailliot y ont Ă©lu domicile et viennent d’ouvrir une maison d’hĂŽtes baptisĂ©e La TĂȘte au maison dont l’objectif est de ne rien faire dĂ©connecter, se reposer et se reconstruire, indique le dĂ©pliant de la nouvelle offre d’hĂ©bergement d’Isabelle et Nicolas, situĂ©e au cƓur du village de Sainte-MĂšre-Église Manche. lieu pour ne penser qu’à soiTrois chambres d’hĂŽtes cossues et au calme, dans une maison du cru qui est un lieu d’accueil et de repos Ă  dimension familiale, pour des sĂ©jours de courtes ou moyennes durĂ©es. Un petit havre de paix pour des sĂ©jours qui s’adressent Ă  des personnes ayant subi un burn contre le burn out, ou plus simplement, pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  la langue de MoliĂšre, Ă  l’état dĂ©pressif dĂ» Ă  l’environnement professionnel, c’est la grande idĂ©e. Car cela commence Ă  ĂȘtre reconnu comme une maladie !À cet Ă©gard, c’est lĂ  qu’intervient le couple, qui offre dans sa maison une alternative aux soins mĂ©dicaux Se faire plaisir, c’est se ressourcer. Se ressourcer en Ă©coutant de la musique, en se dĂ©lectant d’un paysage et de ses lumiĂšres, en regardant un coucher de soleil splendide ou l’envol d’oiseaux », indiquent les propriĂ©taires. L’environnement du Cotentin est apaisant, et la vie du village est au bout de la rue. C’est ainsi qu’est nĂ©e La TĂȘte au repos, un lieu oĂč les personnes dĂ©pressives pourront se reposer et penser Ă  elles. »Empathie, solidaritĂ© et bienveillanceGrĂące au parcours professionnel d’Isabelle, formatrice auprĂšs d’adultes et de jeunes en difficultĂ©, et de Nicolas, coordinateur de projets dans le domaine associatif et culturel, le couple, qui a suivi un travail en psychanalyse et psychothĂ©rapie, se fait fort de proposer diverses activitĂ©s crĂ©atives, des promenades bucoliques ou encore des travaux de en ce moment sur ActuMais les propriĂ©taires sont Ă©galement Ă  mĂȘme d’accompagner les clients dans des dĂ©marches de dĂ©couverte ou redĂ©couverte de la mĂ©ditation, de la relaxation, voire mĂȘme d’expĂ©rimenter la pratique du parler » auprĂšs d’une psychothĂ©rapeute de avons choisi de dĂ©fendre nos valeurs avec empathie, bienveillance et solidaritĂ©. C’est pour cela que nous avons ouvert notre foyer familial Ă  cette activitĂ©. »De notre correspondant Ă  Sainte-MĂšre-Église, Eric GUERRIERContact La TĂȘte au repos au 02 50 29 91 59 ou sur [email protected] ou article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Presse de la Manche dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. CLINEAest un rĂ©seau de Cliniques Psychiatriques en France, spĂ©cialisĂ© dans le traitement des maladies psychiques de l'adulte et de l'adolescent, dans le cadre d'une hospitalisation libre. Notre Ă©quipe offre une prise en charge globale en vue d'accompagner les patients vers une rĂ©insertion socioprofessionnelle. On a retrouvĂ© le prĂ©sident ! Vous me recevez ? Les studios ? Vous me recevez ? On a retrouvĂ© le PrĂ©sident ! » DressĂ© sur les cales du siĂšge arriĂšre de la moto de TF1, le reporter Ă©tait excitĂ© comme une puce, fier de pouvoir annoncer son scoop en direct l’heureux Ă©lu, qui avait momentanĂ©ment disparu, venait d’entrer au Fouquet’s ! Au Titanic », le seul client assis au comptoir Ă©tait en train d’attraper un torticolis en suivant l’escapade prĂ©sidentielle sur le petit Ă©cran, fixĂ© au dessus du bar. Il ressemblait Ă©trangement au nouveau Chef de l’Etat, petit, fĂ©brile, hargneux. De l’autre cĂŽtĂ© du zinc, le garçon, maigre, chauve et taiseux avait l’air ailleurs. Sur sa pompe Ă  biĂšre, il avait d’ailleurs glissĂ© un cadre oĂč on pouvait lire II faut deux ans pour apprendre Ă  lire et toute une vie pour apprendre Ă  se taire ». C’était signĂ© proverbe chinois. Laure Grangier venait de s’installer dans la salle du cafĂ©, prĂšs de la vitrine. La tignasse courte, auburn, elle avait un visage pointu, pĂąle, des yeux lĂ©gĂšrement amandĂ©s, vairons, l’un bleu, l’autre gris. PlutĂŽt large d’épaules, elle avait des seins plantĂ©s hauts et petits, une taille un peu au dessus de la norme. La jeune femme Ă©coutait vaguement la tĂ©lĂ© et pensa Ă  Alain ; elle se dit qu’il devait ĂȘtre effondrĂ©. Quand elle l’avait quittĂ©, tout Ă  l’heure, on ne connaissait pas encore le rĂ©sultat. A tous les coups, il devait Ă  prĂ©sent se faire un bourdon de tous les diables. Et elle qui l’avait laissĂ© seul, un soir comme ça, en inventant un bobard pas possible pour prendre la tangente. Claude Passage l’avait appelĂ©e en fin d’aprĂšs midi C’était la premiĂšre fois qu’il lui tĂ©lĂ©phonait chez elle, un week-end en plus, en exigeant de la voir sur le champ. D’ordinaire, il Ă©tait autrement prudent, et patient. Faut ABSOLUMENT qu’on se voit ! » avait-t-il lĂąchĂ©, sur le ton du naufragĂ© qui rĂ©clame une bouĂ©e. – C’est pas possible, chuchota-t-elle. – Trouve une raison pour sortir ! – Je peux pas. Au salon, Alain s’impatientait dĂ©jĂ  – C’est qui ? – C’est le boulot, chĂ©ri ! cria-t-elle Ă  la cantonade, c’est le boulot, avant de reprendre le combinĂ©, y glissant, mezzo voce – Je peux pas, je te dis ! – DĂ©brouille toi, merde ! Elle ne l’avait jamais connu aussi grossier. Ils s’étaient croisĂ©s deux jours plus tĂŽt, Ă  l’hĂŽtel du parc, pour leur rendez-vous hebdomadaire. Il n’avait alors rien manifestĂ© de particulier. Quelle mouche le piquait ? Pourquoi violait-il soudain leurs rĂšgles de conduite. – On se retrouve au Titanic » ! Elle rĂ©sista. Il insista. Elle le sentit menaçant, violent. Elle cĂ©da. On a gagnĂ© ! » marmonnait le poivrot du bar, en agitant son verre comme un briquet pendant un concert. Claude venait d’arriver. Localier Ă  Ouest France » pour la rĂ©gion de Nantes, il Ă©tait l’amant de Laure depuis des annĂ©es. ll connaissait Alain par ailleurs. Le journaliste avait fait ses Ă©tudes avec lui et les deux hommes se voyaient rĂ©guliĂšrement dans le cadre de l’amicale des anciens du collĂšge St Leu. Les rencontres organisĂ©es par cette association Ă©taient surtout un prĂ©texte Ă  beuveries. – T’es con ou quoi ? depuis quand tu me convoques comme ça ? qu’est-ce que tu veux au juste ? – Te voir ! – Ce soir ? – Oui ce soir – Ça pouvait pas attendre ? – Non, ça pouvait pas. C’est l’affaire du siĂšcle. Mireille Mathieu venait d’attaquer la Marseillaise, place de la Concorde et le pochtron, toujours scotchĂ© Ă  l’écran, insensible au trĂ©molo patriotique, beuglait Mais oĂč elle est, CĂ©cilia ? CECILIA ! CECILIA ! » Claude Ă©tait un rouquin au visage Ă©nergique, un front large, des pommettes rapprochĂ©es, un menton volontaire, le tout surmontant un corps trapu, une plastique de lutteur mais un look de dandy. Ce soir il avait pourtant un air que Laure ne lui connaissait pas. Certes, il Ă©tait toujours aussi bien sapĂ©, costar marine impeccable, veste croisĂ©e, chemise blanche col italien, cravate bleue. A cĂŽtĂ© d’Alain, genre silhouette enrobĂ©e et traits du visage affaissĂ©s, adepte permanent du survĂȘt, il n’y avait pas photo. Mais, Ă  cet instant, Claude semblait comme dĂ©semparĂ©, sans doute en raison de sa surexcitation. – C’est quoi, ton plan ? Mais ça va pas, non ? Et fais vite, faut que je rentre. Alain m’attend, il doit ĂȘtre dans un Ă©tat, avec l’élection de l’autre, je te dis pas. – Il attendra ! Il ne lui avait jamais parlĂ© sur ce ton. – Tu me joues quoi lĂ  ? – J’ai besoin de toi ! Absolument ! – Tu m’expliques ? Elle regarda son amant, remontĂ© Ă  bloc. " Les journalistes, tu sais, sont un peu flics sur les bords
 – Ça veut dire ? – Que je sais des choses ! – Et encore ? – Moutiers
 Moutiers-en-Retz Ă©tait la ville voisine dont Laure Ă©tait originaire. – Quoi Moutiers ? – La villa Folie
 Elle voyait trĂšs bien. Laure bossait dans une agence immobiliĂšre. La villa en question avait Ă©tĂ© mise en vente depuis des mois mais les proprios en demandaient un prix exorbitant et on ne trouvait pas preneur. C’était une incroyable demeure, isolĂ©e, un peu Ă  l’écart de la citĂ©, au bout d’une impasse qui donnait sur la Clemenceau, l’avenue du bord de mer. La villa avait quasiment les pieds dans l’eau. Ce qu’elle voyait moins bien, en revanche, c’est pourquoi son amant parlait de maniĂšre aussi allusive. " Ça serait bien que tu lui rendes visite. – A qui ? – A la villa. – Visiter la villa ? La villa Folie ? – Oui – Pourquoi ? et quand ? S’entendit-elle rĂ©pondre machinalement. – Ce soir ! – Ce soir ?! mais en quel honneur ? Tu dĂ©bloques complĂštement, mon vieux ! Tu m’as pas fait venir pour ça, j’espĂšre ?! – Affirmatif. Pour un ballot ! – Un ballot ? Un ballot
 Elle pensa Ă  son Alain de mari, un dĂ©pressif de naissance, abonnĂ© aux CDD et autres stages bidon, son grand mou, son Ă©ternel incertain mais qu’elle aimait bien, malgrĂ© tout. Elle en aurait presque souri. Le journaliste ne la laissa guĂšre rĂȘvasser. Passage lui tendit un papier froissĂ©. C’était une dĂ©pĂȘche de l’Agence France Presse. " L’info est tombĂ©e ce midi. Mais la gendarmerie, dĂ©marche assez inhabituelle de sa part, il faut bien le reconnaĂźtre, a demandĂ© Ă  la rĂ©daction de ne pas la publier." Le texte disait " Un promeneur vient de trouver, sur la plage des Moutiers en Retz, un ballot Ă©chouĂ© en bord de mer, d’une vingtaine de kilos. IntriguĂ©, il en perça la carapace caoutchoutĂ©e ; le colis contenait de la cocaĂŻne". " C’est quoi, ce dĂ©lire ? Pourquoi tu me montres ça ? – C’est pas un dĂ©lire, Lis la suite ! " Le temps d’avertir les gendarmes, le ballot avait disparu." – Qu’est-ce que ça veut dire ? – Les naufrages de drogue, t’as jamais entendu parler ? – La drogue, c’est pas vraiment mon truc. A la tĂ©lĂ©, Enrico Macias et Bigard venaient de donner un coup de main, ou de gueule plus exactement, Ă  Mireille Mathieu en entonnant Ă  leur tour le refrain de l’hymne national. – Pourriez pas faire moins fort, demanda Laure au barman. – On est en dĂ©mocratie, non ? on est ENCORE en dĂ©mocratie, que je sache, Ă©ructa le nabot du zinc. Le citoyen Ă  le droit de savoir. La transparence, madame
 Elle n’ insista pas. La drogue, expliqua Passage en baissant le ton, prend souvent le bateau pour arriver en Europe. Il arrive que les trafiquants soient surpris par un contrĂŽle inopinĂ© en pleine mer. Ils lĂąchent alors le butin dans l’eau. Lequel finit par arriver, en vrac, sur les plages atlantiques. Paquet aprĂšs paquet. Ces derniĂšres semaines, on avait trouvĂ© des ballots Ă  Lacanau en Gironde, dans le Saintonge, en VendĂ©e ; le reste de la cargaison arrive Ă  prĂ©sent dans la rĂ©gion. Il fit une pause ; elle le regardait, perplexe. Il poursuivit un bateau colombien a dĂ» avoir un problĂšme, voilĂ  un mois, du cĂŽtĂ© de l’Espagne. Et depuis, dit-on, une tonne de blanche se balade, de Bayonne Ă  Nantes, surfant au grĂ© des vagues, hĂ©sitant sur l’endroit oĂč accoster. De la pure de chez pure, super concentrĂ©e, qui sera ensuite coupĂ©e et recoupĂ©e avant d’ĂȘtre vendue dans la rue. Un petit bijou conditionnĂ© au poil dans d’épaisses couches de sacs hermĂ©tiques et du caoutchouc. Et tout ça Ă  la disposition du premier qui la trouvera. "GĂ©nial, non ?" Passage s’échauffait. Laure, Ă  cran, attendait la suite. " Les gendarmes pensent que le colis n’a pas quittĂ© Moutiers. Tu me demandes pas pourquoi ? – Pourquoi ? – Parce qu’une de leurs patrouilles, Ă  la mi journĂ©e, stationnait sur la Clemenceau. Z’étaient lĂ  pour un contrĂŽle alcootest
 – Auraient mieux fait de traquer les droguĂ©s ! – Exact ! Surtout qu’ils se sont pas foulĂ©s. Personne ne serait passĂ© par lĂ  de l’aprĂšs midi ; Ă  croire que tout le monde poirotait dans les bureaux de vote. Au fait, t’as votĂ© ? Pour qui ? – Fais pas chier ! – Je rigolais. – Et les gendarmes, ils pensent quoi ? – Les enquĂȘteurs de la section recherche de la gendarmerie, la SR de la rĂ©gion chargĂ©e de l’affaire, pensent que le ballot est restĂ© dans le coin, et le seul endroit oĂč on aurait pu le planquer, c’est dans la villa Folie. Evidemment, c’est secret dĂ©fense, off record, motus et bouche cousue, croix de bois croix de fer, etc
 Sauf pour toi et moi. – Pourquoi tu me dis tout ça ? En quoi ça me concerne ? – Parce qu’à mon avis, ça devrait pas ĂȘtre trop difficile pour quelqu’un comme toi de visiter l’endroit, vite fait bien fait. Ce soir, il n’y a personne dans les parages. Les gendarmes ne sont pas lĂ  ; dĂ©jĂ  qu’ils ont du mal Ă  dĂ©nicher le juge pour leur dĂ©livrer un mandat ; en plus, ils sont tous mobilisĂ©s Ă  la prĂ©fecture avec la prĂ©sidentielle. Conclusion la maison Folie, pendant quelques heures, est Ă  prendre. Il y a une fenĂȘtre de tir idĂ©al, comme on dit ; et toi, t’as les clĂ©s de la villa, non ? – D’abord, j’ai pas les clĂ©s, pas ici en tout cas. Ensuite pourquoi moi ? T’as qu’à y aller, toi ? T’escalades le mur d’enceinte et c’est bon. – Moi ? Tu me vois escalader ? J’ai le vertige sur une chaise, alors Ă  califourchon sur un pignon, non, merci.. Je suis pas un grimpeur, moi ! Pas comme toi
Et puis, je peux pas quitter longtemps mon job, surtout un jour comme aujourd’hui, en plein cirque Ă©lectoral. Retenu Ă  l’entrĂ©e du Fouquet’s, le reporter Ă  moto n’avait rien Ă  se mettre sous la dent ; aussi se contentait-il d’énumĂ©rer la longue liste des sponsors du nouveau patron qui, plus chanceux que lui, accĂ©daient Ă  la fastueuse brasserie, politiciens des beaux quartiers, affairistes flamboyants et surtout stars du show-biz. Laure n’écoutait pas, elle hĂ©sitait – Franchement, je comprends pas pourquoi ta gendarmerie se montre si discrĂšte. Elle est curieuse, ton affaire, tu sais
 – D’abord, c’est pas ma gendarmerie. Et puis, ils veulent surtout pas de pub. Surtout pas ! C’est pourquoi ils nous ont recommandé  en fait ils nous ont interdit d’écrire sur le sujet. Ils tiennent pas Ă  voir rameuter tous les maquignons et autres malfrats des environs. Par l’odeur de la blanche allĂ©chĂ©s, tu comprends ? Sur un coup pareil, des tordus sont capables de venir des quatre coins du pays, et mĂȘme de Medellin, si tu vois ce que je veux dire
" La jeune femme n’était pas convaincue. " Ecoute, Claude, j’en ai rien Ă  foutre de ton histoire. Je comprends mĂȘme pas pourquoi tu me parles de ça. Pourquoi je devrais marcher dans la combine ? – Si, si, tu vas marcher ! – Ha oui, et pourquoi ? Dis moi, un peu. – Pour Alain ! – Quoi Alain ? – Tu ne veux tout de mĂȘme pas qu’Alain soit au courant de nos relations ! – De quoi ? – T’as bien entendu ! – Tu
 tu lui dirais ? – Je lui dirais ! – T’es devenu complĂštement fou – Oui – Et pourquoi tu ferais ça ? – Le pognon, ma poule, le pognon, beaucoup de pognon
 Ma poule ?!l se prenait pour un mac, maintenant ! La jeune femme sentit une petite dĂ©charge d’adrĂ©naline lui parcourir l’épine dorsale. Du regard, elle fit une nouvelle fois le tour du bistrot, comme si elle craignait que quelqu’un ait pu entendre ce qui venait de se dire entre eux. Mais il n’y avait rien Ă  signaler de particulier. Le barman affichait toujours une sĂ©rĂ©nitĂ© toute Ă©preuve, zen cinq Ă©toiles, il Ă©tait ; il regardait sans le voir son vis-Ă -vis avinĂ© qui opinait en regardant la manif de soutien Ă  son nouveau prĂ©sident, place de la Concorde. Le journaleux continuait sur sa lancĂ©e – Il y a plein d’oseille en jeu, de l’osier, des boules, de l’aspine, de l’artiche, du grisbi, du fric, du flouze, du pĂšze, du carbure, de la fraĂźche. En quelle langue je dois te le dire ? Et il y en a un max pour toi aussi, je te signale ! Laure Ă©tait tourneboulĂ©e. Elle avait besoin de se mettre les idĂ©es en place. La jeune femme y tenait Ă  son Alain ; il avait un cĂŽtĂ© cucul la praline, laxiste, oblomovien » c’était le mot, fataliste et passif comme le fameux personnage de l’écrivain russe Gontcharov. Et plutĂŽt manchot au lit. En mĂȘme temps, ce type, bizarrement, la calmait, la rassurait, l’apaisait. Mieux il la cadrait. Cela ne s’expliquait pas, c’était comme ça. Sans lui, elle se serait dispersĂ©e dans la nature, Ă©parpillĂ©e, Ă©miettĂ©e - mais ça, elle ne le lui dirait jamais. Elle avait fini par s’attacher Ă  ce drĂŽle de bonhomme. Pas question de le perdre. Lui de son cĂŽtĂ© semblait attachĂ© au couple qu’ils avaient fini par former. Claude la tenait avec son chantage. Et puis, elle commençait Ă  se dire qu’un peu d’argent de rab, ces temps ci, ça ne ferait pas de mal. Ils tiraient le diable par la queue depuis l’hiver dernier. Peut-ĂȘtre mĂȘme qu’elle pourrait payer Ă  son mec cette croisiĂšre en MĂ©diterranĂ©e dont il avait toujours rĂȘvé . Sa dĂ©cision Ă©tait quasiment prise elle Ă©tait d’accord, elle irait chercher le baluchon de Claude, elle rĂ©cupĂ©rerait sa part et aussitĂŽt aprĂšs elle plaquerait son amant ; ce type devenait trop dangereux. " Faut faire vite, reprit le localier, devinant qu’il Ă©tait en train d’emporter le morceau. Et puis arrĂȘte de faire la gueule, je te l’ai dit, t’auras ta part ! Une belle part ! – La drogue , je m’en fous, je te rĂ©pĂšte ! – Moi aussi, figure toi. Simplement je te signale qu’un ballot de ce genre, c’est le pactole, ma vieille ! Ce genre de colis peut nous rapporter
 devine combien ? Elle ne rĂ©agit pas ; il lui chuchota Ă  l’oreille – Un million d’euros ! Elle opina sans bien comprendre, les yeux Ă©carquillĂ©s ; il redit dans un soupir – Un million ! t’as bien entendu ? un million d’euros ! Sept millions de francs ! Sept cent millions d’anciens francs ! Il se trĂ©moussait sur sa chaise comme s’il Ă©tait pris d’une envie pressante. – Un million le ballot ! On fera moitiĂ© moitiĂ© ! Ça faisait beaucoup d’informations Ă  digĂ©rer en peu de temps. Laure la jouait dĂ©tachĂ©e mais un vertige la travaillait. – C’est pas une bonne affaire, ça ? gloussait le journaleux, d’une voix Ă©touffĂ©e. Un demi million d’euros pour ta pomme
 et pour Alain ! T’y penses Ă  Alain ? Et pourquoi tout ce fric ? Pour une petite heure de boulot, Ă  tout casser ! Dans un coin peinard en plus ! Alors ? – Alors quoi ? – OK ? – ?! – Tu veux que je l’appelle ? Souriant, il fit mine de tĂ©lĂ©phoner. – Ordure ! – Alors ? – OK. A la tĂ©lĂ©, c’était un dĂ©filĂ© ininterrompu d’acteurs et de mannequins, d’humoristes et de chanteurs, de modistes et d’abonnĂ©s de la Star Ac, tous rayonnants et faisant le V de la victoire, avant de s’engouffrer au Fouquet’s. Laure se surprit Ă  regarder l’écran. Avec lui, se dit-elle, ça va ĂȘtre le pouvoir du people, pour le people, par le people » . – Bien ! Reprit Claude, donc tu nous fouilles la villa, tu trouves le ballot, il doit ressembler Ă  ça. Il lui fit passer une photo montrant un paquet boudinĂ©, sorte de gros ballon boursouflĂ© " Tu me le rapportes. Je serai, aprĂšs le bouclage, vers une heure du mat, sur l’ùre de repos Clemenceau, Ă  la sortie de Moutiers, tu vois oĂč c’est ? Elle acquiesça en grognant. Il lui tapota le bras, regarda sa montre. – Faut que je retourne fissa au bureau Alors, Ă  tout Ă  l’heure ! Regardant partir Passage, Laure se dit qu’elle aurait du se mĂ©fier des rouquins. Judas avait les cheveux roux, disait jadis le curĂ© au catĂ©chisme. Quelques minutes plus tard, elle abandonnait Ă  son tour le Titanic » alors que le zombie du bar beuglait Ă  nouveau On a gagnĂ© ! ». En montant dans sa R5 blanche, dĂ©cidĂ©ment passĂ©e de mode, elle se promettait de demander, une prochaine fois, Ă  l’impavide serveur qui avait choisi le nom de ce bar et pourquoi
 La villa Folie Ă©tait Ă  dix minutes maximum par la nationale. Sur le chemin, elle s’en voulut d’avoir cĂ©dĂ© si vite au journaliste. Peut ĂȘtre aurait-elle mieux fait de tout dire Ă  son mari Ă  propos de Claude. Si elle avait refusĂ© le chantage du journaleux, probablement que ce dernier se serait Ă©crasĂ© ? qu’il n’aurait pas mis sa menace Ă  exĂ©cution ? qui sait ? En mĂȘme temps elle Ă©tait lancĂ©e ; la perspective d’un demi million d’euros – elle rĂ©pĂ©tait Ă  haute voix ces mots, un demi million d’euros », histoire de se les mettre en bouche, de les sucer comme un bonbon acidulĂ© - ce soir mĂȘme, la troublait drĂŽlement ; ils pourraient s’en taper des croisiĂšres sur la grande bleue ! Laure n’eut guĂšre le temps de trop turbiner. Elle venait d’entrer dans Moutiers, la mer Ă©tait en vue, la villa Folie itou. Elle quitta la ClĂ©menceau, s’engagea dans le chemin privĂ©, contourna la demeure bourgeoise, l’abordant du cĂŽtĂ© de la plage. Ce n’était pas trĂšs prudent mais elle ne voulait pas se garer trop loin, au risque de se trimbaler Ă  pied ensuite un colis de
 vingt kilos, c’est ce qu’avait laissĂ© entendre Claude. Et puis elle comptait utiliser son vĂ©hicule comme marche pied. Elle l’immobilisa tout prĂšs du mur d’enceinte, presque Ă  le frĂŽler. La villa Folie Ă©tait une curiositĂ©, une folie comme on disait aussi, d’oĂč son surnom dans la rĂ©gion, une sorte de chĂąteau gothique miniature, en pierres d’un rouge vif. Le palais semblait sorti d’un conte de fĂ©es avec ses remparts crĂ©nelĂ©s, ses tours en poivriĂšre, ses toits coniques, ses meurtriĂšres, ses Ă©chauguettes et autres encorbellements. Un caprice de milliardaire anglais, croyait-elle savoir, entourĂ© d’un haut mur au sommet duquel , dĂ©tail plutĂŽt vulgaire, des tessons de bouteille, toutes griffes dehors, attendaient l’intrus. Il n’y avait personne en vue sur la plage. A cette heure, ils devaient tous ĂȘtre devant leur petit Ă©cran pour suivre l’intronisation du clan de Neuilly. A l’unisson, le rivage, la mer et le ciel passaient doucement du bleu au gris, tout un dĂ©gradĂ© de gris Ă  mesure que le soir avançait, gris clair et gris foncĂ©, gris perle et gris souris, gris ardoise et gris anthracite. Munie d’un plaid rĂ©cupĂ©rĂ© dans le coffre, Laure grimpa sur le toit de la voiture. De lĂ , ce fut un jeu d’enfant d’atteindre le sommet du mur ; elle se protĂ©gea des bouts de verre avec la couverture, enjamba l’obstacle et se laissa tomber. Elle devait faire vite, la R5 n’allait pas manquer d’attirer l’attention. La demeure Ă©tait vide, comme prĂ©vu. Enfin presque le jardin Ă©tait devenu le royaume des chats. Il y en avait partout, des petits, des gros, des noirs, des blancs, des poils ras et des touffus, des silencieux et des rĂąleurs, des distinguĂ©s et des lourdauds, des joueurs et des lascifs. L’apparition de la jeune femme perturba Ă  peine la tribu. AprĂšs un mouvement de repli, les fĂ©lins reprirent peu Ă  peu possession de leur territoire. Elle fit au pas de course le tour du propriĂ©taire. Ce fut vite fait les portes et les fenĂȘtres du rez de chaussĂ©e Ă©taient hermĂ©tiquement closes ; la cave semblait le maillon faible comme elle s’y attendait. "Serrure d’amateur" sourit-elle en crochetant le mĂ©canisme. Le sous-sol Ă©tait une grande piĂšce voĂ»tĂ©e, rĂ©amĂ©nagĂ©e en salle de projection. Laure se rappela que le proprio, plutĂŽt accro de films noirs, Ă©tait un homme de goĂ»t. Au sommet d’une pile de DVD trĂŽnait "Brazil" de Terry Gillian, 1985. Un must ! Laure Ă©tait presque tentĂ©e de le regarder
 Se ressaisissant, elle se dit qu’elle faisait fausse route si magot il y avait, le voleur, enfin l’autre voleur, n’avait guĂšre eu le temps, ce matin, de planquer son bien ; il avait agi dans la prĂ©cipitation. La chose devait donc plutĂŽt traĂźner dans le jardin. Elle revint sur ses pas. Le coin, Ă  l’abandon, Ă©tait un vaste fouillis vĂ©gĂ©tal, une mini jungle Ă  chats. Laure concentra ses recherches sur les abords du mur d’enceinte ; elle longea Ă  plusieurs reprises la clĂŽture, bordĂ©e par un fatras de fougĂšres arborescentes, de ronces et d’herbes folles. Ce n’est qu’au troisiĂšme passage qu’elle vit l’objet. Il pouvait parfaitement passer inaperçu, enfoui qu’il Ă©tait au beau milieu d’un Ă©pais rosier sauvage ; le ballot, d’une vague coloration verdĂątre, sans doute Ă  la suite de son sĂ©jour prolongĂ© en mer, se fondait en effet dans le dĂ©cor. Comme elle le pensait, celui qui avait manipulĂ©, hier, le colis s’était contentĂ© de jeter sa prise par dessus le mur. Comment avait-il procĂ©dĂ© ? MystĂšre. Le paquet avait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement dĂ©chirĂ© par un morceau de verre et une fine traĂźnĂ©e de poudre Ă©tait rĂ©pandue Ă  terre, sur le passage d’ailleurs d’une colonne de fourmis ; les besogneuses avaient dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  rĂ©cupĂ©rer une part du butin. Laure sourit en s’imaginant la fourmiliĂšre en folie, frĂŽlant l’overdose. Une Ă©chelle se trouvait Ă  l’entrĂ©e de la cave ; la jeune femme la posa sur le mur, lĂ  oĂč elle avait laissĂ© le lainage, puis s’échina Ă  monter le colis au sommet, qu’elle reposa sur le plaid avant de le pousser de l’autre cĂŽtĂ© de l’enceinte. elle entendit un vilain bruit de tĂŽle froissĂ©e et se dit que l’objet Ă©tait arrivĂ© Ă  bon port. A son tour, elle enjamba le mur, se rĂ©cupĂ©rant sur sa Renault. Elle repĂ©ra aussitĂŽt une prĂ©sence Ă©trangĂšre. Sur la plage, un trĂšs jeune enfant, non loin de la voiture, Ă©tait absorbĂ© par la construction d’un pĂątĂ© de sable, gazouillant et apparemment indiffĂ©rent Ă  ses gesticulations. Qu’est ce qu’il foutait lĂ , Ă  cette heure, le moutard ? PaniquĂ©e, elle chercha l’adulte qui devait nĂ©cessairement accompagner le gnard. Personne. Elle s’occupa alors du ballot. Il avait salement amochĂ© le capot. Elle ne sentait pas sa force et eut vite fait de planquer sa proie dans le coffre. Elle faillit oublier le plaid qui s’était accrochĂ© aux tessons et dut sauter comme une damnĂ©e pour le faire tomber, ce qui eut le don de faire rire l’enfant qui venait de la remarquer. GlacĂ©e, Laure se prĂ©cipita, sans se retourner, au volant de la Renault, dĂ©marra en trombe et contourna la maison Folie dans un beau dĂ©rapage contrĂŽlĂ©. Elle eut juste le temps de voir, dans le rĂ©troviseur, l’enfant, toujours parfaitement seul. C’était une bonne chose. Sur la Clemenceau, elle stationna sur une aire de repos, Ă  l’abri des regards. Personne ne l’avait suivi. Elle poussa un terrible cri de victoire en boxant le volant comme une malade. Toute l’opĂ©ration n’avait guĂšre durĂ© plus d’une demi-heure. Elle se sentit soudain habitĂ©e par une mĂ©chante fatigue dans tous les membres, dans les Ă©paules aussi, et laissa passer un long tremblement nerveux ; elle avait dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ© ce genre de dĂ©compression, la derniĂšre fois par exemple oĂč elle avait fait de l’escalade. Elle mit la radio sans mĂȘme s’en rendre compte. Il y Ă©tait question du PrĂ©sident sur toutes les chaĂźnes et les mĂȘmes Ă©pisodes Ă©taient racontĂ©s avec les mĂȘmes mots. Chier. Finalement, elle tomba sur une mĂ©lodie lunaire qui lui fit le plus grand bien " The end" de Jim Morrison. AllĂ©luia ! C’était rarissime d’entendre les Doors Ă  la radio. "It is the end, my friend
" Elle reprit Ă  tue tĂȘte la mĂ©lodie. Ça changeait mĂ©chamment des conneries Ă  la mode. Les Doors ! Elle se dit, bĂȘtement, que c’était bon signe d’entendre cette chanson et se dĂ©tendit tout Ă  fait. The end », c’était avant ou aprĂšs 68 ? Ses vieux raffolaient de cet air ; c’était leur hymne, leur cantique, peut-ĂȘtre mĂȘme la seule chose qu’ils lui avaient laissĂ©e en hĂ©ritage
 Laure finit par s’endormir. Trop d’émotions, trop d’efforts l’avaient lessivĂ©e. Elle rĂȘva qu’elle escaladait l’entrĂ©e du Fouquet’s ; dans la brasserie, des people Ă  tĂȘte de fourmis jouaient au volley avec des ballots Ă  demi dĂ©chirĂ©s qui laissaient s’échapper des petits nuages de poudre blanche, qui se rĂ©pandait dans tout l’établissement. Elle fit prise d’un fou-rire et se rĂ©veilla. Façon de parler. En fait, elle mit bien une plombe Ă  Ă©merger Ă  peu prĂšs. Il faisait nuit noire. Elle aurait du tĂ©lĂ©phoner Ă  son mec, se reprocha-t-elle, mais elle ne savait pas trĂšs bien ce qu’elle aurait pu lui raconter. Il ne devait plus ĂȘtre trĂšs loin d’une heure du matin. La tĂȘte dans le coton, elle se remit en route. Direction le parking indiquĂ© par le localier. L’esplanade Ă©tait dĂ©serte Ă  l’exception de la 4x4 du journaliste, garĂ©e sous un lampadaire qui diffusait une flaque de lumiĂšre orangĂ©e. La portiĂšre du conducteur Ă©tait ouverte. Le rouquin, au volant, somnolait, la tĂȘte renversĂ©e. Laure, toujours un peu vasouillarde, pensa qu’il devait ĂȘtre sacrĂ©ment Ă©puisĂ© pour dormir ainsi ou alors qu’il Ă©tait bigrement cool. Elle ressentit comme une bouffĂ©e d’indulgence pour ce type et stationna sa Renault tout Ă  cĂŽtĂ© de son vĂ©hicule. En s’approchant, elle vit que Passage affichait un sourire un peu crispĂ©, genre lou ravi contrariĂ©, avec un troisiĂšme Ɠil sur le front comme une divinitĂ© hindoue. L’Ɠil de Çiva, l’Ɠil de la sagesse, l’oeil du cƓur, dit-on. Elle n’avait pas remarquĂ© ce dĂ©tail au cafĂ© tout Ă  l’heure puis, s’avançant encore, presque Ă  le toucher, elle rĂ©alisa que c’était en fait un beau trou rouge qui lui ornait le frontal. Elle recula d’effroi, trĂ©buchant sur quelqu’un qui se trouvait juste derriĂšre elle. Elle n’avait pourtant remarquĂ© personne d’autre en arrivant. La jeune femme hurla en se retournant et Ă©touffa aussitĂŽt son cri. Alain ! Son Alain Ă©tait lĂ , concentrĂ©, calme. Son abonnĂ© au chĂŽmage affichait un air de justicier souverain. Il la regarda Ă  peine puis, contemplant le journaliste, lĂącha " Le ballot !" Machinalement, elle dĂ©signa le coffre de sa voiture oĂč se trouvait l’objet. Mais Ă©tait-ce bien ce qu’il avait voulu dire ? Lui avait-il mĂȘme demandĂ© quelque chose ? Elle n’en Ă©tait pas sĂ»re, soudain intriguĂ©e par cette odeur Ă©cƓurante qui flottait dans l’air. Laure remarqua alors qu’Alain tenait un bidon. Avec assurance, il aspergea le vĂ©hicule du localier ; il affichait la gravitĂ© d’un ecclĂ©siastique bĂ©nissant un catafalque. Elle Ă©tait incapable d’articuler le moindre mot. "Reprends le volant" lui ordonna-t-il. Soumise, elle s’assit comme un automate et le regarda faire. Elle pensa Ă  un mouton enragĂ©, c’est l’image qui lui vint Ă  l’esprit, un mouton enragĂ©. Lequel ruminant contournait Ă  prĂ©sent sans hĂąte le 4x4, terminant son cĂ©rĂ©monial d’exorciste puis jeta le bidon vide sur le siĂšge avant de la Jeep. Alain ?! Elle ne pouvait dĂ©tacher ses yeux du visage replet de son compagnon, traversĂ© par une dĂ©termination tout Ă  fait inhabituelle. On avait mĂ©tamorphosĂ© son Alain. Elle faisait face Ă  un mutant qui ressemblait Ă  son homme, parlait comme son homme, avait les rondeurs de son homme mais Ă©tait-ce vraiment son homme ? Ou alors, ou alors
 Il sortit un vieux briquet Ă  mĂšche de sa poche, un zippo qu’il alluma avec dĂ©sinvolture. Ou alors, il savait ? Mais il savait quoi ? Il savait tout ? Sur elle et Claude ? Et depuis quand ? Depuis toujours ? Et pour ce soir ? qu’est-ce qu’il avait vu au juste ? l’avait-il suivie ? ou pistait-il le journaliste ? Un tournis la fit vaciller. Alain balança son briquet allumĂ© sur les genoux de Passage puis vint, tranquillement, s’asseoir Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Il y eut une sorte d’explosion Ă©touffĂ©e, une implosion plus exactement, un lĂ©ger dĂ©placement d’air suivi du surgissement instantanĂ© d’une torche. La silhouette de Claude disparut vite au milieu de la tourmente. Alain posa sa main sur celle de Laure et dit sur un ton complice " On rentre Ă  la maison ?" Le brasier crĂ©pitait allĂšgrement alors que la radio annonçait que le prĂ©sident allait prendre quelques jours de vacances bien mĂ©ritĂ©es, du cĂŽtĂ© de Malte, sur le yacht de son ami BollorĂ©. GĂ©rard Streiff
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